Jeudi 18 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Top Banner
Politique

Affaire Karim Wade : Les avocats de l'État dissèquent la décision de l'Onu

Single Post
Affaire Karim Wade : Les avocats de l'État dissèquent la décision de l'Onu

Le Comité des droits de l'homme de l'Onu demande au Sénégal de réexaminer la condamnation de Karim Wade par la Crei. Les avocats de l'État ont réagi. Voici l'intégralité de leurs observations.

DE QUELQUES OBSERVATIONS SUR LA DECISION RENDUE LE 28 OCTOBRE 2018 PAR LE COMITE DES DROITS DE L'HOMME.

Le 28 octobre 2018 le Comité des droits de l'homme a rendu une décision suite à la plainte de Monsieur Karim Meissa Wade pour violation de l'article 14.5 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques.

Que dit l'article 14.5 : "Toute personne déclarée coupable d'une infraction a le droit de faire examiner par une juridiction supérieure la déclaration de culpabilité et la condamnation, conformément à la loi".

Sur le fondement dudit article Monsieur Karim Meissa Wade a formulé plusieurs demandes à savoir :

-       Constatant la recevabilité de la communication, les conditions exigées pour la recevabilité étant toutes remplies, en particulier les voies de recours internes étant épuisées et aucune autre instance internationale n'étant saisie d'une demande concurrente ;
 
-       Constater que le droit de Monsieur WADE de faire examiner par une juridiction supérieure la déclaration de culpabilité et sa condamnation a été violé ;
 
-       Constater que l'Etat du Sénégal a violé le paragraphe 5 de l'article 14 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques par la mise en œuvre au détriment de Monsieur WADE de la loi N°81-54 du 10 juillet 1981 créant une Cour de répression de l'enrichissement illicite ;
 
En conséquence :
 
-       Rejeter les conclusions présentées par l'Etat du Sénégal ;
 
-       Demander à l'Etat du Sénégal de réparer le préjudice subi par Monsieur WADE pour violation de son droit de faire examiner par une juridiction
Supérieure la déclaration de sa culpabilité et sa condamnation ;
 
-       Demander à l'Etat du Sénégal de prendre toutes mesures urgentes et appropriées pour annuler sans délai la déclaration de culpabilité et la condamnation de Monsieur WADE, victime de la violation du paragraphe 5 de l'article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politique ;
 
-       Demander à l'Etat du Sénégal : d'annuler la décision de condamnation relative à la peine, à la contrainte par corps, aux mesures de confiscation des biens et aux dommages et intérêts prononcée contre Monsieur WADE, victime de la violation du paragraphe 5 de l'article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politique ;
 
-       Fixer à 30 jours après la notification de la décision du Comité le délai imparti à l'Etat du Sénégal pour fournir les informations nécessaires sur toutes mesures pertinentes prises en rapport avec les constatations que le Comité des droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies voudra bien faire.

Dans sa décision, le Comité a commencé par examiner la recevabilité de la plainte conformément à l'article 93 de son règlement intérieur avant de rendre sa décision sur le fond.

Sur la Recevabilité.
Sur la litispendance internationale.

Le Comité a retenu que l'examen du cas de l'auteur de la plainte par le Groupe de travail des Nations Unies ne constitue pas un obstacle à la recevabilité de la communication et a ajouté que l'Etat du Sénégal n'a pas fait de réserve sur les recours successifs.

Ce raisonnement est curieux dans la mesure où l'article 5 para.2 a) du Protocole ne prévoit pas cette réserve. Ledit article précise que : "Le Comité n'examinera aucune communication d'un particulier sans s'être assuré que :

a)    La même question n'est pas déjà en cours d'examen devant une autre instance internationale d'enquête ou de règlement" ;

S'agissant de la décision du 22 février 2013 de la CEDEAO, le Comité considère "l'objet de la requête ne saurait être similaire, la violation alléguée de l'article 14 para.5 par l'auteur ne pouvant en effet avoir été constituée au 22 février 2013" ;

Il faut faire observer que le Comité en considérant que la violation alléguée n'était pas constituée au 22 février 2013 entre en contradiction avec la décision rendue le 22 février 2013 qui a déclaré ceci "constate que ces faits allégués par le défendeur ne sont pas contestés par les requérants. Elle en déduit que ces derniers ont eu la possibilité de saisir les juridictions nationales compétentes pour faire valoir leurs droits à un recours effectif et qu'à ce titre elle conclut que ce droit n'est pas violé".

