NETTALI- "L’ancien ministre des Transports aériens et de l’Artisanat est passible de poursuites pour association de malfaiteurs, violences et voies de fait, destruction de biens privés…" C’est ce qui ressort d’un article paru dans le numéro 2492 de "Jeune Afrique", dans les kiosques depuis ce lundi matin.
Signé par Cheikh Yérim Seck, l’article révèle, entre autres, qu’il y a une certaine célérité dans le traitement du dossier, signe que « le palais ne compte pas entraver le cours de la justice ». A en croire le journaliste, le Parlement est prêt à envoyer Farba Senghor devant la Haute cour de Justice. En effet, après lecture d’une lettre dont l’expéditeur n’est autre que le ministre de la Justice, Madické Niang, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Iba Der Thiam aurait demandé, le 08 octobre, aux présidents de groupes parlementaires « de réfléchir à la répartition, entre eux, des quatre sièges réservés aux députés au sein de la Haute Cour, les quatre autres revenant aux sénateurs. " Jeune Afrique" révèle, par ailleurs, un élément contenu dans le rapport d’enquête de la police : "Mamadou Diagne, le commissaire de la police centrale de Dakar, va même plus loin : à partir du relevé des communications de l’ancien ministre, il a identifié un coup de fil passé par celui-ci à un certain Adama Dème, le chef probable des nervis."
Ainsi, l’étau se resserre autour de l’ancien ministre des Transports aériens et de l’Artisanat qui s’est récemment signalé par son refus de procéder aux passations de services entre lui et ses successeurs.
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