Bruno d’Erneville, 46 ans, est déjà dans son starting-block. Candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2012, il s’affaire à livrer une bataille qui s’annonce chaude. Alors que ses potentiels adversaires s’affrontent déjà sur la scène politique, il a choisi d’affiner et d’imposer une initiative politique et stratégique très forte en vue de libérer l’économie et promouvoir la richesse nationale. L’enjeu est de taille, les ambitions jugées démesurées, mais dans son esprit, la détermination est totale. Sa devise : «Difficile, mais pas insurmontable.»
Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?
Je m’appelle Bruno Victor Louis d’Erneville. Je suis ingénieur en génie civil, marié et père de deux enfants. Je suis né à Thiès le 2 mars 1965. En quelques mots, voilà ce que je peux dire sur moi-même.
Il y a quelques jours, vous avez annoncé votre candidature à la présidentielle de 2012. Qu’est-ce qui vous motive réellement ?
J’ai proposé une nouvelle vision du Sénégal dans ma déclaration du 29 juillet dernier. Je fais parti de cette nouvelle génération d’intellectuels, de cadres Sénégalais et Africains qui ne sont pas satisfait du modèle de développement proposé par nos anciens. 50 années d’indépendance et quand on fait le bilan, le sentiment est qu’on a eu du recul et pas de progrès du tout. Toutes les difficultés, tous les problèmes du Sénégal m’ont amené à réfléchir avec des amis et de nombreux experts pour proposer une alternative. Cela fait plus de deux ans que nous travaillons sur la question et aujourd’hui nous sommes arrivés au terme de la réflexion. Nous pensons pouvoir proposer une alternative au Sénégal et notre démarche est essentiellement programmatique. Nous voulons proposer une nouvelle confiance nationale avec une vision prospective.
Vous faites parti du mouvement Action citoyenne total. Quel est le mode de désignation qui vous a choisi comme candidat ?
Depuis plus de deux ans, nous avons réfléchi avec des personnes de tous les courants, de toutes les confessions, de différentes expertises pour mettre en place un programme sans réfléchir sur qui le porterait. Ce qui nous importait, de préparer une alternative qui pourrait être portée par des personnalités politiques capables de porter le projet dans le cadre des prochaines présidentielles et au-delà, dans le cadre des prochaines législatives qui viennent. Je fais parti des initiateurs de cette réflexion et peut-être que les amis ont pensé que j’étais le profil l adapté. De toute façon, la décision a été prise à l’unanimité pour me faire porter ce projet. Je dois dire que ce n’était pas facile pour moi. Il a fallu convaincre ma famille, convaincre mon épouse qui n’était vraiment pas partie prenante au départ. Ce n’est que dans les derniers mois qu’elle a acceptée, malgré elle, ce qui, dans tous les cas, nous ferait sortir de notre tranquillité habituelle à laquelle on tient beaucoup. Mais finalement, le souci du bien publique, le souci de l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants nous a amenés à penser que c’était important qu’on se sacrifie. Mais rassurer-vous. Ce que j’aime bien dire, c’est que je n’ai pas l’intention de m’éterniser en politique. Mon objectif, c’est de participer à la remise sur pied de notre Etat et du lancement définitif du Sénégal vers une véritable voie de développement.
Est-ce que vous avez assez d’expérience pour faire face à tous les soubresauts qui peuvent se produire dans l’espace politique très ébullition du reste ?
La question est très pertinente. Je crois qu’effectivement, j’ai plusieurs handicaps malgré l’avantage de taille que j’ai et qui est que tout ce à quoi j’ai touché a été une réussite. Je touche du bois ! J’ai réussi le grand projet que j’avais qui étais de rentrer chez et de constituer une société de référence. Pour cela, le résultat est là et bien présent avec une société qui est présente au Sénégal et dans plusieurs pays d’Afrique et qui constitue une référence. Je crois qu’aujourd’hui, tous ceux qui sortent de notre société sont respectés et sont en général des personnes ressources de valeur. Alors en matière politique, c’est vrai que c’est un monde nouveau que je découvre au fur et à mesure, mais que j’ai appréhendé, auquel je me suis préparé. Je ne fais jamais les choses par hasard, pas sur un coup de tête non plus. C’est systématiquement, après une préparation murie et pas que sur les questions techniques, mais sur toutes les autres qui touchent le point focal. Alors, oui ! Bruno d’Erneville peut sembler ne pas être familier. Mais ce qui connaissent bien le Sénégal savent que d’Erneville est un nom de famille qui existe au Sénégal depuis le 18ième siècle. On a eu de grands hommes politiques de ce nom. Je vous rappelle que Jacques d’Erneville qui était député. Il y a eu également un maire de Saint-Louis qui s’appelait Nicholas d’Erneville. Il y a également d’autres acteurs important de la famille d’Erneville comme le Général Jean Alfred Diallo, un des grands acteurs des événements de 1962. J’ai aussi un côté maternelle qui est casamançais. Ça ne se voit pas mais ma mère est casamançaise. Mais sachez en tous cas que je pourrais me réclamer de toutes les régions du Sénégal aussi bien du côté maternel que paternel parce que les familles ont été mélangées. Ma grand-mère paternelle qui s’appelait Fatou Gueye est une descendante du Walo. Et je peux vous dire qu’en remontant dans notre famille, on retrouve des Diaw et des Diop. L’actuel grand serigne de Dakar, Massamba Koky Diop, fait parti de notre famille. Il fait parti d’ailleurs de notre cercle qui s’appelle «kourél takhawayou wadiour» qui est une rencontre familiale très importante et qui expliquerait à quel point je suis enraciné dans le Sénégal.
