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International

Propos sur le halal : Claude Guéant fait polémique

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Propos sur le halal : Claude Guéant fait polémique

"Nauséabonds", "une injure à la République", "un leurre"… Les nouvelles déclarations de Claude Guéant n'en finissent plus de faire réagir l'opposition, en passant le Modem, ce samedi. Lors d'un meeting tenu vendredi soir à Velaine-en-Haye, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le ministre de l'Intérieur a estimé qu'accorder le droit de vote aux étrangers pourrait conduire à ce que "des étrangers rendent obligatoire la nourriture hallal" dans les cantines. "Accepter le vote des étrangers, c'est la porte ouverte au communautarisme. Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent obligatoire la nourriture hallal dans des cantines, ou réglementent les piscines à l'encontre des principes de mixité", a déclaré le ministre.

Depuis, les réactions pleuvent. François Bayrou a qualifié samedi de "leurre" destiné à "exciter les peurs" les propos du ministre de l'Intérieur Claude Guéant sur le vote des étrangers. "On ne peut pas se comporter comme ça quand on est aux responsabilités de la France. C'est une stratégie qui vise à dresser les citoyens les uns contre les autres", a-t-il déclaré à la presse en marge d'un déplacement à Hanches (Eure-et-Loir).



"Propos nauséabonds"

La gauche, par la voix de Manuel Valls, directeur de communication de François Hollande, se fait plus virulente qualifiant ces "propos de nauséabonds mais qui sont à l'image de la campagne de Nicolas Sarkozy". "Cette semaine a été terrible pour Nicolas Sarkozy, il s'est livré à des attaques personnelles à l'égard de François Hollande et de sa compagne, il a utilisé des mots condamnés par le grand rabbin en parlant d'épuration, et là, pour préparer peut-être le terrain au discours de Nicolas Sarkozy à Bordeaux sur la sécurité et l'immigration, là encore on désigne des boucs émissaires, on stigmatise", a-t-il ajouté. La première secrétaire du PS, Martine Aubry a également réagi indiquant que les déclarations de Claude Guéant "ne méritent que du mépris." Et appelle ses pairs à ne "surtout pas répondre à cette provocation".

Même son de cloche pour Sergio Coronado, porte-parole d'Eva Joly, candidate EELV  qui estime que "chacune de ses (ndlr : Claude Guéant) prises de parole est désormais une injure à la République, à la fraternité qui en est un de ses piliers, un dérapage calculé. Et d'ajouter : "De manière méthodique, Claude Guéant fait la voiture-balai des idées d'extrême-droite les plus rances, opposant sans cesse les uns aux autres, stigmatisant les étrangers un jour, nos compatriotes de confession musulmane un autre jour. Ses propos sont une incitation à la discrimination".

Réaction du FN également

Le Front national a aussi tenu à se faire sur le sujet. "En panique face à la dynamique négative de son candidat, le camp Sarkozy tente désespérément de récupérer quelques voix par une énième sortie électoraliste sans lendemain", a déclaré Florian Philippot, porte-parole de la campagne de Marine Le Pen. "La sortie de Claude Guéant sur le halal a en outre cette fois-ci quelque chose de comique quand on constate que depuis deux semaines, l'UMP, en harmonie parfaite avec le PS, balaie d'un revers de la main le débat qu'a lancé Marine Le Pen sur le halal, affirmant qu'il n'y a sur ce sujet aucun problème", a-t-il ajouté dans un communiqué.



21 Commentaires

  1. Auteur

    Sopargni

    En Mars, 2012 (20:30 PM)
    SOPARGNI AK MACKY SALL

    SOPARGNI AK MACKY SALL

    SOPARGNI KA MACKY SALL

      <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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  2. Auteur

    Lewel

    En Mars, 2012 (20:31 PM)
    lewel ma ngui tangg de
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    Auteur

    Grénom

    En Mars, 2012 (20:34 PM)
    de grace épargnez nous des déclarations de ce sous homme. Parlez nous de ce qui se passe ici, la france n a plus aucun interet c est pour ça qu on entend ce type de discours
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    Auteur

    Youpiii

    En Mars, 2012 (20:37 PM)
    matye 5ème tchie commentaires yi.
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    Auteur

    Stsophie

    En Mars, 2012 (20:47 PM)
    On s'en fout!
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    Auteur

    Ok !

    En Mars, 2012 (20:49 PM)
    Pouvez vous me dire le salaire d'un greffier des services judiciaires au Sénégal SVP
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    Auteur

    Urgenc

    En Mars, 2012 (20:49 PM)
    CHER AMIS DU CHANGEMENT JE VOUDRAIS QUE VS ME TRANS METEZ CE A MAKY D ENLEVER UN SACRIFICE D UN MOUTON BLANC ET NOIR APRES LAVOIR TUER ET ENLEVER LA PEAU MONTEZ SUR UN TOIE ET COUPER TOUT LE MOUTON ET DONNER SA A DES MISQUINES S EST PAS LA PEINE D ALLER A DES MARABOUS CES DIEU QUI TA DONER LE POUVOIR PAS UN MARABOU SI TU ENLEVE SE SACRIFE SA TE SAVERA TOI ET TES COMPAGNONS SI UN DE TES COMPAGNONS VEUT LE FAIRE QU IL L INFORME SERAIT MIEU LUI MAKY LE FASSE . TRANSMETTEZ SE MESSAGE A MAKY C EST TRS URGENT QU IL NE S INQUIETE PAS DES CENTAINE DE VACHES QU ONT DIT ICI ET LA . SEULEMENT CE PETIT MOUTON LUI SUFFUT LARGEMENT POUR TOUT SE QU IL CHERCHE. WASSALAM
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    Auteur

    Guantfilsdepule

    En Mars, 2012 (20:50 PM)
    NDEYSAAN, ils sont aux abois doomu xaraam yi !!! En mais, ils sont viré du pouvoir!

