Elections présidentielles américaines : Obama, la nomination … ou presque

Les élections primaires de mardi dernier à Kentucky et dans l’Orégon ont étè cruciales dans la course à la nomination du candidat des démocrates. Même avec une large défaite de 30 points à Kentucky et une victoire imposante 58% contre 42% des votes dans l’Orégon, Barack Obama a officiellement obtenu plus de la majorité absolue des votes alors que trois Etats n’ont pas encore exprimé leur préférence.

Obama a maintenant 1953 délégués élus et il est à 73 voix de la nomination. Même s’il refuse de déclarer victoire pour, dissent les commentateurs, ne pas offusquer les supporters passionnés de Hillary Clinton, il commence néanmoins à parler comme le vainqueur. Mardi soir, il est retourné dans l’Iowa oú il a remporté sa première victoire de ces primaires en janvier dernier pour délivrer un discours. Cet Etat va jouer un rôle central lors du scrutin de novembre prochain.

Après avoir rassemblé plus de 75 000 à Portland, Orégon, une première dans l’histoire politique américaine, Obama a reçu la semaine dernière le soutien de l’homme le plus riche au monde Warren Buffet. Ce dernier, dont la fortune a dépassé celle de Bill Gates est un ami des Clinton.

Après avoir loué les qualités de Hillary Clinton et prédit l’unité des démocrates à la fin des primaires le 3 juin, Obama n’a pas perdu de temps pour attaquer le candidat républicain John McCain. Devant une foule enthousiaste, il a déclaré que voter pour John McCain, c’est étendre le mandat de Georges Bush de 4 ans. En fait, depuis la semaine dernière, Obama et McCain ont commencé leur bataille politique par médias interposés sur le sujet des relations extérieures. Obama a déclaré qu’il était temps que les Etats-Unis discutent avec leurs ennemis tels que l’Iran et Cuba, comme l’avaient fait Kennedy et Reagan avec l’Union Soviétique. McCain pense que c’est une mauvaise idée.

Hillary Clinton, qui a été absente de ce débat, semble cependant s’accrocher. Elle a déclaré que la bataille n’est pas encore finie, même si plusieurs analystes, y compris certains de ses supporters, pensent que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne jette l’éponge.