La Cour suprême des États-Unis a suspendu mercredi l'exécution de trois condamnés à mort de l'Oklahoma, dont la plainte contre la procédure d'injection létale en vigueur doit être examinée fin avril.
La première exécution, celle de Richard Glossip, était prévue jeudi soir en Oklahoma par l'injection d'un cocktail de trois produits dont le midazolam. La plus haute juridiction du pays s'est saisie vendredi dernier de la controverse sur l'injection létale avec ce produit, un barbiturique qui avait été utilisé avec d'autres produits au cours de trois exécutions accompagnées de souffrances.
Elle avait accepté d'examiner le recours de trois condamnés à mort de l'Oklahoma, après avoir laissé exécuter un quatrième plaignant la semaine précédente, mais n'avait pas dit ce qu'il adviendrait des trois autres.
Dans une brève décision, rendue mercredi, la haute Cour ordonne de "surseoir aux exécutions des plaignants utilisant du midazolam en attendant une disposition finale dans cette affaire".
L'Oklahoma lui-même avait demandé que ces trois exécutions soient suspendues tant que la Cour suprême n'a pas statué. Elle devrait le faire au cours des deux dernières semaines d'avril pour une décision fin juin. Son arrêt est susceptible d'avoir un impact sur toutes les exécutions au midazolam.
2 Commentaires
Jo
En Janvier, 2015 (11:08 AM)@jo
En Janvier, 2015 (11:45 AM)Voyant où tu veux en venir, ici il s'agit de lois humaines donc imparfaites, alors que pour l'autre c'est un soit-disant dieu qui en est à l'origine.
Hormis le fait que dans le second la mort est obtenue par lapidation ou décapitation donc barbare, ici au moins elle se fait par injection, au moins plus humain que le premier.
En conclusion, la loi prétendument divine est moins réfléchie et plus barbare que celle humaine.
En un mot la première n'a rien de divin, mais est bien humaine et vu qu'elle est apparue depuis des siecles, elle est donc plus archaique et plus barbare que celle des USA.
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