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COMMENTAIRE DU JOUR : Un Leader est né

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COMMENTAIRE DU JOUR : Un Leader est né

L’armée israélienne poursuivait hier, mardi 20 janvier sa retraite unilatérale de Gaza après avoir plusieurs semaines durant bombardé et gazé d’innocentes vies. Des enfants sacrifiés à l’autel d’on se sait quoi ? Pour quelle raison d’Etat ? Pour quelles peurs ? Ban Ki Moon visitant les territoires occupés s’en offusquait. Du bout des lèvres ? Peu importe, la Palestine survivra. Israël doit exister, non pas au détriment de la Palestine et des voisins immédiats, mais tout en symbiose avec. C’est là, la loi de la vie, l’exigence de la Nature, les prescriptions divines pour ceux qui croient C’est cette loi dont se dit porteur, Barack Obama, le 44e président des Etats Unis d’Amérique qui veut que la civilisation millénaire née sur les rives du Tigre et de l’Euphrate continue à rayonner. Que les Afghans troquent leurs lances roquettes par des charrues et moissonneuses-batteuses et retrouvent la quiétude de leurs mosquées non pilonnées à l’ombre des reliefs escarpés. Que musulmans et chrétiens, juifs et animistes, bouddhistes et athées commercent harmonieusement dans un monde tolérant.

Me Wade aura sa statue géante, pas à son effigie, même s’il a déjà ses posters géants qui rappellent par moments ceux du « Guide éclairé, le Leader bien aimé », Kim Il Sung, le « sublimé » Coréen. Mais une stèle aux traits anonymes simplement, certes géante construite en haut des Mamelles, à la gloire de la renaissance africaine, des Africains « bâtisseurs », parmi eux, lui trônant à la meilleure place, si ce n’est au rang supérieur. Curieusement ce sont des sujets, pardon des concitoyens du « Guide éclairé fils » de la Corée du Nord qui sont chargés de la réalisation de l’œuvre de la postérité. Honni soit qui mal y pense.

Dieu est grand, Me Wade n’est pas petit assurément, lui qui propose aux géants du monde un bouquet de solutions, mais peine à trouver heureux dénouement aux multiples problèmes internes auxquels est confronté son « petit grand » pays, le Sénégal.

À part lui, on a certainement pensé à tort que le XXè siècle finissant comme celui-ci naissant avaient enterré à jamais les Grands hommes, Mandela, Nelson de son prénom, le légendaire Sud africain vivant, faisant l’exception. Au point que l’on se demandait s’il fallait avoir ou non la nostalgie des grands hommes ? La démocratie, ce moins mauvais dit-on des systèmes, oblige, les olifants de la notoriété se sont tus. Seul de Gaulle, Pasteur et Marx, même pas Vladimir Illich Oulianov Lénine, encore moins Staline, ni Gandhi paraissent échapper à la loi de l’oubli. Qui pourrait prétendre aujourd’hui à la gloire d’un Alexandre le Grand, d’un Jules César ou d’un Napoléon Bonaparte ? Tous ces grands hommes qui ont constitué la trame des manuels d’histoire, qui ont fasciné leurs contemporains et continuent de susciter nos exaltations. Creuset des besoins-aspirations de leur époque, ils ont offert modèle et référent.

Leur image, qu’ils ont souvent eux-mêmes, contribué à modeler, est loin certes d’avoir rallier tous. Loin s’en faut, elle mais a constitué un fort ciment pour l’unité de leurs peuples, la force de leurs nations. Au fil des siècles, elle n’a cessé il est vrai, cette image, d’être retouchée, modifiée, ou rejetée. Le déboulonnage des statues ne date pas du XXe siècle...

On n’avait pas encore vu, ni entendu Barack Hussein Obama !

Seule la voix puissante d’Aretha Franklin, la diva, pouvait dire la magie rouge et noire de l’étendard étoilé du peuple et d’une nation à court d’histoire cependant. En ce moment solennel dans ce froid glacial du Capitole, qu’une vague de chaleur humaine, qui suintait même les tubes cathodiques et plasmiques des écrans synchronisés avec l’instant à travers la planète, balayait, réchauffant du coup des milliers d’Américains et d’hôtes du monde entier qui vivaient parmi eux, venus sur place témoigner de l’événement ou le suivant de tous les coins de la planète.

L’Art et l’Histoire sont dialectiquement liés et la politique est nécessairement nourrie par la force symbolique de la poésie. La vision de l’Histoire se construit dès lors autour du lien dialectique et les situations du moment que les drames et tragédies très souvent, trop souvent même, qui sont les produits des médiocres révèlent les hommes forts, dirait Maurice Druon, l’académicien. Ces Grands hommes, Barack Obama en est un incontestablement, « s’abreuvent » du marasme pour faire éclore leur génie. Les grands drames, témoins de la dégénérescence des sociétés, paraissent être les seuls moments véritablement dynamiques de l’Histoire. Obama le sait, lui qui a surfé comme jamais un président des Etats-Unis d’Amérique n’a su le faire là-dessus. Dans un discours qui restera dans les annales, il a instruit le monde de sa gouvernance nouvelle et de la direction qu’il entend imprimer à la course de la planète Terre

Hier, 20 janvier de l’an de grâce 2009, la Terre a attesté de l’investiture de Barack Hussein Obama, 44e Président des Etats Unis d’Amérique. Aube nouvelle, jour de fête pour l’humanité qui trouve Messie. La couleur de sa peau important peu, même si, sublimant les Usa de tous les possibles, il invoqua hier, les conditions modestes de son père et ses origines kenyanes. Merci à Martin Luther KING, mais également à tous ceux et celles qui à travers l’histoire se sont mis à bâtir une nation, un peuple riche et transcendé par ses… nuances en Amérique. La renaissance de la « Gauche » post-sociale démocrate américaine qu’incarne désormais mieux que Bill Clinton le 42e président, Obama, s’explique dans ce contexte historique par le jeu de forces sociales exacerbées par les tourments nés de l’écroulement du surprofit et de la virtuelle économie, « stade suprême » du « libéral capitalisme ». L’émancipation doit-elle cependant s’arrêter aux droits juridiques et politiques de l’homme ? Ne doit-elle pas s’étendre au producteur, à l’exploité, à l’homme (et à la femme) économique ? Ainsi, au bout du discours « obamesque » surgit la question sociale, la question de l’émancipation économique des Américains, et, avec elle, l’émancipation sociale et sociétale en tant que mouvement réel oeuvrant pour cette émancipation de l’humanité tout entière. Un Grand Homme est né.



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