
L’entente syndicale SYTJUST–UNTJ a réaffirmé, ce dimanche 6 juillet, sa disponibilité à poursuivre le dialogue avec le gouvernement sénégalais, pour trouver une issue à la crise qui paralyse le fonctionnement des cours et tribunaux.
Dans un communiqué rendu public, le collectif syndical précise n’avoir « jamais rompu le dialogue » et reste prêt à répondre à toute invitation du ministre de la Fonction publique ou de celui de la Justice.
Toutefois, l’entente a exprimé sa vive préoccupation, à la suite des propos tenus par le ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, lors d’une émission télévisée. Selon elle, ces déclarations traduisent un « manque de souci manifeste de la vérité des faits à l’origine de la crise » et une « lecture excessivement rigide des textes réglementaires », jugée déconnectée des exigences de paix sociale et de stabilité institutionnelle.
Le collectif dénonce également l’attitude d’une partie de l’administration de la Fonction publique qu’il accuse de s’opposer systématiquement à la mise en œuvre des acquis statutaires des travailleurs de la justice, en s’appuyant sur des interprétations restrictives de la législation.
Dans son communiqué, l’entente rappelle que le Conseil des ministres du 25 juillet 2018 avait bel et bien adopté un projet de décret modifiant le décret n°2010-707 du 10 juin 2010 relatif à l’organisation et au fonctionnement du Centre de formation judiciaire ; un projet de décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice. Ces textes, souligne-t-elle, figurent dans le communiqué officiel du Conseil des ministres disponible dans la presse nationale.
L’entente reproche ainsi au ministre de la Fonction publique de « nier sans fondement leur existence », alors que des accusations de substitution frauduleuse ont été soulevées par le collectif.
Par ailleurs, le SYTJUST–UNTJ déplore la vision selon laquelle « seuls les écrits peuvent faire foi » en droit ou en matière syndicale, qualifiant cette posture de « réductrice et juridiquement contestable ».
Face à la persistance de la crise, le collectif en appelle à un arbitrage au plus haut sommet de l’État. Il invite le président de la République et le Premier ministre à se saisir personnellement du dossier, afin de garantir un règlement impartial et durable.
Selon l’entente, un tel engagement est indispensable pour éviter une aggravation de la crise, qui menace la continuité du service public de la justice au détriment de l’ensemble de la nation.
10 Commentaires
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il y a 1 semaine (20:10 PM)Hé!
il y a 1 semaine (20:27 PM)Sangomar
il y a 1 semaine (19:35 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (19:44 PM)Donc, nous sommes en droit de réclamer l'alignement ou le glissement d'hierarchie.
Mieux la plupart des greffiers sont diplômés en droit. Maitrise, DEA et même des docteur
.
Juste qu'ils veulent faire carrière au greffe.
Paco
il y a 1 semaine (19:45 PM)Anonyme
il y a 1 semaine (20:30 PM)Reply_moh Fallauthor
il y a 1 semaine (20:44 PM)Mbegnaba
il y a 1 semaine (21:23 PM)Vous postez votre article et vous inondez le site de vos commentaires.
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il y a 1 semaine (22:08 PM)Participer à la Discussion