    Baayyi leen ñu mbow, ?ac yu bon yi !
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    Auteur

    Dickenbi

    En Mars, 2012 (20:52 PM)
    Depuis que l'eglise catholique a envoye chez bethio une delegation de pretre pour lui dire que d'apres leurs etudes basees sur le catholesisme lui bethio est Jesus christ mais ces emissaires de l'eglise senegalaise ont refuse de le dire publiquement. Ce recit est sorti de la bouche d'IBRAHIMA NDIAGNE le chanteur numero 1 de bethio.

    Voila ce qui pousse bethio a croire etre l'homme le plus important du monde avec sa milice et sous la protection de wade.

    bethio ne sait pas ces pretres veulent juste le dresser avec le reste des musulmans du senegal

    Celui qui ne croit pas a cette demarche de l'eglise vers bethio n'a qu'a contacter le porte parole de bethio car lui dit etre un temoin occulair de la rencontre de la rencontre entre ces pretres et bethio.

    IBRAHIMA DIAGNE est le principal chanteur de bethio et son porte parole.

    Voila ce qui fait que bethio se croit l'etre le important au monde et qui le pousse jusqu'a aller a l'onu

    pour y tenir un pseudo conference dans une petite salle pour que le monde entier le voit et l'entend.

    Il est clair que cette branche politique de l'eglise cherche comme les colonisateurs et les evangelisites a mettre en place leur theorie favorie:diviser pour regner
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    Auteur

    Ok !

    En Mars, 2012 (20:58 PM)
    Pouvez vous me dire le salaire d'un greffier des services judiciaires au Sénégal SVP

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    Auteur

    Brothia

    En Mars, 2012 (21:03 PM)
    Demande le a ton père :dedet: 
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    Auteur

    Cleanex

    En Mars, 2012 (21:03 PM)
    Nos journaux nous rapportent des nouvelles uniquement pour suscter des réactions absurdes...chaque pays a ses textes,ce problème halal ou non est très complexe...si les journaux senegalais sont aussi interessés par ce problème pourquoi ne pas organiser un débat sur le phénomène de la viande halal en france?pour permettre à ceux qu'ils informent de mieux comprendre le problème ...moi je suis le débat depuis un certain temps...pour dire la verité...dans les mac do....des français n'y trouvent plus la viande de porc...face à une clientèle de plus en plus musulmane les gerants de ces mac do ne vendent plus porc par peur que ne viennent plus les musulmans chez eux(ils y voient une forme de discrimination contre les non musulmans portés vers le porc)le problème est très délicat...malheureusement quand les politiciens s'y mettent ils ne voient que leurs interets....il faut le comprendre ainsi...sans écouter ces politiciens en quete de voix....
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    Auteur

    @ Brothia

    En Mars, 2012 (21:15 PM)
    Mon père est décédé
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    Auteur

    Skrdj

    En Mars, 2012 (21:35 PM)
    Villepin seul candidat valable, mais aucune chance d être élu.
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    Auteur

    Lili

    En Mars, 2012 (22:02 PM)
    moi j ange du halal y a un plème ? donc vien pa parle
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    Auteur

    Observateur24

    En Mars, 2012 (23:20 PM)
    Charte

    de

    gouvernance

    démocratique





    1







    Pour un Sénégal nouveau,



    nous, parties prenantes, citoyennes, citoyens sénégalais,



    nous reconnaissant dans la dynamique non partisane et constructive qui

    a fondé et nourri les Assises nationales,



    nous appuyant sur les résultats issus des « consultations citoyennes » et

    des travaux des commissions thématiques,



    nous fondant sur le rapport des Assises nationales, lequel consigne la

    vision pour le Sénégal, et définit les valeurs et principes qui doivent

    guider la reconstruction nationale et le renforcement de la République,



    nous nous engageons, de façon libre et solennelle, dans notre

    comportement et notre action de citoyen, et dans l’exercice de tout

    mandat et de toute responsabilité, à mettre en oeuvre et à veiller au

    respect de la présente Charte.



    I.

    VISION

    POUR

    LE

    SENEGAL

    Le Sénégal est une République laïque.



    Le Sénégal est un État souverain, uni dans sa diversité dans une Afrique

    solidaire, intégrée et ouverte sur le monde.



    Le Sénégal, État de droit, est un pays où la gouvernance est fondée sur

    l’éthique, la démocratie participative, la concertation, le respect des institutions

    et des libertés individuelles et collectives et la défense des intérêts nationaux.



