[ VIDEO ] A LA DECOUVERTE DE LA NOUVELLE DANSE QUI FAIT FUREUR : Dans l’univers et aux origines du «Caxagun»

Danse à la mode qui fait fureur partout au Sénégal et même ailleurs, le «Caxagun» reste à être cerné. Il se dit que ses origines viendraient d’un batteur de tam-tam, avant qu’elle ne soit concrétisée par une danseuse. «Je n’ai pas sorti le ‘Caxagun’, c’est un batteur de tam-tam du nom de Pape Moussa qui habite marché ‘Bou-bess’, à Guédiawaye, qui a été le premier à le jouer et c’est une de mes danseuses, Maguette Seck, qui l’a dansé pour la première fois», commence par nous expliquer la danseuse Ndèye Guèye qui affirme l’avoir juste rendu célèbre. «J’ai dansé le ‘Caxagun’ le 24 décembre dernier à la Tfm et cela a fait le tour du monde. Car depuis lors, on danse le ‘Caaxagun’ partout au Sénégal, dans les cérémonies, les discothèques, les clips, etc», dit-elle. Une situation qui se répète, souvent, pour Ndèye Guèye qui passe pour être la meilleure danseuse sénégalaise du moment. «Je rends grâce à Dieu et Le remercie. Parce que ça fait chaud au coeur d’être reprise à chaque fois que l’on fait quelque chose, d’être considérée comme la meilleure. Cela veut dire que les gens vous suivent, qu’ils vous aiment, c’est une bénédiction de ma mère». Ndèye Guèye de poursuivre : «Je n’ai pas sorti le ‘Yuza’ et pourtant c’est devenu populaire lorsque je l’ai dansé 'Loolu rek dafa neex’». Il faut noter que cette danse s’accompagne de la formule : «Joxma sama juni, caxagun».

Les restaurants-bars consomment le «Caxagun» modérément
Lundi dernier, le «Just-4U» a accueilli, pour la première fois depuis des années, le show du lead vocal de la Génération consciente, Pape Diouf. Ce dernier a, du reste, rempli l’espace, même si on a senti que son public se lâchait plus en boîte que dans ce restaurant-bar. Pape Diouf, conscient de cette situation, n’a pas manqué de lancer à ses fans : «Il faut parfois qu’on joue dans ce genre d’endroit pour ceux qui ne vont pas en boîte». En effet, l’assistance était plutôt calme et ne se levait même pas pour danser. Seuls quelques rares mélomanes s’essayant à la piste pour quelques petites minutes avant de se rasseoir. Ce que le chanteur, qui n’a visiblement pas l’habitude, a remarqué et leur a demandé de danser pour que le show soit plus intense. Et ce sont des titres comme «Partira», «Rassatou», «Dègue dathie» avec du «Caxagun». Cette nouvelle danse dont raffolent les Sénégalais a fait un petit tabac, car elle a fait bougé un peu plus le public, composé majoritairement d’adultes.
Dans l’assistance, on aura noté la présence du patron de presse, Bougane Guèye Dany, mais aussi le jeune socialiste Malick Noël Seck. La danseuse Gagnessiry, en vrai Ngoné Ndiaye Guéweul, avec ses ceintures de perles, a offert à l’assistance des «Lëmbël» d’enfer, mais surtout du «Caaxagun» de grande perfection.