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Politique

Affaissement diplomatique Décryptage Par Babacar Justin NDIAYE

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Affaissement diplomatique Décryptage Par Babacar Justin NDIAYE

« J’ai décidé de vous remettre ma lettre de démission que vous allez remettre aux autorités compétentes, pour permettre l’exercice plein et entier de la disposition de notre article 36 ». Ainsi s’exprime Amadou Toumani Touré qui, en ce début du mois d’avril 2012, quitte la scène politique de son pays sur laquelle il avait fait irruption, un mois de  mars 1991, en destituant un autre Général, en l’occurrence, Moussa Traoré. Mais à qui ATT remet sa démission ? Aux neuf sages de la Cour constitutionnelle du Mali ? Non. L’ancien Président du Mali place sort et son destin dans les mains d’un Colonel de gendarmerie devenu le ministre des Affaires Etrangères le plus célèbre d’Afrique de l’Ouest : Djibril Bassolé. Une mélange de Metternich et de Kissinger. Il est au service de Blaise Compaoré qui en a fait un Proconsul dans le Mali en lambeaux, comme jadis, le Général Mc Arthur dans Pacifique.

 

A Bamako où il a établi ses quartiers, le ministre burkinabé a obtenu la reddition du Capitaine Sanogo, sécurisé l’aéroport et accueilli le Président intérimaire Dioncounda Traoré. Bref, Bassolé régente tout pour le compte de son patron Blaise Comparé, le Bismarck du Sahel. Quelle prouesse diplomatique ! Le Burkina qui était en guerre avec le Mali, en 1986, autour de la bande frontalière et litigieuse de l’Agacher, est maintenant le tuteur du Mali coupé en deux et squatté par des hors-la-loi de toutes nationalités.

 

Une illustration de la montée en puissance de Ouagadougou dans les espaces mitoyens de l’Afrique de l’Ouest et du Sahara, qui efface ainsi la légendaire diplomatie du Sénégal, longtemps locomotive dans la sous-région. Hier, un nain diplomatiquement anonyme, la Haute Volta du pâle Maurice Yaméogo et du débonnaire Lamizana, est aujourd’hui, un mastodonte géopolitiquement visible et virevoltant. Au point d’éclipser des pays mieux lotis en ressources économiques et humaines comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Et même le Nigeria géant mais vacillant sous les coups de boutoir du Boko Haram.

 

En devenant la capitale politique du Mali, Ouagadougou dégage Dakar de l’épicentre de la vie diplomatique. Une longueur d’avance qui constitue le parfait baromètre de l’influence déclinante du Sénégal dans la sous-région où son affaissement a succédé à son rayonnement d’antan. Sur ce dossier malien qui touche aux intérêts vitaux du Sénégal (économiques et sécuritaires) Dakar est fâcheusement à la remorque de capitales (Abidjan, Abuja, Cotonou et Ouagadougou) munies d’agendas établis et exécutés sans le moindre rôle de premier plan pour le gouvernement sénégalais  

 

Certes, le Sénégal était en pré-campagne et en campagne électorales, au début et durant tout le film de la désintégration du voisin de l’Est, mais une durable percée diplomatique reposant sur des acquis solides (prestige des dirigeants et image du Sénégal) aurait imposé aux chefs d’Etat du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire et du Nigeria, une très forte implication – dans l’analyse et dans la prise de décision –  de l’unique pays de la sous-région ayant fait ses premiers pas sur la scène internationale, en 1960, dans une entité fédérale dénommée : Mali. Une aventure pionnière en matière d’intégration à laquelle les Etats les plus actifs, aujourd’hui, dans la résolution de la crise malienne, s’étaient farouchement opposés.