Justement, en vous entendant parlez d’enracinement, on a l’impression que vous êtes à la quête d’une identité que vous réclamez aux Sénégalais coûte que coût. On vous voit intervenir en wolof à la télé comme si vous vouliez prouver quelque chose…
Bon, c’est vrai qui me faut tenir compte de cette réalité qui est que D’Erneville me parait être un nom nouveau Sénégal. Mais je ne pense pas que mes interventions soient simplement pour montrer que je ne suis pas simplement un pseudo Sénégalais. J’ai grandi à Ngathie Nawdé dans le département de Gossas, arrondissement de Guiinguinéwo, à 22 kilomètres de Kaolack où je passais trois mois de vacances par an depuis mon enfance. Alors autant vous dire que ces nombreuses années passées en plein cœur du Saloum était un bain permanent dans le Sénégal profond avec un wolof qu’on parlait tous les jours et couramment. Pour nous c’était tout à fait naturel. On aller aux champs comme tout le monde et souvent, on surveillait le troupeau. Bref, on a vécu au rythme des villageois. Ça me fait sourire lorsque je vois que les gens sont surpris de me voir parler wolof, mais ça fait parti de mon naturel.
Justement, pour rester sur votre naturel africain. On sait que vous avez écrit un ouvrage Moi petit Africain. Qu’est-ce qui vous a motivé lors de la rédaction de cet ouvrage ?
Cet ouvrage s’adresse d’abord et avant tout à mes enfants et aux générations futures. A travers ma modeste expérience, disons mon chemin de vie, je voulais montrer aux jeunes qu’on peut encore croire à un développement africain avec un modèle de développement typiquement africain en s’appuyant sur nos valeurs. J’ai fais part de tout ce qu’on a vécu dans le Sénégal profond, de tout ce qu’on peut retirer comme élément qui peut nous fortifier. J’en ai tiré des forces lors de mes classes préparatoires qui sont une étape très difficiles dans la vie. Je raconte tout cela pour les jeunes en leur disant qu’il faut se battre, qu’il faut avoir ces valeurs, les valeurs de travail, de respect, d’affirmation de soi, en tout cas, toutes ces valeurs qu’on nous apprend dans le Sénégal traditionnel. Mais je m’adresse également aux élites en leur disant que c’est à nous de construire l’Afrique. Travaillons sur des modèles qui nous ressemblent, qui s’appuient sur nos propres valeurs qu’il ne faut surtout pas laisser tomber. Je m’adresse également aux autorités en leur disant qu’ils ont une responsabilité pour l’avenir, de ne pas s’accrocher à des chimères ou à des pouvoirs qui sont évanescents, d’accepter de jouer le jeu de la démocratie parce qu’on arrive à des moments où les populations vont se prendre en main. Le dernier paragraphe est extrêmement prémonitoire. Le professeur Amadou Moctar Mbow qui a présidé ma séance de dédicace le 8 mars dernier le disait lui-même. Je disais qu’on arrive à la veille de grands chamboulements en Afrique et au Sénégal. Que les populations vont se soulever les unes après les autres à partir seulement d’un déclic. Ça peut être rien du tout mais juste une amorce. Et une fois qu’elle aura pris, ce sera par le biais des tics et alimenté par la diaspora. On aurait comme une sorte de houle qui se répandrait. Et cela a été écrit il y a un an et demi. Je crois que c’est les événements qui se produisent en Tunis à partir de ce qu’on pourrait appeler fait divers. Et ensuite la houle qui continue. Donc qu'on fasse attention parce que ce n’est pas fini. J’ai la ferme conviction que ça va descendre dans l’Afrique subsaharienne. Maintenant, les voies et les moyens peuvent varier, mais ce qui est sûr, c’est que ça va être canalisé par les réseaux sociaux.
