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France : Nicolas Sarkozy de retour au tribunal dans l'affaire Bygmalion

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Après sa condamnation en mars pour corruption et trafic d'influence, l'ex-président est jugé pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012. Anne-Christine Poujoulat AFP/Archivos
Un mois et demi après sa condamnation dans une autre affaire, Nicolas Sarkozy est à nouveau jugé à partir de ce jeudi 20 mai à Paris. L'ancien président est soupçonné d'avoir laissé filer ses comptes de campagne de la présidentielle de 2012 au-delà du plafond légal malgré les avertissements des experts-comptables. Le procès, qui aurait dû commencer le 17 mars, avait été reporté en raison de l'hospitalisation d'un des 14 prévenus, malade du Covid-19.

Après avoir été condamné en mars dernier à de la prison ferme – une première pour un ancien président – pour corruption et trafic d'influence dans le dossier dit des « écoutes », Nicolas Sarkozy a de nouveau rendez-vous avec les juges ce jeudi 20 mai à Paris dans le dossier des comptes de campagne, plus connu sous le nom de Bygmalion.

Qui a orchestré le surfinancement frauduleux de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Qui en a bénéficié ? Qui était au courant ? C'est à ces questions que devra répondre le tribunal.

Fausses facturations
Selon l'accusation, les dépenses de campagne du candidat Sarkozy se sont élevées à près de 43 millions d'euros, bien au-delà du plafond autorisé de 22 millions et demi pour les deux tours. 

Ces dépassements auraient été rendus possibles grâce à un système de fausses facturations organisé par l'agence d'événementiel Bygmalion, en charge de l'organisation de la campagne de Nicolas Sarkozy. En clair, une partie des frais de sa campagne n'aurait pas été réglée avec le budget du candidat, mais avec l'argent de l'UMP (l'ancêtre du parti Les Républicains), au motif d'événements plus ou moins fictifs pour le parti.

Dénégations
Nicolas Sarkozy, lui, assure qu'à l'époque, président et candidat à sa propre succession, il n'avait pas du tout le temps de se plonger dans les comptes et n'était pas au courant de ces dépassements. Une version contestée par son directeur de campagne qui affirme l'avoir alerté sur l'envolée des dépenses, mais en vain. 

L'ancien président encourt un an de prison et 3 750 euros d'amende pour financement illégal de campagne électorale.


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