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[En images] le mandat du président américain Donald Trump en 12 dates clés

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Le président Donald Trump dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, en compagnie du vice-président Mike Pence, le 4 septembre 2020
De son investiture en 2017 à l'annonce de sa défaite, le mandat de Donald Trump à la Maison Blanche aura été marqué par de nombreux coups d'éclat. Pendant quatre ans, les Américains ont assisté au spectacle d'un président ne s'imposant aucune contrainte, s'affranchissant de toutes les normes. Retour sur les événements clés de sa présidence.

Durant les quatre ans de sa présidence, Donald Trump n'a cessé de bousculer les codes établis. Au cours de son mandat saturé de scandales, le septuagénaire a tiré à boulets rouges sur ses adversaires, attaquant juges, élus et fonctionnaires, et alimentant les tensions raciales. Au-delà des frontières, il a rudoyé les alliés des États-Unis, faisant preuve d'une troublante fascination pour les dirigeants autoritaires, de Vladimir Poutine à Kim Jong-un, et donnant un brutal coup de frein à la mobilisation sur le climat. France 24 vous propose de revenir sur les faits marquants de cette présidence.

  • 20 janvier 2017 : une investiture houleuse
Le président Donald Trump prête serment à Washington, le 20 janvier 2017.
Le président Donald Trump prête serment à Washington, le 20 janvier 2017.

Le président Donald Trump prête serment à Washington, le 20 janvier 2017. AFP - JIM BOURG
Lors de son premier discours en tant que président, Donald Trump promet que le "jour historique" de son investiture marque "le début du transfert du pouvoir de Washington vers le peuple", reprenant la rhétorique anti-élite qui a fait son succès lors de la campagne. La journée est marquée par des manifestations monstres, parfois émaillées de violences. Une centaine de personnes sont interpellées lors de rassemblements anti-Trump.

  • 25 janvier 2017 : lancement du projet de construction d'un mur anti-immigration à la frontière entre les États-Unis et le Mexique
Le président Donald Trump signant le décret pour lancer le projet de mur le long de la frontière américano-mexicaine, le 25 janvier 2017 à Washington.
Le président Donald Trump signant le décret pour lancer le projet de mur le long de la frontière américano-mexicaine, le 25 janvier 2017 à Washington.

Le président Donald Trump signant le décret pour lancer le projet de mur le long de la frontière américano-mexicaine, le 25 janvier 2017 à Washington. AFP - NICHOLAS KAMM

Le 45e président des États-Unis signe un décret autorisant le lancement de la construction d'un mur entre son pays et le Mexique, l’une des principales promesses de sa campagne pour mieux maîtriser l’immigration illégale en provenance du Mexique et lutter contre le trafic de drogue. La réalisation de cette séparation physique entre les deux pays était devenue le cri de ralliement par excellence des pro-Trump. Les détracteurs de ce projet le jugeaient en revanche irréaliste et qualifiaient la proposition de populiste. Le bilan est des plus mitigés. Donald Trump a été bloqué à plusieurs reprises par le Congrès et les tribunaux pour obtenir des financements et les autorisations nécessaires. Au total, son administration se vante d'avoir construit près de 600 km de mur. Dans les faits, seuls 70 km sont réellement nouveaux, le reste étant principalement du remplacement de barrières mises en place sous Bill Clinton et George W. Bush.

  • 17 mai 2017 : Robert Mueller nommé pour enquêter sur des soupçons de collusion avec la Russie
L'ancien directeur du FBI Robert Mueller lors d'une réunion avec des Sénateurs, le 21 juin 2017 à Washington.
L'ancien directeur du FBI Robert Mueller lors d'une réunion avec des Sénateurs, le 21 juin 2017 à Washington.

L'ancien directeur du FBI Robert Mueller lors d'une réunion avec des Sénateurs, le 21 juin 2017 à Washington. AFP - CHIP SOMODEVILLA
Robert Mueller, ancien patron du FBI, est nommé procureur spécial dans l'enquête sur des soupçons de collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie. L'affaire devient le premier "boulet" du président, qui dénonce une "chasse aux sorcières". Deux ans plus tard, le 18 avril 2019, la publication du rapport Mueller ne met pas en évidence une collusion, sans toutefois exonérer Donald Trump. Ses proches ont eu de nombreux contacts avec des intermédiaires russes et Moscou est intervenu dans la campagne pour favoriser le candidat républicain.