    Le Sénégal est un pays de justice sociale et d’équité, avec des citoyennes et

    citoyens égaux en droit, animés d’un haut degré de sens civique, engagés dans

    un développement durable s’appuyant sur un aménagement harmonieux et

    équilibré du territoire, et une sécurité crédible.



    2







    II.

    VALEURS

    Nous nous reconnaissons dans les valeurs et principes suivants :





    1)

    Le Sénégal est une République laïque et démocratique.



    2)

    La souveraineté appartient au peuple.



    3)

    Le Sénégal est un État unitaire décentralisé.



    4)

    Le Sénégal est marqué par des diversités ethniques, religieuses et

    culturelles mais aussi par un processus d’unification qui fait partie de son

    identité.



    5)

    La reconnaissance et la promotion de la pluralité constituent le ciment de

    l’unité nationale. En conséquence, elles doivent orienter la prise de

    décision aux plans politique, économique et social.



    6)

    Le statut et la fonction de l’individu reposent sur le mérite personnel et

    non sur des critères liés à la naissance ou d’autres déterminants.



    7)

    Les biens communs et les deniers publics sont sacralisés. Tout

    détournement et toute utilisation indue de biens publics seront

    sévèrement sanctionnés selon la loi, quel qu’en soit l’auteur.



    Dans le but de réconcilier la société avec elle-même et avec ses valeurs, nous nous

    engageons à oeuvrer pour :





    redonner à la famille la stabilité, l’autorité et le pouvoir dans l’éducation

    de base et l’insertion sociale de l’individu. Il s’agit, en outre, de

    promouvoir une parenté responsable dans l’éducation et

    l’épanouissement de tous les membres de la famille;



    bâtir une éthique du bien commun, une culture civique et une nouvelle

    citoyenneté. À cet effet, il faut renforcer les valeurs et comportements

    vertueux de la part de tous, et d’abord des dirigeants ;



    favoriser la coexistence harmonieuse des religions et des croyances ;



    moraliser et refonder l'espace politique en engageant le combat contre

    l’indiscipline, la gabegie, la culture de contournement des normes et des

    règles ;



    favoriser le respect mutuel, la convivialité, le bon voisinage, et faire de la

    diversité un facteur d’enrichissement réciproque et d’intégration ;



    renforcer la solidarité organisée comme une obligation civile, civique,

    sociale, religieuse, etc., notamment au profit des personnes les plus

    vulnérables.

    III.

    MODELE

    DE

    GOURVENANCEE

    La preuve étant faite, notamment à travers ces Assises nationales, de la capacité de nos

    concitoyens à se saisir et à traiter de tous les problèmes locaux et globaux auxquels

    nous sommes confrontés,



    nous nous engageons à oeuvrer à la consolidation/institutionnalisation

    de

    la

    démocratie

    participative,



    3









    en particulier en développant l’approche inclusive, circulaire et multi-acteurs

    consacrée par les Assises nationales comme préalable et accompagnement de

    tout changement significatif dans les fondamentaux de la Nation, les

    nouvelles orientations des politiques publiques ;



    en mettant en place une institution regroupant l’État et les acteurs

    politiques, sociaux et économiques pour définir et évaluer régulièrement les

    orientations économiques, sociales, culturelles majeures.

    IV.

    INSTITUTIONS,

    LIBERTE

    ET

    CITOYENNETE

    En

    ce

    qui

    concerne

    les

    institutions

    :





    Nous tenons à réaffirmer notre volonté de préserver les acquis de la démocratie

    sénégalaise, dont l’approfondissement passe par une meilleure appropriation de ses

    fondamentaux par les populations.



    À cet effet, la Constitution doit être connue du peuple. C’est pourquoi elle doit avoir

    des versions en langues nationales, notamment pour être accessible à tous les citoyens,

    qui en sont les gardiens.



    Pour garantir sa nécessaire stabilité, la Constitution doit :

    -indiquer clairement les domaines qui ne peuvent pas faire l’objet de

    révision ;

    -identifier les domaines de révision soumis obligatoirement au

    référendum ;

    -définir le domaine de compétence des institutions avec une séparation et

    un équilibre entre les différents pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire.



    Les différents pouvoirs doivent être bien équilibrés, et jouer leur rôle avec l'autonomie

    suffisante pour exercer pleinement leurs missions. C’est pourquoi notre action

    commune visera à promouvoir la réforme des institutions selon les principes ci-

    dessous énoncés :





    Mettre un terme, d’une part, à la tendance à la concentration excessive des

    pouvoirs à la présidence de la République notée à la suite de la crise de 1962

    et qui s’est accentuée depuis l’alternance, en l’an 2000 et, d’autre part, à toute

    immixtion du Président de la République dans le fonctionnement du législatif

    et du judiciaire. L’exécutif dans son ensemble doit s’abstenir de toute

    interférence dans le fonctionnement normal de la justice.



    Le Président de la République sera dorénavant passible de poursuites

    judiciaires pour des délits caractérisés commis dans l’exercice de ses fonctions.



    Le Président de la République ne peut être ni chef de parti politique ni

    membre d’une quelconque association durant l’exercice de ses fonctions.