 

Et pourtant, l’héritage n’a pas fait défaut. D’abord, le Président Léopold Sédar Senghor très imbu de méthode avait théorisé et pratiqué le déploiement diplomatique suivant les cercles concentriques. Donc priorité aux Etats voisins avec lesquels il fallait (il faut toujours) tisser des relations de confiance qui sont les meilleurs vecteurs de sécurité pour le Sénégal. Démarche couronnée de succès, sauf du côté de la Guinée-Conakry où les options radicalement révolutionnaires de Sékou Touré s’opposaient aux vues de Senghor. Démarche étendue progressivement au reste de l’Afrique, puis au monde arabe et enfin à l’Asie. N’empêche, les deux épines dorsales de la diplomatie « senhgorienne » ont toujours été les axes Dakar-Paris et Dakar-Rabat. Ensuite, Abdou Diouf a maintenu le cap, en gommant quelques aspérités que l’anticommunisme de Senghor avait créées ici et là. Le Président Diouf a, par exemple, reconnu le gouvernement angolais du Mpla puis fermé le bureau de l’Unita à Dakar. Il a également renforcé la coopération avec les pays arabes modérés et riches (Arabie Saoudite et Koweït) et accru la solidarité avec la Palestine. Ce qui lui a permis d’accueillir, en 1991, le premier sommet de l’OCI en Afrique au sud du Sahara.

 

En 2000, la rupture a été opérée par Abdoulaye Wade. Positive dans les mobiles (fin du tête-à-tête avec la France et quête tous azimuts des investissements et des transferts de technologie) elle a été catastrophique dans le style. En effet, Wade – qui est un virtuose de la politique et non un orfèvre de l’Etat, encore moins un as de la diplomatie, – a brouillé l’image du pays par un comportement souvent altier. N’a-t-il pas, à Durban, échangé des phrases de feu avec ses collègues, les qualifiant de putschistes ayant troqué leurs treillis contre des costumes pour faire plus démocrates ? Des propos et des péripéties qui sont aux antipodes des manières consacrées par la diplomatie. Laquelle est selon Andrei Gromyko : « L’art de réduire le nombre de ses ennemis et d’augmenter celui de ses amis ». En douze années, la diplomatie « wadienne » a provoqué des reflux de l’audience du Sénégal, respectivement à Conakry (proximité avec Dadis Camara) à Banjul, à Bissau et Nouakchott. Dans ces trois dernières capitales, on n’a ni oublié ni pardonné la petite phrase d’une interview publiée par JA en 2000 : « Je vais en France chercher des armes afin d’obliger les petits pays à respecter le Sénégal »

 

Par ailleurs, en pratiquant la diplomatie sans frontières – le Sénégal est évidemment libre de nouer avec qui il veut mais avec précautions – Abdoulaye Wade (emporté par sa hardiesse) s’est embarqué avec l’Iran, dans une liaison qui a failli être  fatale au travers de la sombre affaire de cargaison d’armes découverte à Lagos en 2010. Ce contact prolongé avec un « roque State » ou Etat voyou selon la terminologie américaine, n’est sûrement pas étranger à la sourde hostilité de Washington qui a débouché sur les critiques abruptes du Sous-secrétaire d’Etat  Carson durant tout le processus électoral  de février et de mars de 2012.    

 

Mais la goutte d’eau ayant fait déborder le vase africain, a été l’escapade de Benghazi, en 2011, par laquelle Sarkozy a utilisé Wade pour ébrécher le mur africain que l’UA a dressé contre l’Otan. C’est le point de départ d’un isolement accéléré du Sénégal qui a culminé avec les violences préélectorales de Dakar, durant lesquelles Wade (médiateur devant l’Eternel) a fait montre d’une rigidité face à la médiation d’Obasanjo.

 

Aux dégâts causés par la doctrine et le style, s’ajoute le chambardement provoqué dans l’appareil diplomatique par des nominations abusives qui ont bousculé les gens de la carrière. Et éliminé la crème au profit de la lie. Des promotions d’inspiration népotiste qui ont injecté une dose d’amateurisme aux effets désastreux. Sans oublier l’élargissement spectaculaire et coûteux de la carte diplomatique du Sénégal qui traduit une volonté de présence (présence n’est pas influence) ; mais fait l’impasse sur le reclassement urgent des postes, au vu des évènements maliens, des incertitudes bissau-guinéennes, des problèmes récurrents des pécheurs de Saint-Louis dans les eaux mauritaniennes etc. Et depuis une semaine, les tracasseries subies par la colonie sénégalaise dans les villes de la Mauritanie.  

