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THIECK, ECOLE DE LUTTE PAPE DIOP : « Je suis de retour pour reprendre ma place dans l’arène»

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THIECK, ECOLE DE LUTTE PAPE DIOP : « Je suis de retour pour reprendre ma place dans l’arène»

Après deux défaites d’affilée face à Bombardier et Tapha Tine, Thiek s’est réhabilité. Sa victoire, de dimanche dernier, contre Souley Dop lui permet de revoir ses ambitions à la hausse. Le sociétaire de l’Ecole de lutte Pape Diop, qui révèle avoir failli abandonner son métier, menace la place des ténors.

Comment vous vous sentez après votre victoire sur Souley Dop ? 

Je remercie Dieu et tous ceux qui m’ont accompagné dans cette aventure. Mes fans étaient contents de cette victoire. C’est pour cela que moi aussi j’en suis fier. Je suis simplement heureux de la tournure des événements. 

Depuis 2008 contre Baye Mandione, vous n’avez pas connu de victoire. Comment avez-vous vécu ces moments ? 

J’ai vécu des moments très difficiles. J’ai connu deux défaites successives. L’une en 2009 et l’autre en 2010. En 2011, j’ai fait une année blanche et c’était trop difficile pour moi. Mais c’est le sport qui est comme ça. Je suis resté, une fois, 5 ans sans connaître de défaite. Donc je dirais simplement que c’est la loi du sport. Parfois on gagne, parfois on perd. 

Avez-vous réellement pensé qu’un jour vous alliez renouer avec la victoire ? 

Oui ! Je savais qu’un jour viendra où je reprendrai ma place. Pendant tout ce temps, je n’étais pas du tout découragé. Je savais que seul le travail paie. Et depuis lors, je n’ai jamais cessé de travailler. Hier (dimanche dernier), je n’ai fait que récolter ce que j’avais semé. 

Donc vous n’étiez pas du tout découragé ? 

Pour dire vrai, j’ai pensé arrêter la lutte. Pendant ce temps, j’ai tout entendu, notamment, des critiques à n’en plus finir. Les gens racontaient du n’importe quoi sur moi. J’ai été successivement battu par Bombardier et Tapha Tine. C’était trop dur pour moi et je voulais quitter l’arène pour faire autre chose. Franchement, la lutte, c’est un sport très difficile. Nous qui le pratiquons en sommes très conscients. Mais grâce à Dieu, nous nous armons de courage pour pouvoir relever les défis. 

Est-ce que ce n'est pas à cause de cette traversée du désert que vous avez claqué la porte de Pikine Mbollo ? 

Encore une fois, je n’ai pas créé d’écurie. J’ai trouvé des cadets et grands frères qui ont formé une structure dénommé Ecole de lutte Pape Diop. Ces derniers étaient mes amis de longue date avec qui nous avons de bons moments à Pikine Mbollo. On était ensemble aux entraînements et on ne se quittait pas. Quand je m’étais rendu compte que nous visons les mêmes ambitions, j’ai décidé de les rejoindre à l’Ecole de lutte Pape Diop. C’est la seule raison de mon départ de Pikine Mbollo pour cette écurie. 

Vous semblez dire que vous n’aviez pas de problème avec votre ancienne écurie ? 

Je n’ai jamais eu de problème avec les Pikinois. Tout ce que je représente, je le dois à Pikine Mbollo, où j’ai appris la lutte. Cette écurie m’a permis de gagner des millions alors que je ne pouvais même pas avoir 100 francs. Je ne peux que les remercier pour tout ce qu’ils ont fait pour moi. 

N’êtes-vous pas parti pour bénéficier d’un meilleur encadrement ? 

Ce sont les réalités de la lutte. On cherche toujours ce qui se fait de meilleur et qui épouse ses intérêts. Si par hasard on évolue dans une structure où les enseignements ne sont pas adéquats, on va forcément se tourner vers un environnement plus favorable. 

Qu’est-ce que vous avez trouvé de particulier à l’Ecole de lutte Pape Diop ? 

Dans cette école, on tient régulièrement des réunions, à la fin des séances d’entraînements. Cela, pour faire progresser notre écurie, où les sociétaires ne souffrent pas de difficultés majeures. On nous demande juste d’exceller, respecter les règlements et d’être assidus aux entraînements. On s’entraîne à la plage et nous faisons les contacts ensemble. 

Du point de vue de la préparation technique qu’est-ce qui diffère de la pratique dans votre ancienne écurie ? 

Je n’ai aucun reproche à faire à Pikine Mbollo. Comme je l’ai dit tantôt, j’y ai fait mes débuts pour apprendre les fondamentaux de la lutte. Et pour me résumer, je dis tout simplement que seul le travail paie. 

Face à Souley Dop, on a vu un autre Thiek. Pourquoi ce changement ? 

C’est de retour de mon voyage d’Angleterre que j’ai changé. Il suffisait simplement de me regarder et de constater que Thiek a vraiment changé. Parce que je m’y suis bien entraîné. C’est pour cela que je leur ai dit : «tay sarax ndongo njay ma mu tib ak doolem. Niit lu mu 

lu ne tay dama kay jëli». En ce temps là, je n’avais même pas de combat. Et ces propos que j’ai tenus sont toujours d’actualité. Je reprends ma place d’avant par la force. A Bolton, j’ai travaillé durement, pendant un mois, en privilégiant la boxe. C’est El hadji Diouf qui a financé mon déplacement en prenant entièrement en charge tous les frais de séjour et de location de la salle d’entraînement. 

Pourquoi avoir spécialement axé le travail sur la boxe ? 

