Dans cette deuxième partie de son entretien, Cheikh Tidiane Gadio revient amplement sur la candidature controversée de Wade. Le leader de ‘Luy Jot Jotna’ invite un million de Sénégalais dans la rue le jour où le Conseil constitutionnel va publier la liste des candidats à la présidentielle. Et s’il le nom d’Abdoulaye Wade y figure, Gadio estime qu’il s’agira d’un coup d’Etat et il se dit prêt à tous les moyens pacifiques pour que ce ne soit pas le cas. L’ancien patron de la diplomatie sénégalaise affirme que le Sénégal ne mérite pas d’être aujourd’hui dans l’agenda mondial comme un pays gros de dangers et qui va vers la violence, les tiraillements, les mille morts, trois mille morts. Au sujet de la Casamance, Gadio révèle détenir un plan de sortie de crise entre ses mains.Il pense pouvoir régler cette crise parce qu’ayant une approche respectueuse et globale.
Wal Fadjri : L’actualité c’est la candidature de Wade. Le M23 dont vous êtes membre, réclame son retrait de la course alors que son camp voit le contraire. Est-ce qu’il ne faudrait pas se retrouver autour d’une table pour apaiser le climat politique tendu ?
Cheikh Tidiane GADIO : Moi je suis sans passion. Quand il s’agit des intérêts supérieurs de mon pays. J’aime le Sénégal, et je ne pense pas que notre pays mérite d’être aujourd’hui dans l’agenda mondial comme un pays gros de dangers et qui va vers la violence, les tiraillements, les mille morts, trois mille morts. Je prie chaque jour que Dieu nous aide à trouver une solution pour qu’on n’en arrive pas là. Je dis qu’il y a une seule personne au Sénégal à qui Dieu a donné de détenir toutes les cartes en main pour éviter aux Sénégalais une telle situation : C’est d’abord et avant tout le président Wade.
Il suffit qu’il se ressaisisse qu’il résiste aux pressions de son entourage, des faucons et des va-t-en-guerre qui veulent l’obliger à presque 90 ans, après avoir servi son pays pendant un demi-siècle, et avoir le droit légitime à faire valoir ses droits à la retraite, à se présenter à la présidentielle. Et il s’agit de personnes qui n’ont aucun autre ancrage que Wade et qui pensent qu’elles n’existent plus sans lui. Parce qu’ils n’ont pas bâti leur avenir sur des espoirs de lendemains meilleurs en dehors de Wade. Sans Wade, il y a Dieu et le peuple sénégalais. Et si vous croyez en Dieu et au peuple sénégalais, vous pouvez penser que vous allez rebondir et faire autre chose. Je souhaite que le président Wade, comme Senghor, prenne la parole pour s’adresser au peuple pour annoncer son retrait. Ainsi, il retournera l’estime et le soutien des Sénégalais. En 2000, c’était un moment historique pour lui. Maintenant on est en 2012, il peut renouer avec l’histoire en se retirant d’un processus dans lequel il n’est pas invité par la Constitution.
Mais ce n’est ni son avis ni celui de son camp
C’est un aveu de défaite intellectuelle, de défaite morale que d’aller chercher des juristes français, ou américains pour venir expliquer aux Sénégalais leur Constitution. Ce que je demande solennellement à Wade, c’est poser les actes qui sont dignes de sa carrière, de ce qu’il a fait pour son pays : C’est de se retirer de ce processus électoral, d’organiser les élections les plus libres et les plus transparentes de l’histoire du Sénégal et de sortir par la grande porte. Et quand un homme politique dans une situation refuse la grande porte, malheureusement la seule option qui reste puisqu’il a fermé les portes, il ne restera que les fenêtres. Et sortir par les fenêtres, ce n’est pas digne et nous ne le lui souhaitons pas.
Allez-vous lancer un appel à manifester le jour où le Conseil constitutionnel proclamera les noms des candidats à la présidentielle ?
Bien sûr. L’Afrique entière nous observe. Je reçois énormément de e-mails venant des pays africains et qui nous félicitent du travail que nous faisons. Tous nous demandent d’aller de l’avant pour gagner cette bataille contre la candidature de Wade. Donc nous sommes en mission pour le peuple sénégalais et pour toute l’Afrique. Je suis pour l’utilisation de moyens pacifiques pour dire à Wade qu’il n’y a aucun leader dans le monde qui entre dans l’arène et qui a en face de lui un autre lutteur qu’on appelle le peuple et qui a terrassé le peuple.