Il s'y ajoute que le sieur Karim Meissa Wade a toujours soutenu durant toute la procédure l'absence du double degré de juridiction qu'il a toujours confondu avec la possibilité pour une juridiction supérieure d'examiner sa déclaration de culpabilité et de condamnation, conformément à loi.

La loi étant du ressort de l'Etat-Partie, c'est la Cour Suprême qui était naturellement compétente pour connaitre du pourvoi en cassation formé par Monsieur Karim Meissa Wade.

S'agissant de l'abus de plainte ratione temporis, le Comité reconduit son argumentaire à savoir que l'objet est différent, "la violation alléguée de l'article 14 para.5 s'étant matérialisée le 20 août 2015" ;

Là également le Comité n'a pas respecté son règlement intérieur qui prévoit à l'article 96 c) "Que la communication ne constitue pas un abus du droit de présenter une communication en vertu du Protocole. En principe, un abus de présenter une communication ne peut pas être invoqué pour fonder une décision d'irrecevabilité ratione temporis au motif de la présentation tardive de la plainte. Toutefois, il peut y avoir abus du droit de plainte si la communication est soumise cinq ans après l'épuisement des recours internes par son auteur ou, selon le cas, trois ans après l'achèvement d'une autre procédure internationale d'enquête ou de règlement, sauf s'il existe des raisons justifiant le retard, compte tenu de toutes les circonstances de l'affaire".

La plainte de Monsieur Karim Meissa Wade datant du 31 mai 2016 et l'arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO rendu le 22 février, le délai de trois ans était bien dépassé. Le Comité aurait du s'interroger plutôt sur les raisons justifiant le retard.

S'agissant de l'incompétence ratione materiae le Comité a renvoyé l'examen au fond mais n'a pas finalement répondu.

L'article 14.5 du Protocole ne pose nullement le problème du double degré de juridiction. Le recours utile est prévu par l'article 2.3.a) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

D'ailleurs le Comité a du recourir à ce dernier article pour justifier la violation de l'article 14.5 du Protocole outrepassant sa saisine.

En effet le recours à une juridiction supérieure pour examiner la déclaration de culpabilité et de condamnation d'une personne n'a rien à voir avec le recours utile.

        Le Comité aurait du dire que l'article 14.5 du Protocole n'est pas compatible avec le double degré de juridiction et se déclarer incompétent.

SUR LE FOND.
Le Comité s'est contenté de considérer que la Cour Suprême "n'a pas procédé à l'évaluation des éléments de preuve et de faits par la CREI" ;

Enconséquence, le Comité estime que les Etats parties accordent une réparation intégrale aux personnes dont les droits reconnus par le Pacte ont été violés. Selon le Comité la déclaration de culpabilité et de condamnation contre l'auteur doit être réexaminée conformément aux dispositions du paragraphe 5 de l'article 14 du Pacte. Il ajoute que l'Etat partie est tenu de veiller à ce que des violations analogues ne se reproduisent pas à l'avenir.

Il donne à l'Etat partie un délai de 180 jours pour lui fournir des renseignements sur les mesures prises pour donner effet à ses constations.

Cette position du Comité rompt avec sa jurisprudence constante à savoir que "c'est aux juridictions des Etats parties qu'il appartient d'apprécier les faits et les éléments de preuve dans une affaire donnée, ou la manière dont la législation interne a été appliquée, à moins qu'il ne soit établi que cette appréciation, ou cette application a été clairement arbitraire ou manifestement entachée d'erreur ou a constitué un déni de justice".

La seule question qui méritait d'être posée dès lors que le Comité était saisi sur la base de la violation de l'article 14.5 du Protocole, était de vérifier si la décision rendue par la Cour Suprême était arbitraire ou manifestement entachée d'erreur ou a constitué un déni de justice.

Ilfaut relever également que le Comité n'a pas donné suite à la demande de Monsieur Karim Meissa de voir annuler les décisions de condamnations prises à son encontre avec toutes les conséquences de droits.

Maintenant que la décision est rendue, quelle est sa portée ?

Il convient de noter avant toute chose que les décisions des comités ne sont pas susceptibles de recours et qu'elles sont donc définitives.

Les décisions des comités sont une interprétation des instruments pertinents qui fait autorité. Elles contiennent des recommandations adressées à l'État partie concerné mais elles ne sont pas juridiquement contraignantes. Tous les comités ont adopté des procédures leur permettant de surveiller l'application de leurs recommandations par les États parties (dites procédures de suivi) en partant du principe que les États parties qui ont accepté les mécanismes d'examen de requêtes ont par là-même accepté de respecter les conclusions des comités.

