PRESSE-REVUE: Le décès de l'ancien ministre Assane Diagne, un des sujets en exergue

L’annonce du décès de l’ancien ministre Assane Diagne est l’un des sujets les plus en vue dans les quotidiens parvenus lundi à l’APS, à côté des suites données à l’affaire de trafic de drogue présumé au sein de la police.De nombreux quotidiens ouvrent sur le décès, à Dakar, de l’ancien ministre Assane Diagne, à l’âge de 66 ans. 

Les quotidiens Enquête, Le Populaire et L’As, par exemple, reviennent sur le parcours du défunt, qui fut notamment directeur général de la SICAP, ancien ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat. Assane Diagne avait également milité successivement à la Ligue démocratique, au Parti Socialiste et au Parti démocratique sénégalais (PDS). Cela dit, cette nouvelle, pour triste qu’elle soit, ne parvient pas à ravir la vedette à l’affaire de drogue qui secoue, depuis quelques semaines, la haute hiérarchie de la police nationale.

 ‘’Le procureur déclenche la traque aux flics dealers’’, annonce le quotidien L’Observateur. Le journal précise que Serigne Bassirou Guèye a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire sur cette affaire partie de la publication dans la presse d’un rapport faisant part de l’implication présumée de l’ancien directeur général de la police nationale, Abdoulaye Niang, dans un trafic de drogue.

 Le quotidien du Groupe Futurs Médias précise que la Brigade des affaires générales (BAG) de la police et la section de recherches (SR) de la gendarmerie ont été désignées pour mener l’enquête décidée par la justice. Et le journal de relever que ‘’le rapport de la DISS (direction de l’inspection des services de sécurité) ne pèse pas lourd sur le balance judiciaire’’, même si cette enquête a entraîné le limogeage de l’ancien patron de la police nationale, compte non tenu des mesures disciplinaires annoncées contre le commissaire Cheikhna Keïta, ancien directeur de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS).

 M. Keïta est l’auteur du rapport incriminant l’ancien directeur général de la police nationale. La Tribune, sur le même sujet, donne la parole à Seydi Gassama, secrétaire exécutif d’Amnesty International Sénégal. ‘’Nous sommes prêts à mener une campagne internationale pour protéger le commissaire Keïta’’. ‘’Pour nous, il est un héros jusqu’à la preuve du contraire’’, poursuit le responsable d’Amnesty Sénégal dans le même journal.

 Dans Le Populaire, le journaliste Alioune Fall, spécialisé dans les sujets politiques et militaires, en parle comme d’une ‘’sale affaire’’. ‘’L’Etat doit être préservé à tout prix de la logique de surenchère et de déballage qui s’empare de plus en plus de ce pays’’, déclare-t-il dans des propos rapportés par le même journal.

 BHC/BK/AD