    À la fin de son mandat, un membre de la famille du Président de la

    République au premier degré (conjoint, ascendant, descendant, collatéraux, au

    premier degré) ne pourra pas lui succéder immédiatement.

    4









    Le gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale de la

    formulation et de l’exécution de la politique de la Nation.



    L’Assemblée nationale devient le lieu d’impulsion de la vie politique, avec des

    députés porteurs d'une éthique compatible avec les exigences de la démocratie

    et de celles de leur charge. Elle dispose des moyens de contrôler l’action du

    gouvernement.



    Le cumul de mandats et le nombre de mandats successifs sont strictement

    limités pour toutes les fonctions électives.



    Concernant le pouvoir judiciaire, il sera créé une Cour constitutionnelle qui

    sera le garant de la démocratie et le juge de la conformité des lois. Ses

    domaines de compétence recouvrent notamment les contentieux nés des

    élections. Son Président dirigera le Conseil supérieur de la Magistrature chargé

    de gérer la carrière des magistrats du siège et du parquet. La Cour

    constitutionnelle peut être saisie par les citoyens, selon des procédures fixées

    par une Loi.



    La lutte contre la corruption sera au coeur des politiques publiques.



    Le Président de la République, le Premier Ministre, les membres du

    Gouvernement, les directeurs nationaux, les directeurs des entreprises

    publiques de même que tout gestionnaire de biens public sont tenus de faire

    une déclaration de patrimoine en début et en fin de mandat.



    La taille du gouvernement est déterminée en tenant compte essentiellement

    de critères d’efficience. Elle sera réduite au strict minimum compatible avec

    les moyens de l’État.



    Ayant mesuré l’importance d’une administration publique républicaine, notamment

    pour un environnement propice au développement, à l’investissement, etc.,

    nous nous engageons à promouvoir les mesures suivantes pour une refondation et

    une redynamisation de l’Administration publique :



    -Améliorer sensiblement la lisibilité des procédures pour le citoyen de base, en

    particulier dans les langues nationales.



    -Établir un système d’incompatibilité pour éviter l’implication partisane des

    hauts fonctionnaires dans les activités politiques.



    -Instituer l’appel à candidature pour certains postes de la haute fonction

    publique et du secteur parapublic.



    -Consacrer un système légal et équitable d’accès à l’information, garanti par

    l’administration aux citoyens, aux acteurs politiques, économiques et sociaux.



    -Créer un organe indépendant de lutte contre la corruption avec des pouvoirs

    de saisine directe des tribunaux et un système de répression efficace.



    -Assurer l’octroi des marchés publics dans des conditions de parfaite et équité

    de transparence totale.





    Des actions vigoureuses seront menées pour renforcer les capacités d’analyse

    dans l’administration centrale.



    Par ailleurs, des mesures fermes seront prises pour assurer une stabilité

    5







    suffisante aux services et directions ministérielles et promouvoir la cohérence

    de l’action publique.



    En outre,





    les corps de contrôle sont indépendants de l’Exécutif et du législatif; ils

    encadrent l’action publique, y compris les services rattachés à la Présidence de

    la République. Ils doivent jouer leur rôle de manière transparente ;



    le renforcement de l’efficacité des corps de contrôle fera partie des premières

    priorités du pouvoir central.

    En ce qui concerne la gouvernance locale il faudra :





    définir un cadre pour une politique de développement durable et une

    gouvernance de proximité, afin de mieux répondre aux besoins des

    populations et aux exigences du développement ;



    renforcer les capacités et l’autonomie des collectivités locales pour leur

    permettre de s’orienter efficacement vers le développement local et la

    promotion de la démocratie à la base.

    Par ailleurs,

    -nous réaffirmons la neutralité de l’État dans les affaires confessionnelles

    et son équidistance par rapport aux instances religieuses ;



    -nous reconnaissons que le pouvoir spirituel ne doit pas exercer son

    emprise sur les pouvoirs politique, civil et administratif et, inversement, le

    pouvoir temporel doit s’abstenir d’intervenir dans le fonctionnement du

    pouvoir spirituel ;



    -nous rappelons le devoir de garantir la liberté de conscience et le droit

    d’exprimer ses convictions ; il ne doit y avoir ni privilège ni discrimination

    découlant d’une appartenance ou non à une confrérie ou à une

    confession ;



    -nous convenons que l’État a le devoir d’assister toutes les institutions

    religieuses de manière transparente, sans discrimination aucune, dans des

    conditions déterminées par la Loi et dans le strict souci de préserver et de

    garantir la paix sociale et l’unité nationale.



    En

    ce

    qui

    concerne

    la

    garantie

    des

    libertés

    individuelles

    et

    collectives,

    nous

    nous engageons à oeuvrer à :





    l’institution d’un Juge des libertés chargé notamment de contrôler l’exercice

    des libertés reconnues et de lutter contre les abus, en particulier en matière de

    garde à vue et de détention préventive ;



    la possibilité pour les citoyens de saisir la Cour constitutionnelle ;



    promouvoir, garantir et réguler la liberté de la presse dans le cadre d’une pluralité

    médiatique qui renforce la démocratie et le caractère unitaire de la nation. Cet

    engagement suppose l’exigence d’un respect des codes de déontologie par les

    professionnels de l’information et de la Communication.