Les contre-performances diplomatiques que la crise malienne met en exergue, inciteront immanquablement le Président Macky Sall à reprendre en main la diplomatie (chasse gardée et constitutionnalisée du chef de l’Etat) afin d’astiquer l’image du Sénégal qui est…le pétrole du Sénégal. Pareille renaissance diplomatique passe par le catapultage des diplomates chevronnés aux commandes de la diplomatie. Le vivier existe. En plus, il est adossé à un héritage incarné encore dans les mémoires par des ministres imposants et des ambassadeurs excellents dont certains sont encore en vie : Me Doudou Thiam, le Professeur Assane Seck, le Docteur Amadou Karim Gaye et, plus près de nous, Moustapha Niasse, Djibo Ka, Boissier Palum, le Malien Gabriel D’Arboussier (premier ambassadeur du Sénégal à Paris) Latyr Kamara (inamovible doyen du corps diplomatique à Addis-abeba) André Guillabert, Claude Absa Diallo etc.

 

Pour la reconquête d’un leadership sénégalais devenu orphelin sous Wade, il urge  de mobiliser la crème des ambassadeurs (y compris certains atteints par la limite d’âge) de la trempe du Général Mountaga Diallo ou de Doudou Salla Diop. Dans le voisinage immédiat (Mali, Mauritanie et les deux Guinée plus la Gambie dans nos intestins) Dakar doit, sans complexes, nommer ses meilleurs plénipotentiaires. Y compris les plus gradés pour justement accomplir des missions extraordinaires. Donc limitées dans le temps mais précieuses pour la stabilité du Sénégal. «  La Corrèze avant le Zambèze » s’époumonait le très chauvin journaliste Raymond Cartier. On doit convenir que Bissau est plus importante que Bangkok, malgré les tonnes de riz qui nous arrivent des rizières du golfe de Siam.

 

Ces correctifs ne dévalueront en aucun cas des axes traditionnellement solides comme Rabat et Paris. C’est précisément à Paris qu’il faut positionner un ambassadeur d’envergure et de valeur, capable de dominer la relation franco sénégalaise vraiment multiforme et ancienne. Les affinités doivent s’effacer devant l’enjeu et l’épaisseur de l’enjeu. Doit-on – au nom d’une parité cosmétique – nommer en France une femme incapable de discuter des questions urgentes de renseignement avec le directeur de la DGSE, et en retirer sans raisons, son prédécesseur Doudou Salla Diop qui a participé aux travaux du 29 mars 1974, ayant débouché sur la révision des accords de défense entre le Sénégal et la France ?  La diplomatie ne saurait être l’apanage des copains et des coquins.



28 Commentaires

  1. Auteur

    Detectiv

    En Avril, 2012 (10:02 AM)
    placé
  2. Auteur

    Moi Meme

    En Avril, 2012 (10:12 AM)
    justin le vrai menteur, qui se fait que se répéter et réciter les théories occidatale.

    la plagia reste son spécialité, :sn:  :sn:  :sn: 

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    Auteur

    Ndiayabis

    En Avril, 2012 (10:18 AM)
    babacar c est toi qui disait que wade resterait au palais le 25 mars. tu as menti. les senegalais ne te croient plus. ces vieux ambassadeurs resteront a la retraite. nous voulons des personnes après l indépendance comme le peuple l a décidé au plus sommet de l'état. ces magouilleurs ambassadeurs doudou salla qui font tout pour revenir perdent leur temps. s ils ont des connaissances ils n ont qu a utiliser leurs chapelets pour prier.
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    Auteur

