Comment se porte Petit La ?
Je suis là, toujours le même. Par la grâce de Dieu, tout va bien.
Vous vous la coulez douce avec votre nouvelle épouse ?
Cela vous a échappé, je l’ai épousée quelque temps après la première. Elle se porte bien, ainsi que la première. Il n’y a pas à se plaindre.
Sauf que votre «niarël» a l’âge d’une de vos filles ?
Et alors ? Ce n’est pas la peine d’en faire tout un drame, c’était écrit qu’un jour j’épouserai cette femme. Et voilà, c’est fait. C’est le bon Dieu qui l’a voulu ainsi.
C’est elle qui a récemment accouché d’une fille à qui vous avez donné le nom de votre ex-femme, Fatou Guéweul ?
Parce que c’est ainsi ! Je devais le faire et c’est tout. Le baptême a eu lieu jeudi dernier (le 18 août 2011, Ndlr ).
Mais il doit bien y avoir une raison particulière à cela. Il y a beaucoup de personnes à qui vous auriez pu faire cet honneur et votre choix s’est porté sur elle, après toutes les péripéties de votre divorce ?
Je suis un bon musulman et je sais qu’à un moment donné de notre vie, le bon Dieu nous fait traverser certaines épreuves. C’est ce qui s’est passé lors de mon divorce avec Fatou et je l’ai accepté avec philosophie. Mais il faut savoir pardonner et tourner la page. J’ai eu une fille avec ma seconde épouse et il m’a paru normal de la baptiser à son nom. Les qualités humaines de Fatou sont à mon avis des raisons valables pour justifier mon acte. Même si d’autre part, je ne devrais même pas me justifier devant qui que ce soit.
N’est-ce pas plutôt parce que vous avez appris son divorce avec Mapenda et que vous trouvez là un moyen de réconciliation ?
Chacun est libre d’interpréter ce qu’il veut. Dire que j’avais d’autres intentions derrière la tête en donnant à ma fille le nom de Fatou Guéweul relève de la spéculation. C’est archi-faux. Je suis persuadé d’une chose : mon ex-épouse est une personne bien et généreuse, c’est pourquoi j’ai pris une telle décision.
C’était peut-être pour bénéficier à nouveau de sa générosité et de ses bienfaits ?
Les bienfaits sont du ressort de Dieu. C’est Lui qui donne, c’est LUI qui reprend. Grâce à Dieu, je ne manque de rien et je n’attends rien de personne. Les Sénégalais sont vraiment mesquins et ils voient le mal partout. Ceux qui pensent que je cherche des intérêts à travers mes actions se trompent lourdement, je dirais même que c’est méchant d’imaginer une chose pareille et c’est mal me connaître. Il y a des gens qui ne veulent pas de la paix, ce qui les intéresse ce sont les brouilles, pour qu’ils puissent avoir leur grain de sel à ajouter. S’ils ne font pas attention, ils iront tous en enfer. Et puis, même si Fatou me fait bénéficier de ses largesses, c’est normal après tout ce qu’on a vécu : vingt ans de vie commune, les enfants que le bon Dieu a bien voulu nous confier, ce n’est pas rien.
Vous étiez donc toujours en de bons termes ?
(Il hésite) «Ganaw ay diam» (après la pluie, le beau temps). Avant de mourir, chaque individu doit faire en sorte d’être en paix avec tout le monde. La mort est au début et à la fin de tout.
Cela ne répond pas à la question. Est-ce que vous avez gardé le contact ?
Tout ce que je peux vous dire, c’est que nos problèmes appartiennent au passé, c’est derrière nous. Je ne suis pas rancunier.
Il se dit que vos familles respectives ont entrepris des démarches pour vous unir à nouveau ?
Ce sont des rumeurs seulement. En tout cas, je ne suis pas au courant de telles démarches.
Êtes-vous prêt à reprendre Fatou Guéweul, si l’occasion se présentait ?
Seul Dieu sait ! Je ne peux pas m’avancer sur une chose qui n’a pas encore eu lieu.
Seriez-vous prêt à faire le premier pas ?
On n’en est pas encore là !
Où en êtes-vous alors ?
Nous sommes en paix…
Et si c’était Fatou Guéweul elle-même qui vous demandait de la reprendre ?
C’est comme je vous disais tantôt, je ne peux pas anticiper sur ma réaction, parce que cela n’est pas encore arrivé. C’est aussi simple que ça, n’essayez pas de me faire dire des choses... On en reparlera le moment venu.
À vous entendre parler, on dirait que vous ne cracheriez pas dessus…
C’est bien possible.
Êtes-vous toujours épris de Fatou Guéweul ?
On ne peut pas vivre avec une personne pendant des années et l’oublier du jour au lendemain. Nous avons eu trois enfants et cela veut tout dire.
Cela veut dire que vous l’aimez toujours…
C’est possible. Je ne peux pas la haïr en tout cas… En plus vous êtes trop jeune pour juger de mes sentiments…
Vous craignez certainement la réaction de vos autres épouses…
Je ne suis pas un homme que l’on mène par le bout du nez. Si je prends une décision, je l’assume jusqu’au bout. Aucune femme, quelle qu’elle soit, ne peut me faire changer d’avis. Je n’ai aucun problème avec mes épouses, mais elles sont conscientes de cela.
Est-ce que vous vous attendiez à un divorce entre Fatou Guéweul et Mapenda ?
Je préfère ne pas en parler. Cela ne me concerne en aucun cas.
Mais vous pouvez avoir votre opinion là-dessus, en tant que père de ses enfants ?
Ils se sont mariés, ils ont divorcé par la suite. C’est Dieu qui a voulu que les choses se soient passées ainsi entre eux et c’est tout. Que dire de plus ?
Êtes-vous arrivé à lui pardonner le fait qu’il ait fait des avances à Fatou Guéweul plutôt que de s’acquitter de la mission dont vous l’aviez investie, à savoir vous réconcilier ?
S’il vous plaît, ne me parlez plus de Mapenda. Je ne veux pas en parler.
Vous n’avez toujours pas digéré sa conduite ?
“Lou way rindi sa lokho lay nathie” (qui sème le vent récolte la tempête). En ce qui me concerne, je ne suis fâché contre personne.
Lorsque vous avez traduit en justice votre ex-femme pour bigamie, vos enfants ont pris fait et cause pour leur mère, comment avez-vous vécu cela ?
Tout ceci, c’est du passé. Je suis leur père et ils me vouent un profond respect, que je leur rends bien.
Ils ont pourtant dit des propos malveillants sur vous ?
Ce sont des propos que vous, les journalistes, avez inventés, mais mes enfants ne diraient pas des choses pareilles sur mon compte.
Vous êtes toujours en de bons termes ?
Bien sûr !
Petit La vit-il toujours de son art ? Vous êtes rarement sur scène depuis votre séparation avec Fatou ?
Que voulez-vous ? Je suis né et j’ai grandi là-dedans, je ne peux pas faire autrement. Si je me suis fait rare sur scène, c’est parce j’avais quelques empêchements. Mais je me produis parfois.
PAR MARIA DOMINICA T. DIÉDHIOU
23 Commentaires
Elidouga
En Août, 2011 (11:47 AM)Karima
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En Août, 2011 (13:15 PM)UN COUILLON TOUT SIMPLEMENT.
Yw
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