On a vu que vous avez salué la maturité du peuple sénégalais lors des manifestations du 23 juin dernier. Quelle est votre position par rapport à tout cela, face à Benno, au M 23 qui s’insurgent contre la candidature de Wade en 2012 ?
Excellente question. Je suis étonné de voir que les journalistes ne me posent pas d’ailleurs cette question du 23 juin. Pour moi, le 23 juin marque une étape importante dans le devenir de ce pays. C’est une étape qui montre la maturité de notre pays. Le 23 juin j’étais devant les grilles de l’assemblée nationale manifestant avec mes compatriotes pour dire non à cette nouvelle modification de la constitution. On était fier d’entendre les discours des jeunes. Ils ont dit que personne n’acceptera plus qu’on dirige ce pays comme ça l’a été depuis maintenant. Et pouvoir et opposition seront désormais mis dans le même sac. C’est donc une nouvelle vision citoyenne qui est en plein essor. Je suis donc parfaitement dans cette mouvance. Maintenant pourquoi je ne suis pas dans le M 23, c’est parce que ce mouvement regroupe un certain nombre de groupes qui n’ont pas forcément les même intérêts. Moi je ne me retrouve pas par exemple dans une démarche du Benno, simplement parce que les thèses qu’ils soutiennent ne sont pas les miennes.
Quelles thèses par exemples ?
La présidence de transition par exemple est une démarche que je n’approuve pas parce que j’estime que les Sénégalais sont assez fatigués et ont besoin qu’on aille tout de suite vers un programme de gouvernance globale et non pas un programme de réfection des institution et attendre qu’un nouveau président arrive. La présidence n’est pas un lieu de retraite et encore moins un lieu de villégiature. C’est un lieu où on doit donner de toute notre énergie, de toutes nos forces pour corriger les erreurs auxquelles on est arrivé.
Moi en tout cas pour ce qui me concerne, c’est ma jeunesse qui m’importe, mon peuple parce que j’aurais pu rester dans mon entreprise, continuer à développer mon entreprise, mais je prends le risque sur l’énergie que je vais donner, je prends de sérieux engagements. J’ai mis la barre très haut, notamment en matière d’emploi, de réduction de la pauvreté et de développement économique. Donc je ne me retrouve pas forcément dans ce M23, mais je me sens très proche de ces mouvements citoyens et en particulier des jeunes qui se sont appelés « Y en a marre ». Je crois qu’ils n’ont pas eu vocation de toute façon à avoir une démarche politique, mais ils ont montré en tout cas qu’ils seront debout pour défendre leurs intérêts et défendre les intérêts du pays. Et je pense que d’ici quelque temps, on verra comment rapprocher l’opposition et faire en sorte que ce soit les idées citoyennes qui prédomineront. En tout cas mon programme est à la disposition de tous ceux qui pourront avoir une vision proche de la mienne, et qui est simplement celle d’un citoyen qui veut que le Sénégal aille vers un véritable développement.
Un mot sur la candidature de Wade en 2012 ainsi que la situation qui règne actuellement entre les politiques et les religieux. On sait que Touba est pris d’assaut par les politiques ces derniers temps sur fond d’une polémique qui n’en finit pas.
Oui, là encore vous voyez pourquoi je n’ai pas voulu rentrer dans une démarche du M23. Parce qu’il ya malheureusement, forcément une démarche politicienne derrière. Il y a une démarche qui ne va pas vers un apaisement. Quand on aspire à diriger un pays, on doit être en mesure d’aller vers une formule de réconciliation. D’ailleurs, c’est prévu dans nos programmes, un programme nommé 3R : aller vers une réconciliation ; ramener les gens à de meilleurs sentiments, qu’ils sachent que notre pays doit être préservé des risques de cassure, des risques de difficultés majeures. Vous avez vu ce qui s’est passé en Côte-d’Ivoire, je crois qu’aujourd’hui ils sont partis pour une quinzaine d’années avant de retrouver la stabilité. J’espère en tout cas que ce sera moins que cela, mais on sait malheureusement que lorsque ce genre de crise arrive, c’est très difficile de revenir en arrière, c'est-à-dire en situation de normalité.