    Jab

    En Avril, 2012 (10:22 AM)
    justin avec tes comparaisons mal placées, tu passes trop souvent à coté de la réalité
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    Auteur

    Rahne

    En Avril, 2012 (10:25 AM)
    Pourquoi tout cet historique de la diplomatie sénégalaise;le SENEGAL a dautres priorités .Je suis vraiment décu et navré par cet historien ou politicologue qui nous a étourdi pendant la campagne et précampagne électorale, dans des analyses imaginaires.ARRETEZ SVP.Tout ce kil avait prédit cest avéré faux en définitive.Maintenant il veut nous entrainer sur le terrain de la diplomatie qui dépend à mon avis de beaucoup de facteurs SURTOUT exogénes
    Auteur

    Du

    En Avril, 2012 (10:27 AM)
    Justin doit s'excuser dabord et ensuite la ferme pour de bon.
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    Auteur

    Ras

    En Avril, 2012 (10:28 AM)
    Belle analyse Justin mais pour comprendre le succès de la diplomatie burkinabé ,s'il ya vraiment succès , il faut connaitre les méthodes de Campaoré.Justin serait bien inspiré de nous parler des feux allumés dans la sous région par Campaoré ou les séditieux encouragés ou armés par ouagadougou qui est devenu la capitale ouest africaine où on fomente les coups d'état ou rebellion armée.Campaoré allume des feux ,choisit un camp parmi les protagonistes et s'insurge en négociateur , il lui est facile alors d'imposer son point de vue à l'une des parties qui lui est redevable.Campaoré est le pire des pyromanes de la région ouest africaine, sa diplomatie n'a rien de compétent si ce n'est les coups fourrés ourdis chez le voisin pour venir après éteindre le feu, ou détourner l'opinion publique et internationale de ses vraies turpitudes et bassesses internes.
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    Auteur

    Bravomais

    En Avril, 2012 (10:36 AM)
    monsieur ndiaye vous sortez de quelle ecole, ta culture me donne la chair de poule.

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    Auteur

    Tou

    En Avril, 2012 (10:42 AM)
    pertinent babacar.seulement au lieu de faire revenir ces vieu chevronnés pourquoi ne pas privilégier les jeunes sortant de l ENA mais ayant une dizaines d'année d experience leur permettant d' allier ambition experience et connaissance.car croyez moi si les vieux ont les 2 dernieres il leur manque la premiere.
    Auteur

    Khass

    En Avril, 2012 (10:44 AM)
    CEST UN CON CE JUSTIN
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    Auteur

    Lyns

    En Avril, 2012 (10:44 AM)
    Le Président Macky Sall irait en France Dimanche ?INCOMPREHENSIBLE! Il faudrait alors l'inscrire dans le Guiness pour avoir été le premier Président de la République à avoir été dans un pays en pleine Campagne électorale pour une Présidentielle et de surcroît à seulement 4 jours du premier tour ! C'est ahurrissant ! Aune délégation de haut niveau d'aucun pays du monde, aucun Chef d'Etat n'a mis les pieds ici depuis le début de la Campagne ! Au moment où tout monde ici est assuré que monsieur Sarkozy ne sera plus Président de la République Française au soir du 06 Mai 2012, je ne vois vraimernt pas pourquoi notre Président serait le seul au monde à venir ici! Est-ce comme certains le subodore que Macky Sall aurait tenu coûte que coûte à venir serrer la main à son ami Sarkosy avant qu'il soit balayé par le suffrange Universel ? Peut-être que Macky Sall viendrait avec des gris-gris ou bien accompagné d'une horde de Marabouts et de Voyants, Médium, Sorciers pour l'aider à s'en sortir, car les prévisions sont très pessimistes! Seul un miracle ou bien de sacrés marabouts Africains, s'il en existe pourraient renverser le résultat qui, à ce jour est en faveur de François Hollande avec 29% contre 27 % EN faveur de Sarkozy, l'ami de Macky Sall. Les deux hommes se sont bien appréciés depuis la visite de Sarkozy alors que les deux hommes étaient Premiers Ministres de leurs pays respectifs! A moins que, comme de mauvaises langues le murmurent dans les milmieux Africains de Paris, Macky tiendrait à tout prix à venir en France, précipitamment à Paris afin de mettre en ordre ses biens acquis depuis des années au nom de sa femme et de ses beaux-frères. Quoi qu'il en soit, ce voyage à quatre jour du premier tour est incompréhensible pour toutes les chancelleries de la planète! UNE PREMIERE MONDIALE !!!!!
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    Auteur