    Garantir un accès équitable aux médias du service public

    Nous sommes résolus à agir de sorte que les droits humains (économiques, sociaux,

    politiques) reconnus soient effectivement appliqués à tous les membres de la société,

    en particulier les plus vulnérables (et notamment les personnes du troisième âge, les



    6







    femmes, les jeunes, les handicapés, les enfants de la rue…).



    V.

    GOUVERNANCE

    POLITIQUE

    Nous

    reconnaissons

    le

    droit

    au

    peuple

    d’user

    de

    la

    pétition

    pour

    provoquer

    un

    référendum

    sur

    des

    questions

    d’intérêt

    national





    En

    ce

    qui

    concerne

    le

    système

    électoral,





    nous reconnaissons comme cruciale l’organisation, sur des bases solides, d’élections

    libres transparentes et, à cet effet, la nécessité de la création d’un

    organe

    indépendant

    ayant

    les

    prérogatives

    et

    les

    moyens

    voulus,

    pour

    conduire

    le

    processus

    électoral

    du début à la fin. En conséquence, le rôle du ministère de

    l’intérieur dans le système électoral et dans la gestion au quotidien des partis politiques

    sera redéfini.



    L’accent sera mis sur :





    la fiabilité de l’état civil (notamment par sa numérisation),



    la fiabilité et la transparence du « fichier électoral » numérisé ;



    la généralisation de la candidature indépendante à tout type

    d’élection ;



    un mode de scrutin équitable.

    En

    ce

    qui

    concerne

    les

    partis

    politiques,





    nous reconnaissons la nécessité de rationaliser les critères de leur création, sur la base

    d’une double exigence de viabilité et de seuil de représentativité.



    Nous estimons qu’il est urgent d’adopter une législation relative au financement des

    partis politiques et des campagnes électorales. Celle-ci devra définir des règles et

    mécanismes permettant de garantir que le financement des partis politiques et des

    campagnes électorales se fasse avec équité et transparence.



    Nous invitons les organisations politiques à veiller au respect scrupuleux des normes

    démocratiques dans leur fonctionnement et à l’éducation citoyenne de leurs membres.



    Nous

    convenons

    qu’un

    code

    de

    déontologie,

    élaboré

    de

    façon

    consensuelle,





    doit servir de référence à toute personne qui aspire à se faire élire, et par lequel elle

    s’engage à respecter et à promouvoir l’éthique du bien commun et le respect des

    valeurs et des principes fondamentaux de la Société et de la république.



    VI.

    GOUVERNANCE

    ECONOMIQUE

    ET

    ENVIRONNEMENTALE

    La démarche républicaine reposant sur une forte mobilisation

    du

    capital

    humain,

    intellectuel,

    culturel

    et

    social,

    il importe de promouvoir la responsabilité, la

    7







    rigueur

    la transparence, la participation

    ; à cet effet, il sera érigé

    en

    règle

    de

    conduite

    la

    concertation

    entre

    les

    acteurs

    économiques,

    les

    usagers

    et

    l’État

    dans

    la

    conception,

    la

    mise

    en

    oeuvre

    et

    l’évaluation

    des

    politiques

    publiques.





    L’État

    va

    jouer

    un

    rôle

    moteur

    dans

    le

    développement

    économique

    et

    social.

    Il

    fera

    de

    la

    création

    des

    richesses

    et

    de

    la

    lutte

    contre

    les

    inégalités

    sociales

    un

    axe

    majeur

    de

    ses

    interventions.

    La

    définition

    des

    politiques

    publiques

    prendra

    appui

    sur

    les

    projets de

    réforme, de transformation et de moralisation de la société énoncés

    dans

    le

    rapport

    des

    Assises

    nationales.

    L’action

    de

    l’État

    sera

    soutenue

    par

    une

    vision

    stratégique

    qui

    ne

    se

    réduira

    pas

    à

    la

    seule

    «

    lutte

    contre

    la

    pauvreté

    ».

    L’État définira et mettra en oeuvre un ambitieux projet économique,

    environnemental et social sur la base des résultats des Assises nationales.

    La planification et la prospective en tant qu’outils de développement endogène

    seront revalorisées.

    . Pour des politiques économiques qui valorisent les acteurs nationaux, favorisent une

    création de richesses soutenue et une croissance économique mieux répartie, un partage plus

    équitable des fruits de la croissance,

    nous nous engageons à promouvoir les réformes nécessaires dans les politiques

    économiques,



    · en particulier, afin de passer radicalement du modèle économique

    actuel qui maintient le Sénégal dans le statut d’exutoire des surproductions

    agricoles et des produits manufacturés des pays extérieurs, à une

    modernisation de l’agriculture et une industrialisation tournées vers

    l’amélioration du niveau de vie des populations et la préservation de

    l’environnement;

    · nous soutenons le renforcement de partenariats entre le secteur

    public et le secteur privé en responsabilisant le privé, les organisations

    paysannes et syndicales, etc.

