Les avocats du dernier policier incarcéré parmi les trois qui avaient été inculpés du meurtre de l’étudiant Bassirou Faye, Sidy Mohamed Boughaleb, veulent lever les zones d’ombre qui persistent dans ce dossier. En dépit de « preuves matérielles » attestant de l’absence de Sidy Mohamed Boughaleb sur les lieux au moment du crime, le policier demeure inculpé pour le meurtre de Bassirou Faye.
Seul le témoignage du témoin Sette Diagne le désignant à partir d’éléments physiques pourrait le confondre avec le profil du tireur. Selon les avocats de Sidy Mohamed Boughaleb, l’enquête a été bâclée à tel point que le Doyen des juges va être muté à Ouagadougou. Pour ses avocats, en omettant d’entendre des «témoins-clés» assermentés à savoir son chef présent sur les lieux tout au long de la journée et les infirmiers de l’Ecole nationale de police (Enp) et du camp Abdou Diassé, le Doyen des juges a fauté.
La géolocalisation confirme la présence du policier au moment du crime dans ces deux lieux, de plus l’expert balistique n’a pas révélé l’arme du crime. La défense du policier argue que le pistolet de Sidy Mohamed Boughaleb ne manquait d’aucune cartouche alors que celui de Tombon Oualy, libéré depuis, a été retrouvé avec une cartouche manquante sans qu’il puisse s’en justifier. Ces éléments confortent les avocats dans leur crainte de voir en leur client, l’agneau du sacrifice.
Dans ce contexte, les avocats de Sidy Mohamed Boughaleb souhaitent obtenir de la part de la Justice, une demande d’informations complémentaires.
<6>[email protected]
Seul le témoignage du témoin Sette Diagne le désignant à partir d’éléments physiques pourrait le confondre avec le profil du tireur. Selon les avocats de Sidy Mohamed Boughaleb, l’enquête a été bâclée à tel point que le Doyen des juges va être muté à Ouagadougou. Pour ses avocats, en omettant d’entendre des «témoins-clés» assermentés à savoir son chef présent sur les lieux tout au long de la journée et les infirmiers de l’Ecole nationale de police (Enp) et du camp Abdou Diassé, le Doyen des juges a fauté.
La géolocalisation confirme la présence du policier au moment du crime dans ces deux lieux, de plus l’expert balistique n’a pas révélé l’arme du crime. La défense du policier argue que le pistolet de Sidy Mohamed Boughaleb ne manquait d’aucune cartouche alors que celui de Tombon Oualy, libéré depuis, a été retrouvé avec une cartouche manquante sans qu’il puisse s’en justifier. Ces éléments confortent les avocats dans leur crainte de voir en leur client, l’agneau du sacrifice.
Dans ce contexte, les avocats de Sidy Mohamed Boughaleb souhaitent obtenir de la part de la Justice, une demande d’informations complémentaires.
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3 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (19:08 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (20:04 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (20:08 PM)Participer à la Discussion