
Ousmane Seck ne décolle
toujours pas
Le petit frère de Thione et de Mapenda Seck, Ousmane Seck a une belle voix.
Il sort des albums, fête des anniversaires, joue dans des clubs. Mais Ousmane
Seck n’est pas aussi célèbre qu’il ne devait l’être. Chanteur depuis plus d’une
décennie, il était choriste avec Fatou Guéwel, assurait également les premières
parties de son frère avant d’avoir son orchestre il y a plus de quatre ans.
Seulement il lui manque quelque chose qui fait la différence et qui pourrait le
propulser au-devant de la scène musicale, comme c’est le cas avec Thione Seck,
Assane Ndiaye. Mieux, même Wally, le dernier venu de cette famille de
chanteurs, a plus de notoriété que son oncle Ousmane Seck. Même s’il a des
tubes comme «Droit de l’homme», «Anniversaire», «Waxanbané», Ousmane Seck n’a
pas pu vraiment prouver. Et quand le neveu joue dans la même cour que l’oncle,
on ne sait plus que penser.
Kéba Seck, frère de Thione
Seck, encore inconnu
C’est le petit frère du chanteur Thione Seck. Mais il n’est pas aussi jeune
que cela. Lui, c’est Kéba Seck, un artiste qui est dans musique, depuis des
années maintenant, mais qui n’a pas eu la même chance que ses frères. Même son
nom n’est pas connu du commun des Sénégalais, alors qu’il devait être parmi les
plus illustres chanteurs de ce pays actuellement. Mais Kéba n’a toujours pas
grandi et reste plutôt un illustre inconnu. Thione, Mapenda et Assane, vous
devez faire quelque chose. Parce que cela devient urgent.
Seydina Sèye, le frangin
d’Assane Ndiaye dans le flou total
Restons avec la famille de Thione Seck pour parler de Seydina Sèye, le
jeune frère de Assane Ndiaye, qui fait ses premières parties lors de ses
soirées. Ayant commencé la musique comme la plupart des membres de sa famille
très tôt, Seydina n’a pour autant pas trouvé sa voie, même s’il prépare un
produit, prévu pour bientôt. Les personnes qui le connaissent, ne sont autres
que les fans de son frangin Assane Ndiaye, qui viennent dans les soirées de ce
dernier.
Les Seck sisters, un album
et quatre carrières solo
En 1994, apparaissent un groupe de jeunes filles, les Seck sisters qui ne
sont autres que les soeurs de Coumba Gawlo Seck. Et déjà, le public se dit
qu’elles allaient ravir la vedette à leur grande soeur. Mais il n’en fut rien.
Khady à la guitare, Ndickou à la guitare solo, Coura Penda, leur cousine
germaine à la batterie et Anta, à la guitare basse, qui étaient coachées par
leur père Laye Bamba Seck, n’ont pu sortir qu’un seul album de six titres
«Salarnikou», en septembre 1997. Après ça, plus rien. Elles sont parties à
l’étranger. Cela jusque dans les années 2000 où on a pu avoir échos de leurs
carrières solos un peu partout en Europe ou elles sont établies ou jouent,
Espagne, France, Allemagne, Italie. Seulement, ces jeunes femmes maintenant ont
brisé tout espoir que le public sénégalais porté en elles alors qu’elles
avaient une particularité et un atout : être un groupe familial de filles et
les soeurs d’une chanteuse célèbre. Au moins, il y a une qui assure chez Seck
et na pas gâché l’héritage de Papa Laye Bamba et de Maman Fatou Kiné Diop,
c’est rassurant.
