La direction du Pit se dit "convaincu, d’une part, que dans cette affaire précise, ce qui n’a pas été toujours le cas, la presse n’a fait que son travail et qu’elle n’a violé en rien les principes éthiques et déontologiques de sa profession, et, d’autre part, qu’elle joue un rôle absolument indispensable dans la consolidation de la démocratie".
Les communistes de Khar Yalla s’étonnent que "les chahuts, entendus par tous les Sénégalais dont la politique antisociale (de Wade) a fait l’objet lors de sa visite à Tivaouane à l’occasion du Gamou, ont fourni l’occasion à Serigne Abdoul Aziz Sy Junior, à titre individuel et en ne pouvant engager sur ce plan que sa seule personne, à lui (Me Wade) emboîter le pas dans ces attaques contre la presse, dans des termes à tout le moins surprenants, aussi bien au regard du prétexte choisi que du statut de l’auteur et des circonstances". Et de rappeler que "Maître Abdoulaye Wade, qui n’en était plus à une agression près contre la presse, ne s’était pas privé, à la fin du Sommet de l’OCI, de s’en prendre de façon inopportune, injustifiée et injuste, aux journalistes coupables seulement d’avoir voulu informer objectivement l’opinion".
En réaffirmant "son soutien et sa sympathie à la presse", l’organe de décision du Pit l’exhorte du reste "à faire toujours plus preuve de professionnalisme et d’esprit de responsabilité, notamment en poursuivant ses efforts en vue de l’assainissement continu de ses rangs, pour éviter que les agissements de brebis galeuses qui existent en son sein comme partout ailleurs ne puissent servir de prétexte commode à tous ceux qui peuvent avoir intérêt à la réduire au silence".
Par ailleurs, le Pit demande à ses " militants de partout à travers le pays, à se porter à l’avant-garde de la résistance populaire, et à se tenir prêts à occuper toute leur place dans la matérialisation du plan de riposte du FSS (Front Siggil Sénégal) comme condition nécessaire de la tenue des Assises Nationales".
0 Commentaires
Participer à la Discussion