Mort d'Abou Zeid, chef d'Aqmi : Hollande ne confirme pas

Le président de la République souligne qu'il n'a pas vocation à confirmer l'information annoncée jeudi par plusieurs médias. Des tests ADN seraient en cours.Prudence. Tel était vendredi le mot d'ordre de la France sur la mort annoncée d'Abou Zeid, l'un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. Selon Ennahar TV, une chaîne algérienne privée, etLe Monde, il aurait été tué il y a quelques jours lors d'une opération française menée dans le massif des Ifoghas, le "sanctuaire" des jihadistes, au Nord-Est du Mali.

Au total, une quarantaine d'islamistes ont trouvé la mort lors de l'offensive et trois autres faits prisonniers. C'est d'ailleurs l'un d'eux qui a signalé aux militaires français qu'Abou Zeid figurait parmi les victimes

."Au conditionnel"

 Interrogé en marge d'un discours à Paris, François Hollande n'a pas voulu confirmer ou infirmer l'information. "Des groupes terroristes se sont réfugiés, cachés, dans une zone particulièrement difficile. Des informations circulent. Je n'ai pas à les confirmer, parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération", a-t-il dit expliqué.De son côté, Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, a souligné sur France 2, que tout ceci était "à prendre au conditionnel". "Nous n'avons pas de confirmation officielle. Nos forces sont engagées dans des opérations qui sont extrêmement dures sur le terrain, qui sont des combats sans merci. Tout compte, y compris l'information, je crois qu'il faut être extrêmement prudent avec celles que l'on a, celles que l'on répercute. Pour l'instant ce n'est pas confirmé", a-t-elle souligné.