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Recomposition de la chambre correctionnelle : De nouvelles têtes pour gérer le dossier de la corruption

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Recomposition de la chambre correctionnelle : De nouvelles têtes pour gérer le dossier de la corruption
Les juges en charge du dossier à la chambre correctionnelle du tribunal régional suspendus, il fallait pourvoir au remplacement des titulaires. Ce qui est fait depuis hier où l'assemblée générale a porté son choix sur Bassirou Ndiaye. Vraisemblablement, l'affaire par laquelle tout est arrivé, servira de baptême de feu au promu.

L'assemblée générale annuelle du tribunal régional de Dakar s'est tenue hier au Bloc des Madeleines. Cette réunion de l'instance chargée de l'organisation interne du travail a été l'occasion pour les autorités de cette juridiction de plancher sur la composition des différentes chambres et le dispatching des dossiers entre celles-ci. Et contexte de crise oblige, il fallait naturellement recomposer la chambre correctionnelle démantelée par le scandale de corruption qui mine actuellement l'institution judiciaire. Ainsi, l'on retiendra que le juge Bassirou Ndiaye a été officiellement désigné comme le remplaçant du président Lamothe, actuellement interdit d'exercer ses fonctions pour cause d'enquête de l'inspection de l'Administration de la justice.

L'héritier du très sensible dossier Momar War Seck, a, longtemps officié à Sédhiou, avant d'être affecté à Dakar lors du dernier mouvement qu'a connu la magistrature. Ce ne sera donc plus l'intérimaire Massamba Sène - pour cause de sa jeunesse et de son inexpérience - qui tranchera le dossier qui a valu à la magistrature les turbulences qu'elle traverse par ces temps qui courent.

Le procès des corrupteurs non magistrats sera le baptême de feu du juge Bassirou Ndiaye même si le verdict d'une telle audience correctionnelle ne fait l'ombre d'aucun doute au moment où des voix s'étonnent gravement du ‘quasi-oubli’ dont Momar War Seck et ses acolytes font l'objet dans la gestion du dossier de la corruption. Ces prévenus dont l'initiative de corruption active envers l'avocate générale Aminata Mbaye a déclenché la crise, risquent en effet jusqu'aux peines afflictives et infamantes prévues par l'article 383 du Code pénal qui prévoit et réprime le délit d'abus de confiance. Une sanction suprême, plus connue sous le vocable de ‘dégradation civique’ qui ne préjudicie en rien aux peines d'emprisonnement ferme prévues par le même texte répressif. Quoique du côté de Thémis on se refuse, pour des raisons d'éthique et de déontologie, à faire le lien entre les deux affaires, on ne se fait guère d'illusion quant au sort ‘scellé de lui-même’ de l'oncle indélicat de Mouhamet Guèye, l'immigré malheureux.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Allons Y Molo

    En Octobre, 2010 (18:37 PM)
    --
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