    Auditbouleer

    En Avril, 2012 (10:46 AM)
    Votre dernière phrase vous est applicable car ceux que vous avez cités comme étant les meilleurs, n'ont rien prouvé. Sont-ils alors vos amis?
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    Auteur

    Mo

    En Avril, 2012 (11:00 AM)
    regarder le nouveau site d'informations et d'analyses senjournal.net. très bon siite et bien fait, une information équilibrée et objective
    Auteur

    Xam

    En Avril, 2012 (11:21 AM)
    Tout ceci est relatif. Compaoré a failli se faire virer par son armée il y a seulement quelques mois. Et rien n'indique que ce ne sera pas le cas dans un proche avenir. On ne peut pas avoir de manière durable une diplomatie utile au pays, si la bonne gouvernance n'est pas érigé en règle dans ce pays. Sous Senghor et Diouf certes, le Sénégal avait des diplomates de "haut niveau" mais ils n'étaient nullement utile au pays et aux sénégalais. Or la diplomatie doit être au service du développement du pays sinon à quoi il servirait. Vu dans cet angle on peut dire que sous Wade la diplomatie sénégalaise a été beaucoup plus efficace que sous Senghor et Diouf malgré les apparences.
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    Auteur

    Aby

    En Avril, 2012 (11:26 AM)
    s'il vous plait essayer de résumer lii melni livre nit yi amougnou temps lire lii yeup
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    Auteur

    Ndiacoum

    En Avril, 2012 (12:01 PM)
    Ce justin là il faut l'arrêter; toujours en train de prédire le mal ou de voir le mal partout! on te comprend, tu ne passes plus aux yeux de ce vaillant peuple. Trouve un autre discours si tu as de"belles idées"
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    Auteur

    Hku

    En Avril, 2012 (12:12 PM)
    altier qu'est ce que cela signifie

    mr tachez d'être plus simple

    pour etre mieux compris

    pardon
    Auteur

    Borom Deuk Bi

    En Avril, 2012 (12:24 PM)
    Aussi pertinent qu'il soit je me méfie de Justin. Il avance souvent des raccourcis et des affirmations peremptoires mais pas juste. Genre que Wade allait se forcer a rester au palais. On a vu que c'était faux.

    Son analyse de la diplomatie est globalement juste même si j'ai de grosses remarques:

    - Doudou Salla est un viellard qui a fait son temps, le monde a changé. On en va pas ramener de la retraite tous les trés anciens et faire une géronto diplomatie non ?

    - Wade a été maladroit mais je suis d'accord avec lui sur un fait, il faut forcer les petit pays a nous respecter et le respect cela s'impose, ca ne sont pas des déclarations d'intellos.

    - Le lustre d'antant de la diplomatie, certes mais qu'est ce que le monde a changé! Wah. Les enjeux, ont changé, plus de deux blocs.

    - La diplomatie personnelle de Wade n'es pas si mauvais que ca car en Cote d'Ivoire on a été en premiere ligne et négocié avec Gadio le cessez le feu et on avait l'oreille des Soro et autres.. C'est pas rien. Gbagbo ne nous aimait pas mais Wade avait raison. Gbagbo n'aimait pas blaise le mediateur non plus.

