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PRESSE-REVUE: Les questions sécuritaires font la Une des quotidiens

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PRESSE-REVUE: Les questions sécuritaires font la Une des quotidiens

Les défis sécuritaires auxquels le Sénégal fait face, à cause de la menace djihadiste, sont en exergue dans la livraison de mercredi des quotidiens sénégalais dont certains titres continuent d’évoquer la traque des biens supposés mal acquis.''Mille agents de police seront recrutés en juillet’’, annonce le quotidien Le Soleil citant le ministre de l’Intérieur, le général Pathé Seck. Le gouvernement, a-t-il dit, ‘’a renforcé le dispositif de sécurité pour faire face à la criminalité et aux menaces terroristes’’. Pour ce faire, le Sénégal a mis en place un plan dénommé ‘’Karangué’’, précise Walfadjri. D’une durée de trois mois, ce plan soutenu par la France va consister selon ce journal en des actions menées en amont par la direction de la police de l’air et des frontières, en collaboration avec celle chargée de la surveillance du territoire. Pourtant, même si les autorités sénégalaises prennent ‘’au sérieux la menace terroriste qui s’est aggravée depuis que les djihadistes ont été cassés du Nord-Mali’’, le quotidien Walfadjri note à sa une que ‘’Le tout sécuritaire crée la psychose’’. Le Populaire livre pour sa part ‘’Les chiffres de la peur’’. Le journal, citant le ministre de l’Intérieur, rapporte 70.000 individus ont été interpellés au cours de cette année, parmi eux 12.750 ont été déférés. De même, 295 bandes de voleurs à main armée et 113 groupes de cambrioleurs ont été démantelées, indique le même journal. ‘’Ce sont des chiffres qui renseignent à suffisance sur l’état de la délinquance au Sénégal et le travail de nos forces de sécurité (…)’’, commente Le Populaire. A côté de ce sujet, la traque des biens supposés mal acquis continue de s’imposer aux quotidiens dont de nombreux titres reviennent sur cette question, notamment en partant du placement sous administration provisoire de certaines sociétés supposées appartenir à Wade, l’un des principaux responsables de l’ancien régime visés par la traque des biens ‘’mal acquis’’. La Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) ‘’s’apprête à fouiller chez Wade, annonce ainsi La Tribune. ‘’Au-delà des commissions rogatoires qui ont pour but de consolider les termes de l’accusation qui valent à Karim Wade et à certains de ses proches d’être placés sous mandant de dépôt, les juges ont repris la société ABS, supposée appartenir à Karim Wade, pour la confier au cabinet Bécaye Sène’’, explique ce quotidien. ‘’Canal Info News et le groupe CD Média qui édite +Le Pays au quotidien+ et met en ligne le site +Le Sénégalais.net+, vont devoir se passer de leur patrimoine que les juges Cheikh Bèye et ses assesseurs ont décidé de saisir’’, ajoute-t-il. ‘’Du pas bon pour Karim et Wade’’, résume Libération en placardant à sa une photo grandeur nature de l’ancien président de la République à côté d’une autre en médaillon de son fils, inculpé pour enrichissement illicite présumé portant sur quelque 700 milliards de francs CFA. ‘’À côté de Dakar Port Limited, la commission d‘instruction, de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a aussi placé sous administration provisoire ABS Sénégal, +confié+ désormais au cabinet Bécaye Sène. Dans la foulée, deux comptes de Karim Wade ouverts à l’étranger ont été bloqués’’, écrit Libération, confirmant le quotidien cité précédemment. ‘’En affirmant, en juin 2011, que le président d’alors, Me Abdoulaye Wade, avait puisé dans ses fonds politiques 1,2 milliard de FCFA pour acheter auprès du nommé Cheikh Amadou Amar un terrain aux Almadies, la présidence de la République disait tout sauf la vérité’’, ajoute par ailleurs Libération, au sujet de Wade-père. ‘’Et c’est l’Inspection générale d’Etat (IGE) qui a dévoilé le mensonge enfoui dans les dossiers obscurs du Festival mondial des arts nègres (FESMAN)’’, poursuit-il. Toujours est-il que Enquête rapporte que le sultan Ahmed Bin Sulayem, patron de Dubaï Port World, ‘’est dans tous ses états, ulcéré et abasourdi par la décision de la, justice sénégalaise de (placer) DPW Dakar sous administration provisoire, alors qu’il lui avait déjà attesté sur l’honneur que la filiale dakaroise de sa société n’était pas une propriété de Karim Wade’’. Selon L’As, relayant un point de vue des conseils de Karim Wade, la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) ‘’risque de se retrouver dans l’impasse’’, en décidant de mettre sous administration provisoires des sociétés supposées appartenir à leur client. Soit l’Etat ‘’fonce et maintient la mesure contre DP World et dans ce cas nous allons droit vers un incident diplomatique avec Dubaï, sans parler des problèmes d’investissements, soit il recule et ce sera l’aveu au grand jour que le dossier Karim Wade est bidon’’, écrit ce journal en citant un conseil de l’ancien ministre d’Etat. Pour ce qui concerne Oumar Sarr, ‘’il ne peut pas être inquiété parce que son affaire est jugée délicate’’, écrit L’Observateur, en parlant du voyage en Mauritanie du coordonnateur national du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), alors qu’il était sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire en même temps que d’autres responsables de son parti visés par la traque des biens supposés mal acquis. Direct Info parle de la conférence de presse que l’ancien ministre de la Justice Cheikh Tidiane Sy va animer jeudi, sur la traque des biens dits mal acquis. ‘’La présidence (de la République) redoute un grand déballage’’, selon ce quotidien. ‘’Ce proche d’entre les proches de Wade partage avec ce dernier une peine : avoir son fils en prison’’, écrit-il. Le Quotidien ouvre sur la politique en renseignant que l’Alliance pour la république (APR, au pouvoir) ‘’est en train de nommer ses militants pour occuper les délégations spéciales jadis réservées à l’actuel ministre de l’Assainissement et ancien président de la communauté rurale de Sangalkam’’. En conséquence, ce dernier se rapprocherait de son mentor, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck avec qui il était en froid. Sud Quotidien titre sur toute autre chose en annonçant que les salaires des enseignants grévistes pourraient être ponctionnés. ‘’Le ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam entend appliquer la loi qui veut que tout gréviste (...) ne soit pas payé les jours de grève’’, précise le journal. BK/OID



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