Ils ont été chez les marabouts, mais je ne serai pas d’avis qu’on mêle les religieux dans les affaires purement politiques. Que chacun joue son rôle, que chacun reste dans sa position. Je pense que globalement le Khalife des mourides a eu quand même une attitude qui peut rassurer à plusieurs égards, puisqu’on a entendu qu’il a affirmé qu’il ne s’immiscera pas dans les questions politiques et que ce n’est pas son rôle de dire qui doit se présenter et qui ne le doit pas ; qui doit voter et qui ne le doit pas. En tout cas, c’est l’invite à laquelle j’appelle les autorités religieuses, de rester en retrait par rapport à ces questions politiciennes. Je crois qu’un des éléments qui montrent encore qu’ils ont intérêt à rester en retrait, c’est quand on voit le niveau du débat à la suite de la rencontre effectuée à Touba. On ne doit pas, dans un lieu saint comme Touba, dire des choses ayant un certain niveau d’incorrection. Quand on arrive à des débats tels qu’on les a entendus, qui descendent en-dessous de la ceinture, je crois que ce n’est pas digne de responsables qui se veulent responsables politiques. Alors, non je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faille aller vers ce genre de démarche. Je suis plutôt pour des débats d’idées, des débats programmatiques, plutôt que des attaques personnelles et encore moins des tentatives de récupération en utilisant la foi.
Sur la candidature de Wade ?
En ce qui concerne la candidature de Abdoulaye Wade, je crois qu’aujourd’hui tout le monde s’accorde à dire qu’il est trop vieux. De toute façon, il risque de ne pas terminer son mandat s’il arrivait qu’il soit élu en 2012. Alors je crois que s’il aime les sénégalais, s’il aime le Sénégal, il faut qu’il accepte de se retirer. Je crois que lui-même l’avait bien dit en un moment donné, il l’a dit et mieux quand on sait un tout petit peu comment lire les textes juridiques, on peut comprendre que si réellement il voulait engager un troisième mandat, il n’avait pas à faire voter l’article 104 parce qu’il a été élu sur une constitution qui lui donnait 7ans. Lorsqu’il a été élu, il a modifié la constitution pour désormais donner deux mandats de 5 ans au futur chef de l’Etat. Ensuite il a été réélu cette fois sur la nouvelle constitution, il allait donc avoir deux mandats à partir de cette réélection. Il n’y avait absolument pas besoin de mettre l’article transitoire disant qu’il poursuit son mandat normalement. Bref cet article 104 ne fait que corroborer ce que la plupart des constitutionnalistes ont dit, c’est qu’il n’a pas le droit, il ne peut pas seb présenter à un troisième mandat. Maintenant ce n’est pas à moi de le dire, c’est aux constitutionnalistes, et surtout au Conseil constitutionnel de le dire. Parce que je suis avant tout un républicain et je suis le premier à dire que les institutions doivent agir de manière indépendante en toute bonne conscience et que le Conseil fasse son travail devant le peuple et devant l’Histoire.
Peut-être une dernière question pour terminer. Etes-vous conscients des investissements aussi bien financiers qu’humains qui pèsent sur une candidature à la présidentielle ? On a vu les candidats indépendants aux précédentes élections présidentielles. Ne craignez-vous pas d’aller au devant de difficultés quelquefois insurmontables ?
Oui j’ai bonne conscience que ça valait, dans une telle course, d’avoir de tels moyens. C’est-à-dire des moyens humains, matériels importants. Mais j’ai la conviction également qu’avant tout c’est d’abord un combat d’idées qu’il faut mener. Je ne sais pas si je pourrais mener ma campagne jusqu’au bout, parce que moi je n’ai que mon salaire et ceux qui me soutiennent, qui pour le moment m’assistent du point de vue matériel. On en voit arriver plus ou moins, parce que les gens sont un peu timides apparemment, mais j’ai bon espoir que j’arriverai à convaincre en tout cas les gens doivent comprendre que c’est leur intérêt, c’est l’intérêt du Sénégal de soutenir des candidatures comme la mienne. Récemment j’ai vu encore dans mon site un maître de conférences en français qui disait en tant qu’ami du Sénégal, il est heureux de voir des candidatures comme la mienne qui arrivent avec des programmes bien ficelés, parce que le Sénégal mériterait d’avoir de bons dirigeants, ayant un programme et une bonne vision. Alors je crois que si le Sénégal a compris que c’est le moment de prendre son destin en