"Dès notre création, sur la base d’un appel d’offres international, on a commis un cabinet international de contrôle de gestion qui a ses agents au niveau de l’Anoci et qui gère le bureau des marchés de l’Anoci", avance Baldé, écartant toute gestion nébuleuse des fonds de l’Anoci. Selon le directeur exécutif de l’Anoci "ce cabinet est en train de faire son travail avec toutes les divisions qui se sont impliquées dans la préparation du sommet de l’Oci...Il a fait une demi-douzaine de rapports sur les infrastructures, les ouvrages d’art, le coût de chaque kilomètre de routes", révèle Abdoulaye Balé. Qui ajoute que "quand on aura terminé tous ces rapports, je vais me présenter devant le Conseil de surveillance pour rendre compte du coût des infrastructures. Chacun aura un document qui lui permettra de connaître les dépenses", promet-il dans l’interview accordée à notre jeune confrère.
Une "discipline" à laquelle l’ancien régime, croit-il savoir, ne s’est pas soumis. "En 1991, il n y avait aucun organe de contrôle interne, seule une délégation à l’Oci était créée et qui dépendait du Secrétariat de la Présidence de la République. Il n y avait pas de Conseil de surveillance, ni d’organe d’approbation du budget. Aucune évaluation n’a été faite au terme du sommet de 1991", avance Baldé pour répondre aux critiques de l’opposition réunie auprès de Siggil Senegaal.
Le Directeur exécutif de l’Anoci s’est aussi prononcé sur la mutation annoncée de l’Anoci pour dire qu’"il faut certes une structure pour terminer tous ces travaux, mais tout dépend du Président de la République, qui a créé l’Anoci de décider de la poursuite ou non de la mission de cette dernière". Non sans en reconnaître l’urgence qu’ "Il est vrai qu’il y a des projets qui vont démarrer parce que, sur le montant global qu’on a pu mobiliser pour le compte de l’Etat, il y a 72 milliards qi restent à réaliser...Il faut certes une structure pour terminer tous ces travaux", confie-t-il à "La Sentinelle".
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