C’est un choix délibéré. Le matin, je faisais de la course et l’après-midi, je me retrouvais en salle pour de la musculation et de l’endurance. Enfin, le soir, je m’adonnais à la boxe avec beaucoup d’intensité. 

C’est pour défier ceux qui vous reprochent de ne pas être un bon bagarreur, que vous vous êtes perfectionné en boxe ? 

C’est exactement ça. Je savais que mon adversaire n’était pas des moindres. Qu’il n’allait pas reculer. Pour ce faire, il fallait que je leur montre de quoi je suis capable. 

Pourquoi, inhabituellement, le choix de la bagarre face à Souley Dop ? 

Tous ceux qui ont suivi mes entraînements savent que j’ai travaillé la lutte avec frappe. Je m’entraînais, tout en prévoyant que Souley Dop se prépare en conséquence. Je n’ai fait qu’appliquer ce que je lui avais dit auparavant. Je sais me bagarrer. C’est juste que, parfois, le combat peut faire changer de stratégie. 

Parlez-nous de votre stratégie, lors du combat de dimanche ? 

Au cours de mes entraînements, je n’ai rien laissé au hasard. Plusieurs personnes, dont des techniciens qualifiés, m’ont prodigué des conseils. La lutte est devenue une affaire de professionnels. 

Etes-vous prêt à réclamer une revanche à Bombardier et à Tapha Tine ? 

C’est vrai que Tapha Tine va affronter Bombardier d’ici peu (24 juin). Mais, retenez qu’il y a toujours une manche aller et un retour. Pour l’heure, on ignore à quant interviendra le retour. On affûte nos armes pour être fin prêt et affronter tous les adversaires qui se dressent sur notre chemin. 

Vous n’avez pas de cible particulière ? 

Nous, mais nous savons à qui on a affaire. Vous-mêmes vous savez qui sont nos potentiels adversaires. Je sais quelle catégorie affronter et vous le savez mieux que moi. Je ne vais citer aucun nom. J’attends les propositions des promoteurs pour les éventuelles 

combinaisons. 

Ça ne vous dit rien d’en découdre avec Abdou Diouf ou Pakala ? 

Ils ne sont pas les seuls lutteurs à ne pas avoir de combat. Il y en a d’autres que je pourrais affronter. Mais j’attends juste qu’on m’en propose. Je n’ai pas de choix ni de préférence. L’essentiel c’est qu’on me paie un cachet raisonnable. C’est tout ce que je demande. 

Un promoteur vous a-t-il contacté après la victoire sur Souley Dop ? 

Non pas encore ! J’attends toujours et je pense qu’ils ne vont pas tarder à réagir. Mais je vous jure, au Nom de Dieu, Billahi (il se répète), je suis prêt à prendre l’avance pour n’importe quel lutteur qu’on me propose. Le combat de dimanche est derrière nous. 

D’où est-ce que vous puisiez cette assurance et cette confiance ? 

J’ai appris que la lutte est un jeu. Mais que le vaincu aura toujours honte. Avec mes défaites, j’ai entendu beaucoup de choses. C’est pourquoi, maintenant, je ne me laisser plus faire. Je suis prêt à me sacrifier. Je ne sais pas ce que Dieu me réserve de meilleur. En tout 

cas, je me battrai à mort pour ne plus connaître une telle humiliation. 

Vous êtes bien décidé alors ? 

Que tout le monde sache, je suis venu pour reprendre ma place, chercher ce qui me revient. Je suis de retour pour reprendre ma place dans l’arène. 

A quoi faites-vous allusion en parlant de place à reprendre ? 

Tout le monde sait que j’étais dans une bonne dynamique qui pouvait me conduire très loin. J’ai affronté Bombardier et Tapha Tine, de grands lutteurs, qui, malheureusement, m’ont terrassé. Je n’ai fait que reculer. D’où cette année blanche pour faire une introspection. C’est là que j’ai su que ceux qui règnent dans l’arène nationale ne sont pas plus forts, encore moins plus courageux que moi. Le secret, c’est avoir un bon encadrement et une bonne communication. 

A combien évaluez-vous votre valeur marchande ? 

Ce n’est pas dans la presse que je vais dévoiler les montants de mes cachets. Nous n’encaissons pas d’énormes cachets (rires). 

Votre ami, El hadji est-il content de vous ? 

Il est content de cette victoire. Il m’a appelé et m’a félicité. 

Des projets pour les vacances ? 

Pour l’instant, rien n’est ficelé. J’attends juste que les promoteurs viennent me faire des propositions et on va en discuter. 



3 Commentaires

  1. Auteur

    Manou

    En Juin, 2012 (16:56 PM)
    et si tu n'y avais pas de place :hun: 
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  2. Auteur

    Penis

    En Juin, 2012 (17:25 PM)
    Teup Teup Teup Teup!!!!!

    Dingua rèeye niittt mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

    Kii khamoul bopame wayee yooww gua un vieux rékk nékk fii dii sonal niitt yiii

    On voit bien que tes pas un bon sportif depui ta victoir tu n'aréte pa de manké de respé un ton adversaire c pas bien ça!!

    Bonne chance pour la suite parceque boy yii dougnou mayé daraaa amegua probléme dééééé!!!  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Auteur

    Ndiayede

    En Juin, 2012 (18:07 PM)
    EN TOUT CAS BOMBARDIER SI J'ETAIS TOI J'ALLAIS L'EVITER SEUL YEKINI PEUT ENCAISSER SES COUPS ET IL EST PLUS MECHANT QUE QUAND IL T'AVAIT BRISER LES DENTS TOK GA LU YAG SANS LEK THIEEP
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