main, il faudra que le peuple sénégalais décide de soutenir une candidature comme la mienne. Moi je dirais de soutenir la mienne, puisque, que je sache, je suis le seul à avoir proposer un programme qui tienne la route. Pour le moment les autres ne font que des déclarations. En tout cas, c’est ce qu’on voit, moi j’ai posé ma candidature, j’ai posé mon programme et j’attends le débat. Je suis prêt à aller en compétition avec n’importe quel candidat. Je suis prêt même à entrer dans le cadre de primaires si nécessaire, des primaire citoyennes. En tout cas je me confie à notre Nation et je dis à nos compatriotes, croyez que je peux développer ce pays, que je peux le faire sortir de ses difficultés grâce à l’ensemble des citoyens sénégalais, à l’ensemble des ressources sénégalaises que je prendrais partout dans le monde, que je prendrai dans tous les partis si besoin. Croyez qu’on peut arriver en développement tel que je le propose, et à ce moment là investissez-vous, investissons-nous pour qu’on puisse passer l’étape de cette campagne, aller expliquer aux ruraux, expliquer dans le monde entier ce que nous pouvons faire pour le Sénégal et ensuite déposer notre caution et continuer cette campagne jusqu’au bout pour ensuite gagner cette élection. En tout cas c’est la ferme conviction que j’ai, que nous pouvons gagner cette élection, à condition que les sénégalais croient qu’il est possible que leur destinée change
51 Commentaires
Ben
En Août, 2011 (06:12 AM)BEN
Bizon
En Août, 2011 (06:37 AM)Kalu
En Août, 2011 (07:16 AM)Afo
En Août, 2011 (07:18 AM)Dauguay
En Août, 2011 (07:21 AM)Soldar Bi
En Août, 2011 (07:25 AM)IL FAUT SE DIRE LA VERITE. OU VA T'IL TROUVER L'ARGENT POUR PAYER LA CAUTION?
BRUNO IL FAUT PAS SABOTER LES ELECTIONS!
Fantome
En Août, 2011 (07:42 AM)comment peut on expliquer, que les professeurs sont en grève pour leur salaire, au même moment, le président offre des milliard dans un autre pays et à quelques religieux.
comment expliquer que l'économie du pays s'effondre à cause de manque d'électricité, le pouvoir distribue des mallettes de millions pour un meeting
à part Bruno d'Orneville, Cheikh Fall, Cheikh Bamba Dieye, il n'y a pas un candidat qui peut développer les Sénégal ou du moins qui prône pour le développement, le reste ils ne sont là que pour le trône et la richesse
dans le pire des cas, il nous faut une nouvelle colonisation.
Der
En Août, 2011 (07:48 AM)Vous savez que les dires de Idrissa Seck n'intéressent que ceux qui y croient.
En réalité, quel est ce citoyen sénégalais là qui croit encore aux élucubrations ou aux cauchemars de ce voleur de Idrissa Seck ?
Idrissa Seck n'est rien d'autre qu'un traite, un voleur, oui un petit mec qui n'a aucun respect des sénégalais à cause de son arrogance et de son mépris à l'endroit de toutes et de tous.
Rassembler quoi et pour gouverner quoi ?
Les forces vives n'ont aucun intérêt à soutenir la candidature de Idrissa Seck, l'arrogant, le voleur!.
Idrissa Seck aura au contraire toutes les forces vives de la nation sénégalaises contre sa personne pour ensuite soutenir Wade en 2O12.
En plus Idrissa Seck, le prétentieux, l'arrogant ou encore le voleur ne fera empirer la souffrance du peuple sénégalais parce qu'il n'a qu'un seul programme politique : " I born to be president "
Pauvre Idrissa Seck !
Drone
En Août, 2011 (07:56 AM)Ce Idrissa Seck ne peut rien faire contre Wade sinon que de travailler pour son maintien au pouvoir parce qu'il est obligé de le faire, d'aucun plus qu'il n'a les moyens encore l'intelligence de faire partir son maître ou son père adoptif.
D'ailleurs, tous ceux qui disent qu'ils battent pour le départ de Wade, perdent leur temps car le chef de l'État bénéficie toujours de la confiance du peuple sénégalais.
Morom
En Août, 2011 (08:03 AM)Eh, oui, tu as parfaitement raison, Idrissa Seck, le prétentieux rime avec la tortuosité, l'arrogance, le mépris et le vol.
Les sénégalais n'ont vraiment plus besoin de Idrissa Seck comme simple député ou Ministre à plus force raison comme président de la république.
Politiquement, Idrisa Seck, le tortueux et le prétentieux ne pèse plus parce qu'ayant perdu le peu de crédibilité qui lui restait à cause de sa tortuosité.
Mousso
En Août, 2011 (08:11 AM)Quelle chance peut-il encore espérer des sénégalais, sincèrement aucune !
Idrissa Seck ne peut être que simple maire de la commune de Thiès dont -il peine même à gérer, inondations obligent !