Si un comité conclut à une violation des dispositions d'un instrument, l'État partie est invité à fournir des renseignements, dans un délai de cent quatre-vingts jours, sur les mesures prises pour donner effet aux recommandations du comité. La réponse de l'État partie est transmise au requérant pour observations. Si l'État partie ne prend pas les mesures voulues, le comité poursuit l'examen de l'affaire dans le cadre de la procédure de suivi. Il entretient un dialogue avec l'État partie et la procédure se poursuit jusqu'à ce que des mesures satisfaisantes aient été adoptées. Les informations concernant le suivi des constatations et recommandations des comités ne sont pas confidentielles et les séances au cours desquelles elles sont examinées sont publiques.

 
Fait à Dakar le 16 novembre 2018.
Le Bâtonnier Moussa Félix Sow.



16 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (10:03 AM)
    Heee kham waay,personne ne vous écoute ndakhte kene faalewoulene ! Vous n êtes rien du tout,même Macky Sall refuse de vous payer parceque il sait que vous êtes nuls
    Top Banner
  2. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (10:14 AM)
    restez là entrain de mentir rek di nakh sen bop. Mais tout le monde sait que ce procés est un faux procés sur la base de mensonge et de manipulation pour empêcher un adversaire d'etre candidat tout le reste c'est de la spéculation et se mentir toi meme. Vous feriez mieux de s’exécuter les recommandations des instances internationales car demain à la chute de macky sall et sa famille vous en auriez besoin.
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (10:44 AM)
    kou toopoul thi guinaw khalébi ( souleymane ndéné ) toop thi guinaw DOULKATT BI
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (11:37 AM)
    le mensonge ne méne pas loin........tout s'est écroulé ..........il ne reste que votre orgueil
    {comment_ads}
    Auteur

    La Lettre De Macky

    En Novembre, 2018 (11:39 AM)
    CES GENS DOIVENT SE TAIRE ET REPONDRE A LA LETTRE DE MACKY SALL DU 01 FEVRIER 2012 OU IL SAISISSAIT LE HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L'HOMME POUR DEMANDER UNE INTERVENTIONS. CETTE LETTRE COMPROMET GRAVEMENT MACKY SALL ET SON REGIME.



    CES AVOCATS SONT DES PITRES. ILS RACONTENT DES INEPTIES. LE COMMUNIQUE EST DU REMPLISSAGE.
    Top Banner
    Auteur

    La Lettre De Macky

    En Novembre, 2018 (11:45 AM)


    VOICI LA LETTRE DE MACKY QUE LES AVOCATS DE CACHENT!



    LISEZ BIEN. QUE TOUS LES PARTISANS DU REGIME SE TAISENT ET A JAMAIS. ILS NE SONT PLUS CREDIBLES.



    https://www.pressafrik.com/Quand-Macky-ecrivait-a-la-commission-des-droits-de-l-Homme-des-Nations-Unies-en-2012_a192555.html
    {comment_ads}
    Auteur

    Thiakhane Fakhe

    En Novembre, 2018 (11:52 AM)
    Et re-voilà la fameuse armée loufoque de Mimi la revancharde et la haineuse. La bande de mercenaires dont la poudre de canon est constamment mouillée et qui prélassait entre les premieres classes d'avion et les hôtels 5 étoiles, pense que le moment est encore une fois opportun pour décrocher un nouveau "CONTRAT" avec la marraine. Elle oubli que Mimi la marraine, bannie depuis longtemps est désormais déportée dans l'île artificielle dénommée "Parrainage - BBY", et que Macky qui n'a jamais eu la maîtrise des affaires de l'État pour avoir été phagocite par les Amadou Ba, Latif Coulibaly, B Mangara..etc.. est englué dans un désastre financier inextricable. Qui peut imaginer que ces fameux mercenaires puissent figurer un jour, sur la liste des invités qui prennent part aux "fameux dîners de fin de règne" de La Presidence? Personne. Parce que Macky est convaincu désormais, que cette stratégie de démolition systématique des adversaires politiques initiee et entretenue par Mimi et ses affidés est la cause de ses déboires présents. Ces "avocats" en service commandé qui ne peuvent pas justifier leurs honoraires déclarés, n'en sont que des moyens.