    · nous nous engageons à entreprendre toutes les réformes nécessaires

    pour atteindre les objectifs de croissance et favoriser l’accès des populations

    aux biens et services:

    · nous ferons de l’amélioration du climat des affaires une priorité de

    premier rang, en même temps que nous favoriserons le renforcement et le

    développement des PME-PMI.

    Il importe de diversifier les sources et la production d’énergie

    de façon à en

    rationaliser l’utilisation en fonction des coûts de l’approvisionnement, du prix et de

    l’intensité énergétique des activités.



    8







    Les contrats de prospection, d’exploitation

    minière, toute concession du sol ou du

    sous-sol doivent être portés à la connaissance du public. Ils doivent répondre aux

    critères de transparence, de respect de l’environnement et de prise en charge des

    intérêts des populations locales, ainsi que de préservation des intérêts des générations

    futures).



    Les réformes devraient concerner également :





    La fiscalité, pour favoriser la production et l’emploi.



    Le foncier (notamment pour harmoniser les statuts fonciers pour mettre la terre au

    service du développement et assurer l’équité dans son appropriation).



    La diaspora, pour son intégration dans les stratégies de développement économique

    et social.

    De telles réformes conduiront au développement de l’emploi des jeunes.



    Par ailleurs, nous nous engageons à :





    promouvoir des dispositions permettant le relèvement substantiel des taux de

    financement de l’économie nationale par les banques en particulier dans les

    secteurs agricole, industriel, de l’artisanat et des services ;



    soutenir la mutation du système bancaire pour qu’il accompagne les réformes

    proposées, en particulier par une politique de baisse des taux d’intérêt réels et en

    assurant un financement à moyen et long terme de la production nationale ;



    encourager le développement de systèmes alternatifs de financements tels que

    ceux de la Finance Islamique ou de la finance solidaire.

    L’État luttera de manière vigoureuse contre les narcotrafiquants et le blanchiment

    d’argent.





    Pour des modèles et options économiques tournés vers la satisfaction des besoins des

    populations et privilégiant le patriotisme économique,

    nous nous engageons à oeuvrer pour :



    -redéfinir le système de priorités en matière de dépenses publiques, en fixant

    des parts maximales pour les dépenses des autorités et organes de la

    République ;



    -déterminer une part minimale du budget de fonctionnement destinée à la

    recherche-développement scientifique et technologique, et de ceux des

    secteurs de l’agriculture, de l’éducation et de la santé ;



    -impliquer l’Assemblée nationale, le secteur privé et les travailleurs dans le

    processus de définition des programmes sectoriels et l’utilisation des

    ressources, y compris celles afférentes à la réduction de la dette.



    -faire de la commande publique un des leviers principaux de la promotion du

    secteur privé national (PME, PMI, artisanat).



    9







    10

    En ce qui concerne le développement durable, il s’agit :

    · d’inverser les tendances lourdes relatives à la réduction des ressources

    naturelles et de la biodiversité et à la dégradation des milieux et cadres de vie,

    en vue d’assurer à la société un environnement sain, productif, et d’améliorer

    les conditions de vie et de travail des populations ;

    · d’encourager le secteur privé à être plus respectueux et soucieux du

    développement durable et à contribuer au respect de l'éthique dans la gestion

    des affaires, de même que dans l’application de la législation du travail. Par

    ailleurs, il est invité à investir dans le domaine de l’environnement et du

    développement durable.

     Pour un aménagement du territoire pertinent aux plans économique et social,

    équilibré et articulé aux espaces voisins, il importe de :

     mener un dialogue objectif et bien informé permettant de :

    ¦ prendre en compte l’équilibre au plan national et l’équité en veillant

    notamment à ce que toutes les villes, les zones rurales et les régions

    du Sénégal soient traitées de façon égale ;

    ¦ bâtir des consensus forts pour reconfigurer le découpage territorial,

    organiser les synergies selon les potentiels de développement et

    rechercher les complémentarités avec les voisins immédiats et la sousrégion;

     rationaliser l’implantation des équipements sociaux de base

    (administration, santé, éducation, hydraulique etc.), de manière à en faire

    bénéficier toutes les populations.

    VII. GOUVERNANCE SOCIALE

    En ce qui concerne l’Éducation, il s’agira de :

    · refonder, à la suite d’une large concertation nationale, le système éducatif, à

    tous les niveaux, afin qu’il réponde à l’exigence de qualité, à nos valeurs

    humaines, sociales, spirituelles, aux besoins du développement économique et

    social et à la nécessité de former des citoyens animés d’un haut degré de sens

    moral et de probité et suffisamment dotés d’un esprit scientifique et d’une

    forte imprégnation de connaissances technologiques ;

    · réorganiser les structures chargées de la mise en oeuvre de la politique

    gouvernementale, notamment avec un ministère unique chargé de

    l’Education ;

    · réduire les disparités importantes entre les zones urbaines et rurales et à

    l’intérieur des zones urbaines. Mener des actions décisives pour diminuer les

    taux de redoublement et le chômage des diplômés qui a atteint des

    proportions importantes ;





    réduire de manière décisive l’inégalité des chances devant l’instruction, qui

    s’opère à un double niveau : exclusion des enfants qui ne peuvent pas accéder

    à l’École, mais aussi persistance et développement d’une école à deux vitesses.