N'eut été Karim Wade avec ses dix (1O) motos pompes, la commune de Thiès serait complètement noyée, n'est ce pas ?
Idrissa Seck et ses ouailles n'ont vraiment qu'à la fermer !
Mily
En Août, 2011 (08:12 AM)Leuk
En Août, 2011 (08:14 AM)Wakhone
En Août, 2011 (08:15 AM)AUCUNE INSULTE TRES POLI ET RESPECTUEUX
IL NOUS FAUT REVENIR AU PRESIDENT CATHOLIQUE COMME LAVAIT ETE SENGHOR POUR UN MEILLEUR SENEGAL
VIVE FUTUR PRESIDENT
Mbass Fall
En Août, 2011 (08:16 AM)Clac
En Août, 2011 (08:27 AM)Voter pour Bruno d'Erneville, serait à coup sûr une catastrophe nationale parce que ce Monsieur ne connaît absolument de la réalité sénégalaise des profondeurs.
En dehors de la région de Dakar et peut être même de Saint Louis, d'où est originaire sa famille, Bruno est un sénégalais du Centre-Nord, alors vouloir faire de lui un président de la république serait tout simplement se moquer de l'intelligence des sénégalais
Franchement, Bruno D'Erneville doit avoir du respect pour le peuple sénégalais parce que vouloir présider aux destinées des 13 millions de d'âmes que nous sommes, aujourd'hui au Sénégal, sincèrement, il faut trop sérieux et remplir un certain nombre de critères que ce Bruno est loin d'en avoir.
Lagaffe
En Août, 2011 (08:30 AM)Cloc
En Août, 2011 (08:41 AM)Voter pour Bruno d'Erneville, serait à coup sûr une catastrophe nationale parce que ce Monsieur ne connaît absolument de la réalité sénégalaise des profondeurs.
En dehors de la région de Dakar et peut être même de Saint Louis, d'où est originaire sa famille, Bruno est un sénégalais du Centre-Nord, alors vouloir faire de lui un président de la république serait tout simplement se moquer de l'intelligence des sénégalais
Franchement, Bruno D'Erneville doit avoir du respect pour le peuple sénégalais parce que vouloir présider aux destinées des 13 millions de d'âmes que nous sommes, aujourd'hui au Sénégal, sincèrement, il faut trop sérieux et remplir un certain nombre de critères que ce Bruno est loin d'en avoir.
Pro Idrissa
En Août, 2011 (08:41 AM)Patisco
En Août, 2011 (08:54 AM)Aucun souci président le Sénégal est derrière vous 75% au premier tour
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Gongo Nawétt
En Août, 2011 (08:55 AM)1 Bruno D'Erneville.
2 Ibrahima Fall
3 Abdoulaye Taye.
Reply_author
En Juillet, 2022 (08:53 AM)Listo
En Août, 2011 (09:07 AM)Et meme si cela existe, à quoi cela sert il si l'on ne s'y rend que pour faire campagne électorale tous les 5 ans!
Tous les Sénégalais, gamins à l'époque, et nos parents, se souviennent que Senghor que certains étiquettent de "toubab" se rendait, chaque année, à la veille de l'hivernage, dans certaines régions à la rencontre des paysans!
A Senghor, on ne racontait jamais ce que vivaient les paysans, car il n'était jamais les Conseils de ministre, pour etre informés sur la vie des compatriotes: il savait exactement ou était la disribution des semences, des engrais, conseillait aux paysans de ne pas élever des chévres qui ont cette particularité, de désherber jusqu'à la racine le couvert végétal!!!
Aujourd'hui, on voit des gens qui , "connaissant le Sénégal des profondeurs" passe pourtant les 3/4 de leur mandat, hors du pays!!!!
Alors Sénégal des profondeurs!!!!!
Observateur
En Août, 2011 (09:19 AM)A suivre de plus près!
Listo
En Août, 2011 (09:22 AM)Evidemment, on comprend, que chaque Sénégaloais , à son tour , veuille devenir Président de la République, ne serit ce pour pouvoir s'acheter un terrain nu à Ngor, en bord de mer à 1 200 000 000 cfa!!!
L'autre jour, on en a meme entendu, un nous expliquer ce qu'il ferait du budget national s'il était élu: " prés avoir payé les fonctionnaires, il distribuerait les reste du budget national à chaque et selon son savant calcul, chaque famille recevrait 50 000 cfa"!!!!
Dans ces conditions.....
Clic
En Août, 2011 (09:28 AM)Ce mec ne connaît même pas le Sénégal des profondeurs donc il ne peut pas être un candidat crédible à plus forte raison un vrai potentiel.