    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (12:39 PM)
    Faites profil bas, vous vous êtes battu pour dire que Karim s'est enrichi illicitement, uniquement par ce qu'on vous a promis 2% des sommes qui seront recouvrées. Au finish, tout le monde se rend compte que Karim n'a pas tout cet argent dont vous parlez. Vous n'avez rien vu et vous ne verrez rien par ce que tout cela est dû mensonge d'état.

    Wa salam
    {comment_ads}
    Auteur

    Liberez Karim Meissa Wade

    En Novembre, 2018 (12:40 PM)
    Liberez Karim Meissa WADE Assane DIOUF Diaz khalifa Sall



    C est tout

    STOP a la dictature
    Top Banner
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (12:42 PM)
    maky tremble devant karim et khalifa, tous contre maky, tous sauf maky
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (12:48 PM)
    Regardez moi ses nullards qui ne parviennent même pas à gagner un procès en dehors du Sénégal.

    Vous avez plaidé devant les juridictions internationales avec toutes les décisions prises au Sénégal avec tous les moyens de l'vous Etat et on vous a répondu purement et simplement que c'est une consommation locale c à dire vous avez bafoué les droit des prévenus et ce n'est valable qu'au Sénégal .

    Vous avez intérêt à gagner votre procès contre l'Etat car il ne vas pas vous payer car il n'a pas vu de résultat .

    Cependant faites gaffe car celui qui s'aventurera à pointer le doigt vers le Président sonko nous trouvera sur son chemin et ça ne passera pas .

    A bon entendeur salue



     :roadrunner:  :roadrunner:  :roadrunner:  :emoshoot:  :frustre: 
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (12:52 PM)
    cette affaire Karim au comité de l'Onu est un probleme hautement juridique et qui depasse les non juristes, il n'est pas politique parce que hors de portée du commun des citoyens,s'en servir aupres des electeurs en cette periode pré electorale s'est faire de la politique politicienne
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (15:04 PM)
    On vous parle de justice dieul leinn wakhi politik teiguei ko d cotei waay

    Laa il s'agit de la justice

    Je suis apolitique mais karim a bien fait il peut bien faire un appel si la decision rendue par la CREI ne lui convient pas

    Le senegal a signei un pacte avec l'ONU

    Et un arretei n peut pas contredire un traitei international si on se base sur la hierarchie des normes juridiques
    Top Banner
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (15:07 PM)
    Le comité a été impartial. Ils ont voulu coûté que coûte rendre une décision favorable à kw. Les mêmes argument avaient été déjà soulevés devant le groupe de travail.

    J ai l'impression qu' il y a un complot contre le senegal. Et l avenir nous édifier sur les décisions rendues a l étranger.
    {comment_ads}
    Auteur

    Citoyen

    En Novembre, 2018 (15:40 PM)
    M. les avocats je vous propose 2options:

    -Une corde;

    -Du carburant(de votre choix);

    Vous avez vendu votre dignité. Vous ne nous meritez pas.

    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (16:44 PM)
    "SUR LE FOND.



    Le Comité s'est contenté de considérer que la Cour Suprême "n'a pas procédé à l'évaluation des éléments de preuve et de faits par la CREI" ;



    Enconséquence, le Comité estime que les Etats parties accordent une réparation intégrale aux personnes dont les droits reconnus par le Pacte ont été violés. Selon le Comité la déclaration de culpabilité et de condamnation contre l'auteur doit être réexaminée conformément aux dispositions du paragraphe 5 de l'article 14 du Pacte. Il ajoute que l'Etat partie est tenu de veiller à ce que des violations analogues ne se reproduisent pas à l'avenir.



    Il donne à l'Etat partie un délai de 180 jours pour lui fournir des renseignements sur les mesures prises pour donner effet à ses constations."

    C'est seulement ce paragraphe qui resume tout nous interesse. L'Etat du Senegal a ete deboute. La Crei n'est pas conforme aux normes et aux lois internationales. Delors que les droits de l'accuse sont violes, sa culpability et sa condamnation sont remises en causes, le droit n'a pas ete dit dans ce cas. L'Etat doit respecter les consignes du Comite de l'ONU tout en laissant le concerne etre candidat parce que sa culpabilite souffre de doutes. Si non, le Senegal doit imperativement quitter l'ONU, CEDEAO et s'attendre aux attaques permanentes venant des organisations des droits humains comme Amnesty International. Nous n'allons pas accepter de tomber dans la dictature.
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email