    En ce qui concerne la santé,

    les ruptures salvatrices consistent à :







    entreprendre une évaluation exhaustive du système de santé afin de lutter

    efficacement contre les endémies et épidémies et de permettre l’accès de tous

    aux soins de santé en particulier des populations les plus défavorisées ;



    promouvoir l’équité dans l’affectation des ressources publiques entre les

    différentes régions du pays;



    réorganiser la pyramide sanitaire au niveau national en vue de rééquilibrer la

    distribution des personnels et infrastructures entre les différentes régions ;



    repenser la hiérarchie des priorités dans l’allocation des ressources publiques

    mettant l’accent sur la prévention primaire.

    En résumé, il s’agit de réduire de manière décisive les mécanismes inégalitaires

    devant la maladie.



    Pour la

    sécurité

    sociale, il s’agira :





    d’oeuvrer à ce que les institutions publiques et privées en charge de ce

    domaine élargissent l'accès du plus grand nombre à leurs prestations ;



    d’organiser en urgence la prise en charge de la protection sociale des

    catégories de travailleurs exclues du système (en particulier artisans,

    agriculteurs, pasteurs, pêcheurs, artistes musiciens, marchands ambulants,

    etc.).

    Nous nous engageons à promouvoir les concertations et dialogues nécessaires pour

    que ces réformes reposent sur des consensus forts.

    Par ailleurs,







    Pour favoriser l’éclosion d’un nouveau type d’homme et de citoyen,

    l’école et les parents doivent conjuguer leurs efforts afin de former des citoyens

    bien préparés à la vie en société. À cet effet, tous les acteurs nationaux doivent

    contribuer à consolider l’unité nationale et le développement en faisant de l’École

    (au sens large) un

    espace

    d’apprentissage

    et

    d’éducation

    à

    la

    conscience

    citoyenne

    responsable, solidaire et engagée.



    En ce qui concerne la culture, nous oeuvrerons pour que :





    les valeurs sociales et civiques imprègnent le corps social,



    les déséquilibres entre les différentes aires géoculturelles en matière

    d'infrastructures et de promotion des activités culturelles soient

    surmontés,



    la création d’industries culturelles soit intensifiée,



    les droits à la propriété intellectuelle et artistique soient effectivement

    assurés.

    11







    Dans le domaine du dialogue

    social

    et

    de

    la

    culture

    du

    consensus,

    nous

    nous

    efforcerons

    :







    de favoriser le dialogue social et le consensus entre les acteurs sociaux

    comme mode de prévention et de règlement des conflits et

    d’élaboration des politiques de développement.



    d’oeuvrer à l’avènement de la paix et de la concorde en Casamance. À

    cet effet, il s’agira de mobiliser toutes les régions afin d’en faire une

    priorité nationale et de promouvoir une large concertation permettant

    de définir une approche inclusive culturelle, politique et

    socioéconomique.

    En ce qui concerne les sports, il s’agit de :





    promouvoir le sport pour la santé ;



    renforcer le développement du sport à l’école comme élément de

    base de la politique sportive ;



    favoriser le développement d’infrastructures dans toutes les régions ;



    réguler les relations entre l’État et les fédérations des différentes

    disciplines

    Une

    bonne

    gouvernance

    exige

    des

    hommes

    et

    des

    femmes

    de

    qualité,

    imbus

    de

    valeurs

    morales,

    ayant

    le

    sens

    de

    l’État,

    de

    la

    justice

    et

    de

    l’équité.

    Elle

    exige

    des

    citoyens

    une

    prise

    de

    conscience

    qu’ils

    ont

    certes

    des

    droits

    mais

    également

    des

    devoirs

    envers

    leur

    pays.





    Nous nous engageons à :



    . nous mobiliser pour soutenir et accompagner :

    -

    la société civile citoyenne afin qu’elle :







    assume davantage son rôle par une contribution de qualité à l'élaboration, au

    suivi et à l'évaluation des politiques publiques;



    veille sur les acquis démocratiques et constitue un bouclier contre toute

    modification arbitraire des règles et toute instrumentalisation des pouvoirs

    exécutif, législatif ou judiciaire

    Nous invitons les organisations qui la composent à veiller au respect scrupuleux de la

    bonne gouvernance associative, en particulier à l’application de leurs textes et

    règlements internes et à l’éducation citoyenne de leurs membres.



    · promouvoir la création d’un système citoyen de veille et d’alerte en

    matière d’éthique et de valeurs.

    Nous invitons les institutions religieuses et leurs leaders à jouer un rôle positif dans le

    développement, la solidarité et la cohésion sociale, à oeuvrer à la bonne coexistence

    entre toutes les religions et confessions.



    12







    VIII.

    UNE

    DIASPORA

    ORGANISEE

    ET

    PARTIE

    INTEGRANTE

    DE

    LA

    NATION

    Nous nous efforcerons de faire aboutir les innovations suivantes :

    -La réorganisation et le renforcement de la représentation des Sénégalais de

    l’extérieur à l’Assemblée nationale.

