Un gouverneur indigène et deux autres civils figurent parmi les 11 morts que l'armée colombienne a présenté comme des guérilleros tués lors d'une récente opération à la frontière avec le Pérou, ont affirmé mercredi 30 mars des dirigeants communautaires et des groupes de défense des droits humains.
«Les personnes tuées par l'armée n'étaient pas des guérilleros, mais des civils, y compris des camarades indigènes», a déclaré Oscar Daza, porte-parole de l'organisation qui regroupe les peuples indigènes de l'Amazonie colombienne (Opiac), lors d'une conférence de presse. Selon elle, parmi les 11 victimes présentées par l'armée comme étant des rebelles dissidents des ex-Farc qui ont rejeté l'accord de paix de 2016, figurent un gouverneur local, un chef de communauté et sa femme. L'Opiac n'apporte pas de détails sur les huit autres personnes supposément tuées lors des combats.
Human Rights Watch a également confirmé que «pendant l'opération de l'armée, le gouverneur indigène, le leader communautaire et sa femme ont été tués». «Il y a un besoin urgent de clarifier les faits», a déclaré Juan Pappier, chercheur principal de l'ONG pour les Amériques. Le Bureau du médiateur (Ombudsman) a reçu la plainte formulée par l'Opiac, soulignant qu'«un adolescent de 16 ans» figure parmi les victimes et a également appelé les autorités à «clarifier rapidement» les faits.
Mardi, le général Alberto Rodriguez avait indiqué que les 11 personnes tuées à Puerto Leguizamo, dans le département du Putumayo (sud), appartenaient à la Segunda Marquetalia, l'une des deux grandes factions des ex-Forces armées révolutionnaires de Colombie (marxistes). «L'opération n'était pas contre des paysans, mais contre les dissidents des Farc. Ce n'était pas contre des indigènes innocents, mais contre des narcotrafiquants», a certifié mercredi sur Twitter le ministre de la Défense Diego Molano.
Sans mentionner de combats, le bureau du procureur a annoncé sur Twitter une enquête sur «les événements de Puerto Leguizamo où 11 personnes sont mortes».
«Les personnes tuées par l'armée n'étaient pas des guérilleros, mais des civils, y compris des camarades indigènes», a déclaré Oscar Daza, porte-parole de l'organisation qui regroupe les peuples indigènes de l'Amazonie colombienne (Opiac), lors d'une conférence de presse. Selon elle, parmi les 11 victimes présentées par l'armée comme étant des rebelles dissidents des ex-Farc qui ont rejeté l'accord de paix de 2016, figurent un gouverneur local, un chef de communauté et sa femme. L'Opiac n'apporte pas de détails sur les huit autres personnes supposément tuées lors des combats.
Human Rights Watch a également confirmé que «pendant l'opération de l'armée, le gouverneur indigène, le leader communautaire et sa femme ont été tués». «Il y a un besoin urgent de clarifier les faits», a déclaré Juan Pappier, chercheur principal de l'ONG pour les Amériques. Le Bureau du médiateur (Ombudsman) a reçu la plainte formulée par l'Opiac, soulignant qu'«un adolescent de 16 ans» figure parmi les victimes et a également appelé les autorités à «clarifier rapidement» les faits.
Mardi, le général Alberto Rodriguez avait indiqué que les 11 personnes tuées à Puerto Leguizamo, dans le département du Putumayo (sud), appartenaient à la Segunda Marquetalia, l'une des deux grandes factions des ex-Forces armées révolutionnaires de Colombie (marxistes). «L'opération n'était pas contre des paysans, mais contre les dissidents des Farc. Ce n'était pas contre des indigènes innocents, mais contre des narcotrafiquants», a certifié mercredi sur Twitter le ministre de la Défense Diego Molano.
Sans mentionner de combats, le bureau du procureur a annoncé sur Twitter une enquête sur «les événements de Puerto Leguizamo où 11 personnes sont mortes».
2 Commentaires
Mon Dieu
En Mars, 2022 (00:03 AM)-
Balaies devant ta porte c est mieux pour toi
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Signalier
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En Mars, 2022 (06:44 AM)Participer à la Discussion