  • 1er juin 2017 : annonce de la sortie des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat
Le président Donald Trump annonce la sortie des Etats-Unis de l'accord sur le climat, le 1er juin 2017.
Le président Donald Trump annonce la sortie des Etats-Unis de l'accord sur le climat, le 1er juin 2017
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Le président Donald Trump annonce la sortie des Etats-Unis de l'accord sur le climat, le 1er juin 2017. AFP - BRYAN R. SMITH
Au nom de la défense des emplois américains, Donald Trump annonce le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat, qui vise à limiter la hausse de la température moyenne mondiale. En prenant cette décision, il isole son pays sur la scène internationale et suscite une immense déception parmi les 194 autres pays signataires de ce texte historique.

  • 12 août 2017 : attaque de Charlottesville
Les lieux de l'attaque de Charlottesville, le 12 août 2017.
Les lieux de l'attaque de Charlottesville, le 12 août 2017.

Les lieux de l'attaque de Charlottesville, le 12 août 2017. AFP - PAUL J. RICHARDS
Lors d'un rassemblement de l'extrême droite à Charlottesville, en Virginie, un sympathisant néonazi lance sa voiture sur un groupe de contre-manifestants antiracistes, faisant un mort. Donald Trump s'attire une avalanche de critiques en ne souhaitant pas se prononcer sur la responsabilité de l'un ou l'autre des camps en présence et en disant qu'il y avait "des gens bien des deux côtés".

  • 8 mai 2018 : annonce du retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien
Des Iraniens mettent le feu à un drapeau américain lors d'une manifestation à Téhéran, le 11 mai 2018.
Des Iraniens mettent le feu à un drapeau américain lors d'une manifestation à Téhéran, le 11 mai 2018.

Des Iraniens mettent le feu à un drapeau américain lors d'une manifestation à Téhéran, le 11 mai 2018. AFP - STRINGER
Donald Trump dénonce unilatéralement l'accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015 et engage une politique de "pression maximale" contre l'Iran à coups de sanctions qui plongent l'économie iranienne dans une récession sévère. En riposte, Téhéran s'affranchit à partir de mai 2019 de la plupart de ses engagements clés pris à Vienne.

  • 30 juin 2019 : Donald Trump foule le sol de la Corée du Nord
Le leader nord-coréen Kim Jong Un serre la main du président américain Donald Trump dans la zone démilitarisée des deux Corées, le 30 juin 2019.
Le leader nord-coréen Kim Jong Un serre la main du président américain Donald Trump dans la zone démilitarisée des deux Corées, le 30 juin 2019.

Le leader nord-coréen Kim Jong Un serre la main du président américain Donald Trump dans la zone démilitarisée des deux Corées, le 30 juin 2019. Brendan Smialowski AFP/File
Donald Trump franchit en compagnie de Kim Jong-un la limite qui marque la séparation entre les deux Corées dans le village de Panmunjom, où a été signé l'armistice de 1953. Aucun président américain avant lui n'avait foulé le sol de la Corée du Nord. Le locataire de la Maison Blanche réussit son pari, le numéro un nord-coréen ayant accepté, à la dernière minute, son invitation impromptue à le rencontrer dans la zone démilitarisée (DMZ), le "no man's land" qui sépare les deux Corées depuis plus de 60 ans.

  • 18 décembre 2019 : mise en accusation dans l'affaire ukrainienne
Le représentant David Cicilline, membre du Parti Démocrate, brandit une copie de la Constitution des Etats-Unis et le rapport d'enquête parlementaire, qui contient, selon l'opposition démocrate, des "preuves accablantes" de la "conduite inappropriée" du locataire de la Maison Blanche dans l'affaire ukrainienne, le 12 décembre 2019.
Le représentant David Cicilline, membre du Parti Démocrate, brandit une copie de la Constitution des Etats-Unis et le rapport d'enquête parlementaire, qui contient, selon l'opposition démocrate, des "preuves accablantes" de la "conduite inappropriée" du locataire de la Maison Blanche dans l'affaire ukrainienne, le 12 décembre 2019.

