Affaires Bara Tall / Cheikh Tall Dioum : Le Rds dit halte aux « brigands institutionnels »

Le contact entre les entrepreneurs Bara Tall et Cheikh Tall Dioum et les autorités est du goût du Rds qui félicite du coup l’initiateur Pape Samba Mboup. « Le Rds adresse ses chaleureuses félicitations au chef de Cabinet du chef de l’Etat, M. Pape Samba Mboup, pour avoir initié des contacts utiles avec des compatriotes victimes de "brigands institutionnels" », lit-on dans le communiqué reçu à la rédaction par courriel. Mactar Guèye et ses camarades se félicitent de l’oreille attentive qui leur est prêtée, et rend hommage à cette initiative hautement patriotique, visant à réhabiliter les victimes de ces professionnels du trafic d’influence qui, usant et abusant de leur proximité avec le chef de l’Etat, ont brisé la carrière de braves concitoyens, contributeurs émérites dans l’essor économique national. Les héritiers de feu Abass Guèye encouragent le Premier ministre, Souleymane Néné Ndiaye, à poursuivre, sous la bienveillance impulsion du chef de l’Etat, ses efforts de réhabilitation, par des voies non-juridictionnelles, de ces capitaines d’industrie, que sont Cheikh Tall Dioum et Bara Tall, dont notre pays a plus que jamais besoin, dans ses efforts pour relever les défis de l’émergence.

Le Rds s’est aussi penché sur la sortie du président français Sakozy et la déchéance de la nationalité, aux étrangers fouteurs de troubles. Et c’est pour rappeler qu’en mars 2007, à deux mois de la Présidentielle, la Droite française avait préconisé l’application de tests Adn, aux fins d’authentifier, par le biais du code génétique, les liens de parenté entre immigrés, dans le cadre d’une nouvelle loi sur le regroupement familial. « Ce type de test rappelait de triste mémoire une des pages les plus sombres de l’histoire de l’humanité lorsqu’à l’ère hitlérienne les médecins nazis utilisaient le "Pied à coulisse" pour mesurer la boite crânienne des prisonniers juifs, afin d’établir leur appartenance à cette "race", avant de les exterminer ».

En évoquant, le 30 juillet dernier à Grenoble, dans un discours électoraliste et franchement démagogique, la possibilité de déchoir de leur citoyenneté les étrangers naturalisés français qui commettraient certains délits, l’auteur du discours à polémique de Dakar vient assurément, de l’avis du Rds, « de franchir le Rubicon ». « Le gardien de la constitution française vient de facto de créer les prémisses d’un dangereux clivage, spécifiant désormais les Français "pur-sang" des Français de "seconde zone", sursitaires par définition », poursuit le communiqué.