    -La création d’une Assemblée Consultative des Sénégalais de l’extérieur en vue

    d’assurer la défense des intérêts des émigrés et de participer à la renégociation

    des conventions relatives à la protection sociale des ayants droit et les

    conditions de versement des pensions de retraite.



    -La création des Maisons des Sénégalais de l’extérieur, espace de rencontre et

    de regroupement de la communauté sénégalaise.

    -Faciliter la réinsertion des émigrés désireux de revenir au pays ainsi que leur

    participation active au développement.



    -Le recours constant aux compétences et à l’expérience de ses membres pour

    participer activement au développement et à la mise en oeuvre des politiques

    publiques et de toutes stratégies et actions relatives du développement

    économique (expertises, transferts de fonds….).



    IX.POLITIQUEEXTERIEUREETINTEGRATIONAFRICAINE



    Pour une politique étrangère souveraine donnant la priorité à l’harmonisation de nos

    relations avec les pays voisins et à l’intégration sous-régionale et continentale



    Pour une intégration africaine bâtie sur le renforcement des liens et des échanges

    entre peuples et pays africains

    Prenant conscience de la nécessité de renforcer la stabilité régionale et internationale

    qui doit guider notre politique extérieure, tout particulièrement dans notre voisinage

    immédiat, nous nous engageons :





    à promouvoir des alliances dynamiques avec nos voisins frontaliers,

    fondées sur les intérêts des populations et l’exigence de paix pour un

    développement durable ;



    à contribuer à la recherche d’une concertation permanente avec les

    pays africains pour renforcer la solidarité, la complémentarité et l’unité face

    aux autres blocs constitués ou émergents ;



    à oeuvrer à la démocratisation des organisations internationales afin

    qu’elles jouent leur rôle dans la promotion de la justice, la paix et la sécurité

    au niveau international.

    En ce qui concerne la monnaie :



    Nous nous engageons à oeuvrer à la promotion de politiques monétaires



    13







    conformes aux exigences de notre développement économique et social.



    Par ailleurs, nous nous engageons, en favorisant des politiques nationales

    monétaires et budgétaires vertueuses et convergentes, à oeuvrer

    à

    l’accélération

    du

    processus

    de

    création

    d’une

    monnaie

    sous-régionale

    unique,

    stable

    et

    crédible,

    dans

    le

    cadre

    de

    la

    CEDEAO.





    En ce qui concerne les infrastructures :



    Nous nous engageons à promouvoir l’accélération de la réalisation de réseaux

    de communication entre les différentes régions du pays (transports, énergie,

    télécommunications, etc.) et à assurer l’entretien constant de l’existant.



    X.

    SUIVI

    DES

    ENGAGEMENTS

    L’initiative, le processus et les conclusions des Assises nationales sont désormais le

    patrimoine du peuple sénégalais.



    Un comité de suivi sera mis en place pour permettre à chacune des parties prenantes,

    aux citoyens et citoyennes de manière générale, de suivre et d’apprécier le respect de la

    Charte par les personnes, organisations ou institutions qui se seront engagés dans ce

    sens.



    Chaque partie prenante, à quelque niveau de responsabilité où elle se trouve

    impliquée, devra faire montre d’attitudes et de comportements compatibles avec les

    principes, valeurs, règles et mesures contenus dans la présente charte.



    Le comité de suivi veillera au respect scrupuleux des principes et règles définis dans la

    Charte et fera une évaluation périodique de leur mise en oeuvre.



    Adopté par l’Assemblée Générale des Parties Prenantes à Dakar le 16 mai 2009



    Le Président des Assisses Nationales



    Amadou Mahtar MBOW



    14







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    Auteur

    @catholique Bi

    En Mars, 2012 (00:14 AM)
    STP TAPE SA SUR YOUTUBE ET TU REGADE : Ahmed Deedat VS James Swaggart - La Bible est elle la parole de Dieu?
    Top Banner
    Auteur

    Le Chinois

    En Mars, 2012 (18:52 PM)
    Le "chinois" a encore frappé.

    Regardez ses traits, il dois avoir des origines asiatiques, d'ou son aversion pour les etrangers, histoire de mieux se faire accepter par les francais de souche :down:  :down:  :down:  :down:  :down: 
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    Auteur

    .....

    En Mars, 2012 (19:02 PM)
    Il n'ya rien de plus malheureux que de voir un politicien qui utilise un discours de ce genre a des fins personnels(lui ou son parti)Il raconte des conneries et il le sait tres bien
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    Auteur

    Seven

    En Mars, 2012 (19:14 PM)
    LE PRESIDENT FRANçAIS NIKOLADIS BOGDAN SARKOZY LE GITAN EST UN FRUSTE IL A HONTE DE SES ORIGINES VOILA POURQUOI IL S'ATTAQUE A SES SEMBLABLES GITANS
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    Auteur

    Nobody

    En Mars, 2012 (09:15 AM)
    Ce GC ( Gueant Claude ou Gros Cu , c'est selon ) fait vraiment pitié ; la France , cette grande nation , mérite vraiment mieux que celà comme ministre . C'est triste ; les problèmes de la France sont autrement plus graves .
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