Et vrai par rapport à quoi ?
Franchement, ce Bruno, qu'un néophyte du paysage politique sénégalais.
Le Saint
En Août, 2011 (09:41 AM)Guiss Guiss
En Août, 2011 (09:42 AM)Lagaffe
En Août, 2011 (09:45 AM)TRIOLET? Tu ne serais pas musicien par hasard? Ça me rappelle le solfège en tout cas. Et tu pense que ce "triolet" pourrait produire le meilleur son ?
Kiki
En Août, 2011 (09:48 AM)Lick1239
En Août, 2011 (09:55 AM)? Une surtaxe sur les appels téléphoniques entrants fera reculer le pays car elle n'est bonne ni pour les consommateurs, ni pour le secteur des télécoms, ni pour l'Etat. De plus, une hausse des tarifs des consommateurs extérieurs (en premier lieu la Diaspora) va se ressentir à court terme sur les tarifs intérieurs du fait de la réciprocité que ne manqueront pas d’appliquer certains opérateurs étrangers (notamment africains).
? Aucun spécialiste du secteur, ni au Sénégal ni au niveau international (position du GSMA), ni au niveau sous régional (position de l’UEMOA) n’est favorable à une telle mesure qui va à l’inverse de la tendance mondiale de baisse continue du tarif des appels. Avec l'application de la mesure au Sénégal, la bonne image qu'a encore le pays au sein de la communauté mondiale des télécoms s'en trouvera dégradée.
? Cette surtaxe n’est appliquée que dans 4 pays au monde (tous africains) et dans ces pays, une chute du trafic international entrant de l’ordre de 50% a été observée.
? Les autorités auraient pour projet de constituer avec le produit de cette surtaxe, 60 milliards de FCFA/an, un fonds dont les secteurs destinataires sont déjà identifiés (logement pour la diaspora, mutuelle des employés du secteur des télécoms, Energie, Case des Tout Petits, etc.) Dans le même temps, pour Sonatel comme pour l'ensemble du secteur, cette surtaxe entraînera une baisse du chiffre d'affaires entre 33% et 50% et une hausse des charges de reversement donc une baisse du résultat, des impôts et des dividendes.
A terme, l'Etat perdra plus de 35 milliards FCFA par an.
? Si les télécoms au Sénégal font partie des rares secteurs encore prospères, c’est le résultat de trente années de mise en œuvre de bonnes politiques. Une des destinations prévues des fonds collectés à partir de la surtaxe est le secteur de l’Energie pour lequel les opérateurs de télécoms contribuent déjà à hauteur de 3% de leur chiffre d’affaires annuel (prélèvement fait sur le fonds pour le service universel)
? Contrairement aux allégations du Président de l’Ascosen (une association de consommateurs au Sénégal), le trafic international entrant au Sénégal a baissé de 14% après, à peine, trois mois d’application de la surtaxe.
Nous vous invitons par conséquent à rester vigilants et à informer votre entourage immédiat des conséquences néfastes de la reprise de la mesure de surtaxe du trafic international entrant.
Bakathiou
En Août, 2011 (09:57 AM)Franchement préferez voter pour lui plutôt que de voter pour d'anciens PS, le PDS ou d'anciens transhumans comme les Landing, Bathili, Dansoko qui ont vintégré tous les gouvernements et qui n'ont jamais rien réussi de bien.Sénégalais yéwou lén
Bakathiou
En Août, 2011 (09:59 AM)Nabuchodonosor
En Août, 2011 (10:03 AM)un catholique de surcroit un gourméte dotoul massa djité Sénégal. C'est fini au Sénégal de se faire diriger par un catholique ou un gourmète. Nous retenons tous de la manière ou senghor a tripatouillé et laicisé notre pays qui compte plus de 95% de musulmans
un catholique de surcroit un gourméte dotoul massa djité Sénégal. C'est fini au Sénégal de se faire diriger par un catholique ou un gourmète. Nous retenons tous de la manière ou senghor a tripatouillé et laicisé notre pays qui compte plus de 95% de musulmans
Etat De Droit
En Août, 2011 (10:28 AM)Sow
En Août, 2011 (10:37 AM)Lagaffe
En Août, 2011 (10:40 AM)Simple question d'un musicien à un autre, sachant qu'il faut l’être pour utiliser ou comprendre "TRIOLET". Cela dit, pour répondre à l"allusion, le temps des "doubles-croches " ,surtout (-pied) n'a que trop duré. On parle même de changement de gamme et on cherche de nouveaux musiciens.....
