
Le leader du syndicat des transport dit avoir entamé cette action pour soutenir la politique du président de la République en faveur du développement de leur secteur. Et qui, va se traduire, par « la construction de 50 km de route par an, le désenclavement des villages centres, le changement des taxis, des camions et des cars du transport urbain », énumère-t-il. Rencontré dans le hall d’un hôtel de Dakar, le syndicaliste ambitionne de rassembler « 4 fois 24.000 personnes » pour le président, c’est à dire le nombre de taxis à Dakar et les familles de leurs conducteurs, en plus de renforts en dehors. Parce que, justifie-t-il, « le soutenir c’est nous soutenir ». Mais, se défend-il, « nous ne sommes d’aucune couleur de parti ».
Cependant, « si la politique c’est développer son pays, j’en fais », tranche le vieil homme, présent dans le secteur depuis l’âge de 16 ans. Ce qui lui vaut une grande expérience et des éléments de comparaison entre les différents régimes : « si Diouf a réussi la nationalisation du secteur dans les années 70, Wade lui a beaucoup fait mais a échoué dans le transport. S’il avait pris notre avis, on aurait par exemple eu mieux que les Tata pour le changement des cars », explique-t-il.
1 Commentaires
Créditeur
En Octobre, 2013 (15:49 PM)Participer à la Discussion