Soit Macky Sall devra s’attacher les services de nos Tribunaux pour espérer rentrer dans ses droits, soit le leader de l’Alliance pour la République devra casquer beaucoup d’argent, pour que le site Internet de son parti cadre parfaitement avec le sigle de celui-ci. En effet, Apr-Yakaar.com et Apr-Yakaar.net sont déjà respectivement acquis par le neveu d’un ministre d’Etat et par une grosse pointure de la République, sévèrement laminée dans son bureau de vote à Dakar, aux dernières élections locales. Autant dire que le maire de Fatick est encore de plain-pied dans les épreuves, après son éviction de l’Assemblée nationale, son audition pour le supposé délit de blanchiment d’argent et les tracasseries de toutes sortes qu’il subit.L’ex-président de l’Assemblée nationale n’est pas encore au bout de ses peines. Après avoir souffert le martyre pour obtenir son récépissé et fait l’objet de tracasseries policières pour le supposé délit de blanchiment d’argent, voilà que Macky Sall fait face à un autre croche-pied du « destin ». En voulant lancer un site Internet, le maire de Fatick est surpris de constater que Apr-Yaakaar, le sigle de son parti, est déjà la propriété privée d’une tierce personne. En réalité, aussi bien Apr-yaakaar.com que Apr-yaakaar.net appartiennent à autrui. Vérification faite, le propriétaire du premier site n’est ni plus ni moins que le neveu d’un ministre. Dès qu’on tape apr-yaakaar.com, une page s’ouvre avec l’indication : « Domaine en vente. Contacter le 775525104 / [email protected] ». Et il suffit d’appeler au 775525104, pour en avoir le cœur net. Selon certaines sources, il appartiendrait à un proche parent d’une très grosse pointure de la République. Lorsque l’on clique sur Apr-Yaakar.net, il est affiché : « ce nom de domaine vient d’être enregistré pour l’un de nos clients ». Sans plus. Et selon les investigations des informaticiens de Macky Sall, ce site appartient à un ponte de la République. Compte tenu de cet imbroglio, deux possibilités s’offrent à Macky Sall. Soit l’ancien Premier ministre s’attache les services de la justice, dans l’espoir de rentrer dans ses droits, puisque c’est le même sigle qui se trouve dans son récépissé. Soit il devra mettre la main à la poche, pour que le site Internet de son parti cadre parfaitement avec le sigle de sa formation politique. Et pour ça, il risque de casser sa tirelire, car on imagine mal les propriétaires des deux sites lui faire des cadeaux, en cas de transaction financière. Autant dire que, pour Macky Sall, les années 2008 et 2009 constituent une cascade d’ennuis qui se succèdent, mais ne se ressemblent pas. D’autant que c’est l’année dernière qu’il a été « immolé » du haut du perchoir de l’Assemblée nationale par ses anciens frères libéraux, avant d’être mouillé dans une théâtrale affaire de blanchiment d’argent. Toutefois, des sources sûres nous annoncent que Macky Sall et ses informaticiens ont réussi à « contourner » cet obstacle.
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