L’application du parrainage pour les élections locales, une chose quasi-impossible, selon Babacar Fall du Gradec (Groupe de recherche et d’appui à la démocratie participative et la bonne gouvernance). Pour lui d’ailleurs, une révision s’impose dans ce cas d’espèce.
«Pour des élections de proximité, il va y avoir beaucoup de doublons. Le problème, c’est le système de vérification. Comment déterminer l’antériorité des dépôts, en cas de doublon ? Celui qui dépose en premier, c'est lui qui dépose le premier, celui qui est contraint le premier. Si le premier électeur qui est sur cette liste est sur une autre liste, donc c'est le premier qui a déposé qui est validé.
Cette question n'est pas encore réglée sur les élections locales, d'autant plus que la loi dit : ceux qui partent en coalition doivent déposer la veille du dépôt des dossiers de candidature la liste de la coalition et en même temps la liste des personnes qui ont parrainé. Pour les partis légalement constitués qui ont choisi d'y aller seuls, le dernier jour du dépôt, ils déposent et leur liste et leur dossier de candidature», explique-t-il.
Le secrétaire général du Gradec de poser le débat sur le dispositif mis en place en cas de parrainage pour les élections locales à venir. «Comment on va déterminer la question de doublon, la question de l’antériorité ? Ça, la loi n'est pas très claire là-dessus.
Les dépôts se font au niveau des préfectures et sous-préfectures. Quel dispositif technique va être mis en place ? Tout ça, c'est autant de questions qui, à mon avis, nécessitent que les gens puissent s’asseoir et examiner ces choses-là», argument Babacar Fall.
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