En marge de l’atelier d’information et de communication sur la Cour des Comptes à la salle de réunion du Conseil régional de Saint-Louis, Aminata Mbengue Ndiaye, mairesse de Louga et présidente du Mouvement national des femmes socialistes, a déclaré : «Quoi que Me Wade fasse, il quittera le pouvoir, car les Sénégalais vont le sanctionner comme ils l’ont fait le 22 mars dernier.»
«Premier tour ou second tour, peu importe, car Wade sera battu, puisque les populations en ont marre de ses pratiques», pense la «lionne» du Ndiambour. Pour la patronne des femmes socialistes du Sénégal, «Me Wade veut s’agripper au pouvoir et il est prêt à tout. Mais, qu’il sache que nous ne le laisserons pas faire. Les partis de l’opposition, la société civile et les populations d’une manière générale ne se laisseront pas faire», tonne l’édile de Louga. Pour elle, vouloir supprimer le second tour est un recul de la démocratie. «Il y a dix ans, je ne pensais pas que Me Wade allait conduire le pays dans le désastre auquel il l’a plongé. Mais qu’il sache que nous nous dresserons devant lui», peste-t-elle encore. Même si l’idée de la suppression du second tour venait à passer, Me Wade sera battu en 2012. Et si l’opposition se bat pour dire niet à la suppression du second tour, c’est uniquement pour la sauvegarde de notre démocratie et rien d’autre, car la messe est dite pour le Pape du Sopi. Et le 22 mars dernier en est la parfaite illustration. «Me Wade doit savoir que s’il a été vaincu le 22 mars, c’est à cause de ses dépenses tapageuses et il ne fait rien pour changer. En tout cas, il va partir en 2012 car, c’est le pays qui en a marre de ses faits et gestes.»
Evoquant les inondations qui sévissent partout dans le pays, la première magistrate de Louga s’est dite désolée de voir que c’est uniquement à Dakar que le plan Orsec a été déclanché, alors qu’il devait faire le tour du pays. «C’est normal que le plan Orsec soit déclanché à Dakar, car il a beaucoup plus plu à Dakar qu’ailleurs. Mais, les fortes pluies se sont abattues aussi dans des villes comme Saint-Louis, Louga et Matam, créant des sinistrés. Ces gens sont des Sénégalais au même titre que ceux qui sont dans la capitale. Par conséquent, ils doivent bénéficier du plan Orsec. A Louga, nous avons eu deux grandes pluies, mais dès que nous avons eu vent que le plan Orsec n’allait pas être étendu à l’intérieur du pays, nous avons acheté des motopompes pour faire face aux inondations. Et avec les services d’hygiène et les sapeurs-pompiers et le soutien des autorités administratives locales, nous combattons comme nous pouvons les inondations. Nous avons des sinistrés et surtout parmi eux, nos concitoyens qui ont perdu leurs vivres. Nous allons les aider, car c’est notre rôle de leur venir en aide. L’Etat aussi doit jouer sa partition.
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