    - Justin oublie que Blaise a armé les rebelles de CI avant dêtre nommé facilitateur. Il est marchand d'armes etc.. Il n'est pa sneutre. Neutraliser des gens qu'il a armé n'est pas trés compliqué mais le Mali n'est pas sa colonie, Jiustin devrait moderer son propos. C'est la CEDEAO et ADO qui lui a permis de jouer ce role.

    - ENfin point trés important la diplomatie sénégalaise demeurera forte malgré les accrocs du voyage de Wade en lybie pour quelques raisons evidentes:

    -- On est l'une des rares démocraties du coin et donc on a l'oreille des puissances US et France pour sur avec le Japon

    -- On est un des pays les plus économiquement en avance et donc on a un avantage sur le Mali enclavé, la petite Guinée, la grande Guinée et la petite Gambie. A nous de savoir manier cette baguette

    -- Notre armée si elle est renforcée et modernisée donnera a notre diplomatie un lustre. On est écouté car craint, rien d'autre. Le reste c'est des blagues



    En tout cas ce qui est sur c'est que sans armée puissante on risque de voir notre pays détruite, diplomatie ou pas. Avec tous ces idiots armés qui nous entourent, Macky aura du boulot. J'espère que dans cette nouvelle diplomatie, il annulera son voyage en France pour suivre les evolutions en Guinée Bissau.



    Justin oublie aussi de parler du mutisme de Macky sur les evemnements autour de notre pays, on est cerné par l'anarchie et la guerre. Préparon sla guerre c'est mieux au lieu de discourir inutilement.

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    Auteur

    Von Bla Bla

    En Avril, 2012 (12:44 PM)
    Beaucoup de personnes comme moi n'ont ni le temps ni la patience de lire tout le temps ce "politologue" dithyrambique à souhait et dont le verbiage n'a ni cohérence et surtout ni fond. Je voudrais juste savoir son cursus validé par d'anciens promos. Il me rappelle ce guignol mais en moins sérieux Iba Der. Ce sont des gens que les classes de seconde, première et terminale font défaut. Ils n'ont donc appris ni le résumé de texte, ni le commentaire simple ou le commentaire composé. Cela se traduit dans le bla bla qu'ils développent tous les deux. Je souhaiterai que les médias fassent peut être appel à des personnes beaucoup plus au fait. On oublierait un peu ce blaireau abonné au dictionnaire des citations.
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    Auteur

    @justin

    En Avril, 2012 (13:33 PM)
    Justin arrtes de nous faire vomir.



    Tu nous pompes l'air avec tes analyses à la noix et tes conneries

    - gouvernement toucouleur à Dakar



    Par ailleurs arretes de plagier et de pomper les idées des autres sans les citer
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    Auteur

    Wareef

    En Avril, 2012 (14:21 PM)
    Il faut des jeunes diplomates mais pas ce Papa diop ministre conseiller diplomatique à Washington de Wade. Il faut cesser le copinage et mettre les hommes qu'il faut, il faut le mérite et éviter certains c.v qui trompent. On peut être major de sa promotion et ne pas être efficace sur le terrain.
    Auteur

    Un Passant

    En Avril, 2012 (16:36 PM)
    "En devenant la capitale politique du Mali, Ouagadougou dégage Dakar de l’épicentre de la vie diplomatique. Une longueur d’avance qui constitue le parfait baromètre de l’influence déclinante du Sénégal dans la sous-région où son affaissement a succédé à son rayonnement d’antan. Sur ce dossier malien qui touche aux intérêts vitaux du Sénégal (économiques et sécuritaires) Dakar est fâcheusement à la remorque de capitales (Abidjan, Abuja, Cotonou et Ouagadougou) munies d’agendas établis et exécutés sans le moindre rôle de premier plan pour le gouvernement sénégalais."



    Voilà une analyse très légèrement et qui n'a rien de diplomatique et encore moins de géopolitique !



