APPEL AU DIALOGUE DE WADE A L’OPPOSITION:Le Oui…oui du G10

Après le Oui…mais du Cpc à l’appel du chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade au dialogue et à la concorde nationale. C’est le Oui…oui du groupe des 10 (G10) à Me Wade. Face à la presse, le président en exercice du G10 a réservé une réponse favorable à l’appel de Wade. Cela sans aucune condition ou préalables à cette rencontre. Le G10 dit Oui et oui à l’appel au dialogue lancé par le président de la République à l’occasion de son traditionnel discours de nouvel an. Les partis membres du G10 ont décidé d’aller répondre à Me Abdoulaye Wade sans fixer de préalables, ni demander des garanties avant cette rencontre.

Selon Abdourahim Agne, président en exercice du G10 : « Notre groupe s’est réuni jeudi pour se prononcer sur l’appel de Wade » «Sur le fond, je pense que c’est le meilleur discours de Wade depuis cinq ans ». « Il a fait un round-up de la situation nationale. Exposer les résultats de sa politique économique, parler de la situation politique nationale et appeler l’opposition au dialogue ». C’est pourquoi : « sur le fond, nous réservons une réponse favorable à l’appel de Wade ». Parce :« actuellement, il y a beaucoup trop de nuages, beaucoup de tensions qui planent sur le pays » « si la situation continue ainsi, il y a des risques énormes pour le Sénégal ». Pour Abdourahim Agne : « c’est une décision qu’il faut. Parce qu’un pays avance si la classe politique accepte de s’entendre sur l’essentiel. Mais si chacun reste dans son coin avec son arme au pied, cela ne marche pas ». Toutefois précise-t-il : « Aller répondre à Wade sans poser de conditions, ne veut pas dire aller dialoguer d’un partage du gâteau ou aller au gouvernement ». Et M. Agne de poursuivre : « il faut aller discuter sur les éléments essentiels à la paix sociale et pour la bonne gouvernance ».« Il faut aller dire au président Wade que si on ne respecte pas les libertés individuelles et collectives, si on ne préserve pas la république, si on ne renforce pas la démocratie, le pays connaîtra toujours des tensions ». Et de conclure : « nous sommes dans les meilleurs termes avec le Cpc ». « Seulement souligne-t-il : « chacun a sa personnalité, on est pas des moutons de Panurge ».