Le représentant David Cicilline, membre du Parti Démocrate, brandit une copie de la Constitution des Etats-Unis et le rapport d'enquête parlementaire, qui contient, selon l'opposition démocrate, des "preuves accablantes" de la "conduite inappropriée" du locataire de la Maison Blanche dans l'affaire ukrainienne, le 12 décembre 2019. AFP - JONATHAN NEWTON

Le milliardaire républicain, qui dénonce une nouvelle "chasse aux sorcières", est mis en accusation par la Chambre des représentants pour abus de pouvoir et entrave au travail du Congrès. On lui reproche d'avoir fait pression sur l'Ukraine en juillet pour que Kiev lance une enquête pour corruption contre Joe Biden, alors son potentiel adversaire dans la course à la Maison Blanche en 2020. Son procès en destitution s'ouvre en janvier 2020 au Sénat, mais Donald Trump est finalement acquitté le 5 février lors d'un vote qui suit les lignes partisanes.

  • 25 mai 2020 : mort de George Floyd
Des manifestants réagissent à la mort de George Floyd, le 31 mai 2020 à Boston.
Des manifestants réagissent à la mort de George Floyd, le 31 mai 2020 à Boston.

Des manifestants réagissent à la mort de George Floyd, le 31 mai 2020 à Boston. AFP - JOSEPH PREZIOSO
George Floyd, un homme noir de 46 ans, meurt à Minneapolis, asphyxié sous le genou d'un policier blanc. Un mouvement de colère jamais vu depuis les années 1960, contre le racisme et les brutalités policières, se propage à travers les États-Unis et dans le monde. Donald Trump dénonce des émeutiers qui veulent "détruire" l'Amérique. Il appelle à la répression des manifestants et désigne l'extrême gauche comme étant derrière les débordements. Pour ses détracteurs, il souffle sur les braises en ces temps de discorde au lieu d'apaiser le pays.

  • 20 juin 2020 : un début de campagne sous le signe du Covid-19
Le président américain lors d'un meeting de campagne à Tulsa, le 20 juin 2020.
Le président américain lors d'un meeting de campagne à Tulsa, le 20 juin 2020.

Le président américain lors d'un meeting de campagne à Tulsa, le 20 juin 2020. AFP - WIN MCNAMEE
Alors que les États-Unis deviennent mi-avril le pays le plus touché par le Covid-19 dans le monde, Donald Trump n'a de cesse de minimiser la gravité de la crise sanitaire et de plaider pour un redémarrage rapide de l'économie américaine. Soucieux de rassurer les milieux d'affaires, il s'affiche sans masque en public, comme lors du grand meeting de Tulsa, en Oklahoma, pour lancer sa campagne en vue de l'élection présidentielle. Devant une salle à moitié vide, le milliardaire américain défend vigoureusement ses décisions face au Covid-19, qu'il qualifie de nouveau de "virus chinois".

  • 2 octobre 2020 : Donald Trump hospitalisé après un test positif au Covid-19
Le président américain Donald Trump arrive à l'hôpital militaire de Walter Reed, dans la banlieue de Washington, le 2 octobre 2020.
Le président américain Donald Trump arrive à l'hôpital militaire de Walter Reed, dans la banlieue de Washington, le 2 octobre 2020.

Le président américain Donald Trump arrive à l'hôpital militaire de Walter Reed, dans la banlieue de Washington, le 2 octobre 2020. AFP - BRENDAN SMIALOWSKI
Testé positif au Covid-19, Donald Trump est admis dans un hôpital militaire pour trois nuits, avant de rentrer à la Maison Blanche où il reste quelques jours avant de reprendre ses meetings de campagne. Ne présentant plus "aucun symptôme", selon son médecin, Donald Trump minimise la menace du Covid-19 sur Facebook et Twitter. Les réseaux sociaux prennent alors des mesures punitives contre ses propos.

  • 6 novembre 2020 : le président sortant crie à la fraude
Le président Donald Trump lors d'un discours à la Maison blanche, le 5 novembre 2020.
Le président Donald Trump lors d'un discours à la Maison blanche, le 5 novembre 2020.

Le président Donald Trump lors d'un discours à la Maison blanche, le 5 novembre 2020. AFP - CHIP SOMODEVILLA
Lors de sa première prise de parole depuis la nuit de l'élection présidentielle, Donald Trump assure qu'il va gagner et accuse les démocrates d'utiliser des "votes illégaux" pour "voler" la victoire, sans apporter de preuves. Le discours est interrompu par plusieurs grandes chaînes de télévision américaines, qui estiment que le président fait de la désinformation. Tout au long de son mandat, les tensions ont été fortes entre les médias et le locataire de la Maison Blanche, qui n'a cessé de son côté de qualifier leurs pratiques de "Fake News".


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