L’acte 3 de la décentralisation parait toujours incompris des populations. Depuis sa mise en pratique, les réformes qu’il a engendrées suscitent beaucoup de débats, surtout du point de vue de sa mise en œuvre. La fondation Konrad Adenauer a organisé un forum ce mardi pour mieux situer les rôles et responsabilités des élus, de l’Etat et des citoyens.
Oumar Wade, expert en décentralisation et représentant du ministre de la Gouvernance locale, Oumar Youm, pense que ce qu’«il faudrait d’abord (c’est) surtout que les populations se l’approprient pour que l’acte 3 soit une réussite». Revenant sur ce que c’est que la décentralisation et son importance dans le gouvernement local, il informe que «la phase première de l’acte 3 vient d’être achevée, la seconde phase est en cours ». «On a l’impression que quand on parle d’acte 3, toute la réforme est bouclée (alors que) nous n’en étions qu’à la première phase. La seconde est en préparation et le comité technique et celui de pilotage viennent de déposer le premier avant projet de texte», dit-il.
Le Président conseil départemental de Mbour, Saliou Samb, lui, pense que «les populations ne pourraient participer au développement local de leur localité du moment que lorsqu’il y aura une libération des initiatives locales et que les moyens soient mis à la disposition des élus locaux». «Cela leur permettra de faire correctement leur travail surtout avec les transferts de compétences».
Fanta Diallo, membre du Mouvement citoyen, elle, estime que «si la participation des citoyens est si faible c’est parce que les sociétés ne sont pas impliquées, et des facteurs comme la pauvreté, l’analphabétisme… entravent une garantie de participation».
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