L'attaque perpétrée, hier lundi 3 août, contre le siège du journal "Les Échos", continue de susciter de vives réactions, notamment du côté des acteurs de la presse.
En effet, face à la presse, ce mardi, devant les locaux de l'organe de Cheikh Oumar Ndaw, la Coordination des associations de presse du Sénégal (Cap) a dénoncé avec la dernière énergie ce qu'elle a considéré comme une "agression barbare".
"Cet acte de terreur, lâche et visiblement planifié et coordonné, appelle une condamnation de tout patriote soucieux du devenir démocratique de notre pays le Sénégal", ont notamment crié les associations de presse du Sénégal, selon lesquelles cette tentative de museler la presse sénégalaise intervient dans un contexte où cette vaillante corporation n'a pas fini de pleurer la perte de "soldats de la démocratie".
Par ailleurs, la Cap dit se réjouir de "l'élan d'indignation noté chez tous les républicains et espère promptement que la suite judiciaire qui sera attachée à cette affaire sera assez exemplaire pour que de pareilles agressions ne se reproduisent plus dans notre espace public".
A ce titre, ces professionnels des médias en appellent à la responsabilité du gouvernement de la République du Sénégal, afin que la sécurité des journalistes soit une réalité avec le parachèvement des textes du Code de la presse.
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