Depuis sa défaite de l’élection présidentielle dernière, Me Wade a certainement éprouvé un profond regret, celui de n’avoir pas préparé un continuateur de son œuvre au talent reconnu. Cela à cause du sacrifice à la pelle de potentiels successeurs. Les inconditionnels qui y sont restés à ses côtés, ont du mal à rebondir tant la désorganisation a gagné leur camp. Ainsi, la traque des biens mal acquis, fut un prétexte de « mener d’intenses combats de reconquête de l’opinion et d’attirer la sympathie des militants ».
Dans la bataille pour la répression des biens présumés mal acquis, la conjugaison des efforts est de mise pour faire face à l’adversaire. Les querelles fratricides sont rangées au placard pour un combat autour de l’essentiel. Cependant, les esprits avertis voient dans l’agitation quotidienne des éléments du défunt régime, une bataille de positionnement. Pour se refaire une image politique, certains n’hésiteront pas à tenter l’expérience des courants politiques. Hélas, malgré la périodicité des réunions politiques, ce fut difficile de sortir la tête de l’eau.
L’enterrement prématuré ou la suspension des activités « courantistes » pour se mesurer dans la vaste bergerie libérale. La pollution de l’atmosphère politique est la voie idéale. Omar sarr, souffrant d’un déficit charismatique, propulsé coordonnateur du parti grâce à sa base politique de Dagana, département de la région de Saint-Louis, se nourrit actuellement des « opérations de répression des biens présumés mal acquis ». En effet, l’homme ne rate jamais l’occasion de jouer au va-t-en guerre ou à se laisser aller au discours ridicule. En atteste, cette anthologie : « ce n’est pas un singe qui nous fait peur », allusion faite au procureur spécial.
Dernièrement, l’ancien ministre de l’Habitat du défunt régime a profité d’une convocation servie par les gendarmes, alors que l’Assemblée nationale était en pleine session, pour regagner des points. Le tout, dira un élément de leur parti, dans l’unique et exclusif but de contrôler le Pds. Modou Diagne Fada, président du groupe parlementaire des « libéraux et démocrates », benjamin des potentiels successeurs, se signale surtout par des confrontations improvisées à l’Assemblée nationale. Tantôt ce sont des erreurs d’appréciation du règlement intérieur de l’Assemblée, tantôt ce sont des bouderies en plein vote. Peut être que finalement, il arrivera à gagner la sympathie des Sénégalais. Ousmane Ngom, avait déserté les chemins de l’Assemblée au point que l’on n’avait cru à une éventuelle démission. Cependant, l’ancien ministre de l’Intérieur, bien parti et ayant tout le background nécessaire, a vite fait de revenir dans l’institution parlementaire pour mener le combat. Bref, nombreux sont les libéraux à engager un rude bras de fer, mais dans le seul but de réaliser leur survie politique. Dans tous les cas, si le choix se fait en fonction de la légitimité médiatique, les échéances électorales ne manqueront pas de départager les différents prétendants.
3 Commentaires
Temoin
En Décembre, 2012 (21:57 PM)Lui
En Décembre, 2012 (00:05 AM)Pffff
En Décembre, 2012 (10:31 AM)Participer à la Discussion