    Même s'il l'évoque, M. Ndiaye accorde très peu d'importance au contexte dans lequel se sont déroulés les évènements en question. Le Burkina et la Côte d'Ivoire pouvaient se permettre ce luxe à un moment où notre pays vivait des heures capitales de son existence. Ce même Justin disait il y a peu que tous les yeux étaient rivés sur nous et évaluaient notre capacité de dépassement et notre maturité politique. Pendant ce temps, comment veut-il que nous ayons, à notre tour, les yeux rivés sur d'autres comme si rien ne se passait chez nous ? Selon lui, que fallait-il privilégier : la consolidation de notre démocratie ou notre vanité diplomatique ? Notre stabilité politique interne ou notre prétendu rayonnement hors nos frontières ?



    Pourquoi lui, le savant politique, n'avait-il rien vu venir pour tirer l'alerte ? Il est l'expert des analyses a posteriori qui ne sont d'ailleurs que trop biaisées !



    Comment Abdoulaye Wade, en pleine bataille électorale et de survie politique, ou Macky Sall, tout juste promu président n'ayant pas encore pris ses marques, pouvaient-ils s'aventurer à des tractations diplomatiques au fin fond du Mali pour y régenter quoi que ce soit ? Et les autres pays : n'ont-ils justement leur mot à dire et leur rôle à jouer ? Dire : "Hier, un nain diplomatiquement anonyme, la Haute Volta du pâle Maurice Yaméogo et du débonnaire Lamizana, est aujourd’hui, un mastodonte géopolitiquement visible et virevoltant." est simplement révoltant et relève de la pure condescendance. Le mépris de M. Ndiaye n'a d'égal que l'arrogance d'un "âne nouvellement circoncis", comme disait Ahmadou Kourouma !

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    Auteur

    Xalé

    En Avril, 2012 (16:50 PM)
    ON VEUT DES JEUNES A L'ASSEMBLEE . RIEN QUE DES JEUNES . ILS SONT PLUS APTES A REVENDIQUER .ILS ONT L'AVENIR DEVANT EUX . ET ENTRE NOUS ON SE DIT LA VERITE.
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    Auteur

    Do

    En Avril, 2012 (19:19 PM)
    La meilleure analyse que j'aie lue de Justin depuis longtemps. Cela prouve qu'il doit partir des faits, rien que les faits. La politique-fiction, les circonlocutions vaseuses c'est du pipeau. Bonne continuation!
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    Auteur

    Gigi

    En Avril, 2012 (21:34 PM)
    Les wolof disent que mbaam su la weqee nga weq ko yeen a yam. Babacar weq nanu mais bunu ko ko deloo. Pour faire simple Babacar cherche à nous séduire car comme vous pouvez bien le remarquer, il cite de moins en moins des auteurs occidentaux et pour moi c'est déjà quelque chose.
    Auteur

    Gigi

    En Avril, 2012 (21:38 PM)
    j'avoue que cette analyse de Babacar de la situation est pertinente. Il lui faut un peu plus de sénégalité rék.
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    Auteur

    Thieiguine

    En Avril, 2012 (00:03 AM)
    Nous ne sommes pas des mbames dés Babacar, mais des sénégalais qui connaisent ta traitisent
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    Auteur

    Thieuguine

    En Avril, 2012 (00:17 AM)
    Babacar Justin, Wade qui tu insultes aujourd'hui t'a sorti de la misére. la premiére fois qu'il t'a reçu, il t'a offert des millions qui t'ont poermis de ne plus dormir au centre culturel francais. A cette époque, tu planifiafais avec intelligence les maisons dans les quelles tu mangeais. Si ce n'est pas chez "Monsieur Vau" -qui a tout fait et que tu as abandonné-, c'était chez Bécaye Diop, ancien ministre. Ensuite tu dois une fière chandelle à Abdoulaye Bamba Diallo qui te paye en guise de sarakh 250.000 pour des chroniques ampoulées que tu fais dans son journal net pourtant, tu n'hsites pas à le vétupérer en public.
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