Monsieur Dansokho, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a fait des révélations sur Landing Savané en déclarant publiquement que Me Wade lui donnait 30 millions par mois pendant 10 ans. Avez-vous bénéficié de cette faveur ?
Je vous dit tout de suite que je n'ai jamais demandé de l'argent à Wade, pendant tout le temps que j'étais là-bas. Wade avait accordé une allocation aux ministres à hauteur de 10 millions, à l'époque, pour aller en vacances. J'étais encore en fonction, mais je n'avais rien reçu. Jamais, je ne lui ai demandé un sou. Je vais faire une révélation. Le jour où le gouvernement de l'Alternance a été formé et qu'on a fait la répartition des fonctions, Me Wade disait : «Ca, c'est pour moi et pour mon parti». À un certain moment, je lui ai dit : «Alors, nous, qu'est-ce que nous faisons ici ?».
Qu'est-ce qu'il voulait au juste, vous donner de l'argent ?
Non. Il a dit : «Si je vois un seul d'entre-vous prendre des commissions, je le dénoncerais à la radio et à la télévision. Si vous voulez de l'argent, si vos partis ont besoin d'argent, demandez au Premier ministre». Alors que ce dernier n'avait pas un sou. C'est-à-dire qu'il prévoyait une enveloppe, tout en disant qu'il est interdit de prendre des enveloppes. De toute façon, le journal Sud Quotidien avait révélé, en 2003, qu'il donnait de l'argent à ses alliés. Il avait même dit que c'était Landing, Bathily, Bassirou Sarr.
Ne pensez-vous pas que c'est l'argent du contribuable qui est en train d'être distribué comme ça ?
Mais c'est ça.
C'est dommage alors.
Mais oui, tout à fait.
Est-ce que vous ne pensez pas qu'il y a un problème de gestion de la clientèle politique ?
Ah oui ! De toute façon, c'est la philosophie de Abdoulaye Wade. Pour lui, l'argent public est celui de sa poche, il peut en disposer comme il veut.
Si Wade donne autant d'argent à des alliés, on peut à juste raison imaginer que ceux qui sont avec lui doivent être gâtés.
C'est un défaut qu'il avait avant même d'arriver au pouvoir. On dirait qu'il a une machine qui fabrique de l'argent dans ses poches. C'est le seul chef d'État qui fonctionne comme ça. Et d'ailleurs, il y a eu des scandales à Paris au tout début, entre lui et Pape Samba Mboup. Il disait : «Je t'ai donné de l'argent», l'autre répondait : «Tu ne m'as pas donné». C'était devant des gens du protocole français.
Vous avez été un compagnon de Wade du temps de l'opposition. Est-ce qu'il bénéficiait de faveurs de la part du président Diouf ?
Mais, Diouf lui a donné beaucoup d'argent, il n'y a pas de doute. Tous les week-end, il avait de l'argent. En ce moment, il était dans le gouvernement, il y avait des fonds politiques qui lui avaient été alloués. C'était la somme de 5 millions chaque week-end. Il ne l'a jamais dit, et il ne le dira pas. S'il veut, il me met en prison. Mais, c'est la réalité. Je n'invente rien contre lui. Dans son affaire avec la Sgbs, son endettement était de 300 et quelques millions. La Sgbs l'a exaspéré à cause de cette dette. Son acharnement contre la banque à son arrivée au pouvoir, c'était parce qu'il voulait se venger.
Peut-on savoir celui qui a aidé Me Wade à rembourser à l'époque cette dette ?
Diouf lui a donné un coup de pouce. Il avait même reçu l'argent pour payer, il n'a pas payé. Plusieurs fois, sa maison a failli être saisie. C'est Diouf qui l'a sauvé. Diouf avait l'élégance de ne pas faire de méchanceté, quoique l'autre se soit opposé à lui. Il l'a aidé.
Je vous dit tout de suite que je n'ai jamais demandé de l'argent à Wade, pendant tout le temps que j'étais là-bas. Wade avait accordé une allocation aux ministres à hauteur de 10 millions, à l'époque, pour aller en vacances. J'étais encore en fonction, mais je n'avais rien reçu. Jamais, je ne lui ai demandé un sou. Je vais faire une révélation. Le jour où le gouvernement de l'Alternance a été formé et qu'on a fait la répartition des fonctions, Me Wade disait : «Ca, c'est pour moi et pour mon parti». À un certain moment, je lui ai dit : «Alors, nous, qu'est-ce que nous faisons ici ?».
Qu'est-ce qu'il voulait au juste, vous donner de l'argent ?