Alpha Dieng, un héritage
lourd à porter
Ndiouga Dieng, célèbre musicien en son temps, membre de l’Orchestra Baobab
depuis 1972 et qui a cheminé avec Ablaye Mboup, Balla Sidibé, est sans doute
bien angoissé de ne pas voir son fils décoller comme il se devait depuis le
temps qu’il a commencé à faire de la musique. Malgré sa belle voix et son
assurance lorsqu’il chante sur des thèmes qui conscientisent, tels «Aduna
métina» et «Boulmamine» qui sont en clip vidéo. Mais Alpha n’est jamais arrivé
à créer ce déclic que les Sénégalais attendent de lui. Il ne fait pas la
différence et le public le met dans le même lot que les petits artistes
inconnus. C’est sûr qu’il a quelque chose qui lui manque. Mais quoi ? Peut être
bien qu’il n’est simplement pas fait pour une carrière solo. Car, lorsqu’il
fait les choeurs, c’est sublime. Peut être aussi que Papa devrait y mettre sa
voix ou son expérience musicale puisqu’il avait été récompensé en 2008 au
«Missbak d’or» pour sa contribution au rayonnement de la musique sénégalaise,
pour booster un peu cette jeune carrière qui se dessine en flop.
Aïda Mbaye copie, de Yandé
Codou Sène, mais pas conforme
Elle, c’est la fille aînée de la cantatrice Sérère, Yandé Codou Sène,
disparue en juillet 2010. Aïda Mbaye qui ressemble trait pour trait à sa mère,
n’est pas aussi connue qu’elle, même si elles ont la même voix. Lorsqu’elle
chante, on jurerait que c’est la griotte attitrée de Léopold Sédar Senghor.
Seulement depuis le temps qu’elle chante, lorsqu’elle n’était âgée que de 15
ans et qu’elle assurait les choeurs de sa défunte maman, elle n’arrive pas trop
à se départager et à être pointée du doigt. Cela même alors qu’elle a six
années durant chanté à la place
de Yandé Codou, qui faisait tout pour la pousser au devant de la scène
musicale. La plupart des Sénégalais l’ont découverte après le décès de la cantatrice
et elle les avait alors émus et fait penser à Yandé Codou Sène, mais ce n’est
pas elle. Aïda a démarré une carrière solo à ses 20 ans. Mais jusque-là, elle
n’a pas pu avoir d’album à son actif et n’est même pas invitée dans les grandes
cérémonies pour avoir une chance de percer et d’assurer l’héritage de la
complice de Senghor.
Denzy Sosseh, de Labah,
presque inconnu du public sénégalais
La fructueuse carrière musicale qu’a eue Labah Sosseh, l’un des pères
fondateurs de la salsa en Afrique, couronnée par un disque d’or africain et
décédé en 2007 à 64 ans, n’a pas été elle de son fils Denzy, dont le nom même
est inconnu des Sénégalais. Ce qui ne devait pas être le cas. Car le fiston de
Labah a sorti au moins deux albums : «One» (On est ensemble) en 2003 et
«Persekutions» en 2005. Des opus qui sont passés inaperçus, même si Densy fait
du rap et dit intégré un fond musical salsa. Denzey Sosseh a commencé la
musique depuis l’âge de 8 ans comme il dit. Mais, tel un Ovni, il est inconnu
au bataillon des musiciens qui percent.
Mansour Diallo, le fils de
Médoune Diallo au style encore douteux
Mansour Diallo, le fils de Médoune Diallo, le salséros qui évolue dans le
milieu artistique sénégalais et international comme danseur, puis chanteur
depuis 1992, avec le groupe BB Sound System. Il a sorti un album, «Deux pas» en
2009, qui n’a pas accroché les Sénégalais. En 2011, Mansour est revenu avec un
second disque de 11 chansons intitulé «Nonoula». Et là également, ce fut
éphémère. Peut être bien que c’est son style un peu alambiqué, puisqu’il fait,
un mélange de Salsa, de Mbalax, de Couper-Décaler, qui fait que le public lui
tourne le dos. Espérons simplement que le papa viendra à la rescousse. Parce
que là, il est vraiment mal barré.
Oumou Sidya DRAME
Source Le Populaire
3 Commentaires
Young Girl
En Mai, 2012 (09:55 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (05:04 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (09:25 AM)Doulrk
En Mai, 2012 (10:21 AM)Doulrk
En Mai, 2012 (10:24 AM)Participer à la Discussion