Fall
En Août, 2011 (10:52 AM)Ja
En Août, 2011 (11:11 AM)Almoudel
En Août, 2011 (11:14 AM)Gatlin
En Août, 2011 (11:21 AM)On s'en fout qu'il soit cgrétien ou musulman,l'essentiel c'est qu'il ait de bonnes idées pour faire émerger le sénégal.
Ja
En Août, 2011 (11:45 AM)d'erneville-arona diouf-ibrahima fall de gno thiofé rofé doré beurré law la thiat
senegal si kanam
Lagaffe
En Août, 2011 (11:59 AM)Tu l'as dit et bien dit. Mais meme de bons jazzeux qui maitrisent bien leurs instruments s'en sortent , dans les "jam sessions" et les "boeufs" les plus improbables. C'est toujours mieux et plus sûr qu'il sachent LIRE leur partition et les interpréter. Là, pas de cacophonie possible. Tu as raison Mais ce que nous voyons en ce moment, c'est des gens qui viennent de n'importe où, chacun avec son instrument, peu les maitrisant, n'ayant jamais étudié la musique, voulant coute que coute jouer, et pensant que plus fort on joue, mieux c'est. Voila la situation. Il en sort beaucoup de bruit, une horrible cacophonie, pas de musique et encore moins une symphonie.Gongo Nawett, ce sera dur, dur d'harmoniser tout ça. On peut cependant essayer et espérer.
Galogo
En Août, 2011 (12:10 PM)l'appel de la patrie est plus fort.Ci kaw ca kanaam .
Kiki
En Août, 2011 (12:26 PM)Copa
En Août, 2011 (12:56 PM)C'est l'ídeal pour le Senegal.................
Les religieux sont nos principaux freins............
Bonne chance
Bruno
En Août, 2011 (13:02 PM)Lagaffe
En Août, 2011 (14:02 PM)Plic
En Août, 2011 (14:48 PM)des rats des souris des fous des sadiques tout le monde veut etre président wayé mane DOCTEUR TAY MOMA YAP
Siga Diouf
En Août, 2011 (15:44 PM)Jaltaabe
En Août, 2011 (16:09 PM)Dear Editor,
As a country that came from colonization, many thought that our politics would be civil and responsible than before, as our democracy keeps growing from strength to strength – but that is not the case. Rather, t b is tending to remind us of the dark days of our political history.
So what is politics? The academic discipline that describes how power is exercised through the administration of public power, to manage citizens’ affairs.
Politics therefore must be the competition of ideas and not insults.
The recent development on Senegal’s air waves and print media in relation to the politics of insult is as shameful as it is unproductive.
I am not alone in worrying about this development and I know many other well-meaning Senegalese are also concerned.
The media should be seen as a powerful tool for education and as such must not be used for malice.
As a celebrated country and the pride of African democracy, our politics should be issue-centered rather than vitriolic attacks on personalities.
It is very inappropriate to destroy a person’s hard earned reputation for money or parochial ends.
In our daily lives, we are faced with myriad of challenges like lack of good drinking water, hawkers on the streets, inflation, armed robberies, poor services in our hospitals, lack of quality education in schools yet we digress from all these sensitive issues and talk about how short or tall a presidential candidate is, how handsome or ugly another is.
Enough is enough! We must wake up from our slumber and extricate ourselves from this journey to destruction.
The best way to kill a tree is not to cut its branches but to dig out its roots. The root of this problem has to do with unethical journalism. Discretion is the better part of valour.
As the Prophet Mohammed ?PBUH? wisely pointed out “Speak good (well) or be Silence” clearly, this is means that if you have nothing meaningful to say, the best you could do is to humbly keep quiet.
I recommend to editors to look for those mature people in the society who are inspirational to the youth, who set an exemplary good life for others to emulate, those who make sense in their discussions rather than noise.
THE MEDIA
First, there must be laws and regulations that will empower the media commission to enforce professionalism in their modus operando.
Second, the media profession must have ethical values far from political ideologies and organizations. We must end the practice of corrupting the press for partisan purposes.
Third, media practitioners should exercise their freedom of expression with a high sense of responsibility.
Fourth, media practitioners require a lot of investment both in human resources and in technology to be able to offer excellent professional output and reduce temptation from inducement from interest groups and parochial politicians.
Fifth, the media should censor reckless or “loose talkers” and offensive writers. Practitioners should pluck up courage and dissuade foul mouthed politicians from spewing insult and abusive language through the media.
As we approach Election 2012, I am urging all of us to be circumspect and discerning in the use of the written or spoken word to get our point of view across.
Jaltaabe
Podor
Harry
En Février, 2012 (22:56 PM)Participer à la Discussion