Dakar, Seneweb.com - «Les malheurs enregistrés prennent une dimension et une ampleur jamais égalée à Dakar, ce qui est gros de tous les périls : les inondations et son corollaire, les délestages intempestifs d’électricité et ses dégâts, les coupures et fissures de routes et ses embouteillages, les ordures et ses maladies vectorielles». C’est du moins l’avis d’Oumar Faye président de Leeral Askanwi. Autant de problèmes qui font croire que «le pouvoir de Wade est un crime, une catastrophe qui a dégradé la dignité du peuple et métamorphosé le visage du pays».
Très acerbe contre le régime d’Abdoulaye Wade, Leeral Askanwi demande au premier ministre de descendre sur le terrain pour mesurer le niveau de gravité de la situation au lieu de présider des réunions ministérielles ou de parrainer des manifestations. Dans la même dynamique, Oumar Faye rappelle que les résultats des élections locales avaient traduit les profonds sentiments de frustrations, de misère, de souffrances en faveur de l’opposition dans les plus importantes collectivités du pays. Ce qui est grave, dit-il au moment où les populations anxieuses l’attendaient sur le terrain de la lutte contre les inondations avec déclarations fracassantes et Téléthon largement médiatisé, les Tartarin de Tarascon El Hadji Malick Gackou président du Conseil régional et Mamaya Sène Maire de Rufisque ne sont obnubilés que par l’élection de la présidence de la fédération de football. .
Dans un autre registre, Oumar Faye montre que «déjà, on assiste, toujours, à un chassé-croisé des lobbys pour positionner à nouveau des «dinosaures» qui ont contribué à mettre à genoux ce football en oubliant pas de s’enrichir comme Crésus. Selon lui, il est plus que temps de casser la dynamique qui tend à toujours remettre à scelle les mêmes têtes qui ne sont que les pantins de structure nationales ou supra nationales. «Les sénégalais de ma génération entendent depuis une quarantaine d’année les mêmes noms graviter autour du football», rappelle-t-il avant de souligner que «le temps de l’alternance est arrivé pour toutes les fédérations et en particulier celle du football». Pour lui, il est temps qu’il y ait une refondation des textes et des structures afin de mettre fin à toute velléité d’accaparement et de politisation des instances dirigeantes par des lobbys.
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