Non. Il a dit : «Si je vois un seul d'entre-vous prendre des commissions, je le dénoncerais à la radio et à la télévision. Si vous voulez de l'argent, si vos partis ont besoin d'argent, demandez au Premier ministre». Alors que ce dernier n'avait pas un sou. C'est-à-dire qu'il prévoyait une enveloppe, tout en disant qu'il est interdit de prendre des enveloppes. De toute façon, le journal Sud Quotidien avait révélé, en 2003, qu'il donnait de l'argent à ses alliés. Il avait même dit que c'était Landing, Bathily, Bassirou Sarr.
Ne pensez-vous pas que c'est l'argent du contribuable qui est en train d'être distribué comme ça ?
Mais c'est ça.
C'est dommage alors.
Mais oui, tout à fait.
Est-ce que vous ne pensez pas qu'il y a un problème de gestion de la clientèle politique ?
Ah oui ! De toute façon, c'est la philosophie de Abdoulaye Wade. Pour lui, l'argent public est celui de sa poche, il peut en disposer comme il veut.
Si Wade donne autant d'argent à des alliés, on peut à juste raison imaginer que ceux qui sont avec lui doivent être gâtés.
C'est un défaut qu'il avait avant même d'arriver au pouvoir. On dirait qu'il a une machine qui fabrique de l'argent dans ses poches. C'est le seul chef d'État qui fonctionne comme ça. Et d'ailleurs, il y a eu des scandales à Paris au tout début, entre lui et Pape Samba Mboup. Il disait : «Je t'ai donné de l'argent», l'autre répondait : «Tu ne m'as pas donné». C'était devant des gens du protocole français.
Vous avez été un compagnon de Wade du temps de l'opposition. Est-ce qu'il bénéficiait de faveurs de la part du président Diouf ?
Mais, Diouf lui a donné beaucoup d'argent, il n'y a pas de doute. Tous les week-end, il avait de l'argent. En ce moment, il était dans le gouvernement, il y avait des fonds politiques qui lui avaient été alloués. C'était la somme de 5 millions chaque week-end. Il ne l'a jamais dit, et il ne le dira pas. S'il veut, il me met en prison. Mais, c'est la réalité. Je n'invente rien contre lui. Dans son affaire avec la Sgbs, son endettement était de 300 et quelques millions. La Sgbs l'a exaspéré à cause de cette dette. Son acharnement contre la banque à son arrivée au pouvoir, c'était parce qu'il voulait se venger.
Peut-on savoir celui qui a aidé Me Wade à rembourser à l'époque cette dette ?
Diouf lui a donné un coup de pouce. Il avait même reçu l'argent pour payer, il n'a pas payé. Plusieurs fois, sa maison a failli être saisie. C'est Diouf qui l'a sauvé. Diouf avait l'élégance de ne pas faire de méchanceté, quoique l'autre se soit opposé à lui. Il l'a aidé.
25 Commentaires
Daass
En Mai, 2011 (13:40 PM)Le Passant
En Mai, 2011 (13:42 PM)Révolté
En Mai, 2011 (13:43 PM)Max
En Mai, 2011 (13:44 PM)Undefined
En Mai, 2011 (13:44 PM)Lobs
En Mai, 2011 (13:45 PM)Ndimbeule
En Mai, 2011 (13:46 PM)vous n'etes la que pour vous engouffrer de l'argent du pays
histoire de BOPP SA BOPP la si ce n'est pas jean c'est paul
alors fouté nous la paix ndimbeule
Undefined
En Mai, 2011 (13:48 PM)en tout cas au senegal le ridicule ne tue pas
Undefined
En Mai, 2011 (13:49 PM)Yap Sénégal
En Mai, 2011 (13:52 PM)laissons ses magouillas se la arnaqué notre argent
Tazph
En Mai, 2011 (13:55 PM)Cool Man
En Mai, 2011 (14:03 PM)ke Dieu ns aide de se séparer de ce vieux fou malade mentale
@kamilat
En Mai, 2011 (14:10 PM)Qui...
En Mai, 2011 (15:09 PM)Et tout cela est rentrée dans les moeurs !!!Tout le monde au pays s'attend à ce qu'on devienne RICHE en faisant de la politique !!!D'ailleurs si tu n'en tires rien on dira que tu as perdu ton temps !!
Camerouucad
En Mai, 2011 (15:10 PM)Mane
En Mai, 2011 (15:11 PM)Dread
En Mai, 2011 (15:32 PM)Undefined
En Mai, 2011 (15:44 PM)Meme si en publique ils s'affichent comme des ennemis
Tout ceci est une grande piece de theatre bien orchestree
Et le peuple suit comme un mouton lol
Gambia
En Mai, 2011 (15:52 PM)Thies
En Mai, 2011 (16:06 PM)Tanor Dieng
En Mai, 2011 (16:06 PM)Lasalle
En Mai, 2011 (16:08 PM)Quellequestion!
En Mai, 2011 (17:36 PM)Thiona Bou Tar
En Mai, 2011 (20:03 PM)Abba
En Mai, 2011 (07:14 AM)Participer à la Discussion