Vendredi 29 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
International

Non-lieu pour le suspect de l'attentat contre une synagogue à Paris en 1980

Single Post
Non-Lieu pour Hassan Diab,

Des juges d'instruction français ont ordonné un non-lieu en faveur du Libano-Canadien Hassan Diab, unique suspect de l'attentat qui avait fait quatre morts devant une synagogue à Paris le 3 octobre 1980, a appris vendredi l'AFP de source proche du dossier. Ils ont ordonné la "mise en liberté immédiate" du Libano-Canadien de 64 ans qui a passé plus de trois ans en détention provisoire.

Charges "pas assez probantes"

Dans leur ordonnance rendue contre l'avis du parquet qui avait requis le renvoi aux assises de M. Diab pour cet attentat rue Copernic, qui avait aussi fait une quarantaine de blessés, les juges estiment que les charges à son encontre "ne sont pas suffisamment probantes" et "se heurtent à trop d'éléments à décharge", d'après cette source. Les magistrats relèvent que les investigations ont mis en lumière "un certain nombre d'éléments (..) qui permettent d'estimer qu'Hassan Diab se trouvait vraisemblablement au Liban pendant cette période" et ne pouvait donc ni avoir confectionné,

ni posé l'engin explosif, caché sur une moto.

Alibi M. Diab a toujours affirmé qu'il était à Beyrouth au moment des faits pour passer ses examens à la faculté. "Les documents de l'université libanaise" et "les témoignages de plusieurs étudiants" ont corroboré sa version, soulignent les juges. L'enquête avait attribué l'attentat, non revendiqué, au Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS), groupe né d'une scission du FPLP. Les renseignements français avaient identifié Hassan Diab en 1999.

Extradé en novembre 2014 du Canada, ce professeur d'université en sociologie avait été inculpé et placé en détention provisoire. Depuis plusieurs mois, son cas est au cœur d'une bataille judiciaire entre le parquet et les juges. Ces derniers, faisant déjà part de leurs doutes quant à sa présence en France à l'époque, ont demandé à plusieurs reprises sa remise en liberté, avec assignation à résidence et port d'un bracelet électronique.

Mais à chaque fois, le ministère public a fait appel et la cour d'appel a prolongé sa détention. Le 29 novembre, le parquet de Paris avait requis son renvoi devant la cour d'assises spéciale de Paris, seule habilitée à juger les crimes terroristes. Il s'appuyait notamment sur des notes des renseignements, des expertises graphologiques et la ressemblance de M. Diab avec des portraits-robots réalisés à l'époque, estimant que les "éléments à charge et à décharge" devaient être débattus lors d'un procès.



0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email