Ca n’existe pas. Il ne faut pas qu’on perde du temps sur cette question. Le président ne peut pas prévaloir sur le peuple Sénégalais. Il doit en tenir compte. Nous disons qu’il faut un million de Sénégalais dans la rue le jour de la proclamation des candidatures. Si le verdict va dans le sens de notre Constitution, on va entendre un applaudissement de tonnerre qui n’a jamais eu lieu dans ce pays et qu’on entendra peut-être jusqu’à Rufisque ou jusqu’à Thiès. Mais si malheureusement on publie une liste sur laquelle on retrouve le nom de Abdoulaye Wade, je pèse mes mots, nous serons dans une situation de coup d’Etat constitutionnel. Et un coup d’Etat constitutionnel est avant tout un coup d’Etat.
‘Aujourd’hui je prie pour que Wade accepte de prendre sa place aux côtés de Senghor et de Abdou Diouf. Nous allons le féliciter, le remercier et nous ferons un grand cortège pour le raccompagner jusqu’au point E’.
Donc vous craignez une guerre civile.
Non. Le peuple Sénégalais a beaucoup de ressources. La vraie défaite de ceux qui veulent mener notre pays au chaos, c’est qu’on puisse les terrasser et préserver l’unité et la paix civile dans le pays. Le mot guerre civile n’a pas de place au Sénégal. Mais ce n’est pas parce qu’on n’en veut pas qu’il faut faire du chantage en disant : ‘Ils n’iront pas jusque-là, ils ont peur de la violence, il ne se passera rien, donc continuons !’. Nous leur disons : ‘Arrêtez !’. Et on peut arrêter dans la dignité et sans pression. Aujourd’hui il n’y a aucune pression sur le président Wade. La mer est calme tout le monde écoute. Bien entendu, chacun est en train de fourbir les armes de part et d’autre. Mais quand j’utilise le mot arme, c’est mal placé, je ne parle pas des armes classiques. Mais des stratégies politique dans le cadre de la bataille du M23. Aujourd’hui je prie pour que Wade accepte de prendre sa place aux côtés de Senghor et de Abdou Diouf. Nous allons le féliciter, le remercier et nous ferons un grand cortège pour le raccompagner jusqu’au point E.
Vous avez dit un jour que si vous êtes élu, il se pourrait que vous alliez prêter serment en Casamance. Quel est le symbole de cette délocalisation ?
J’ai dit deux choses. Si au soir du 26 février deux ou trois semaines plus tard, si c’est au deuxième tour, Cheikh Tidiane Gadio est proclamé président de la République du Sénégal, je prendrai immédiatement un avion comme acte symbolique et me rendre à Ziguinchor. Et ma première déclaration à la Nation, ce qu’on appelle un discours d’acceptation, je le ferai à Ziguinchor. Et, après, si les conditions techniques sont réunies, je voudrais prêter serment en Casamance.
Quel est le symbole attaché à ça ?
Mon attachement viscéral à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale, mais aussi mon respect et ma considération avec ceux à qui on a un désaccord et qui ont pris les armes et avec qui je suis convaincu que si nous créons les conditions, ils peuvent déposer les armes, rejoindre la Nation et nous bâtirons ensemble la paix dans cette partie du pays. Je pense pouvoir régler cette crise parce que j’ai une approche respectueuse et globale. J’ai un ensemble de propositions par rapport à la sortie de crise et je crois également que mon expérience fait que ce dossier entre mes mains sera résolu sans engagement de date ou promesse politicienne.
La priorité première du Sénégal en guerre dans le Sud depuis trente ans, c’est la Casamance. Et ce n’est pas normal de vouloir installer les Sénégalais dans l’acceptation de cette crise en disant que le pays fonctionne normalement. Comme je reproche à ceux qui disent que le pays est une terre de paix, c’est vrai, c’est notre culture, en réalité, nous sommes en guerre depuis trente ans. La Constitution demande au président élu de défendre l’intégrité territoriale et d’être garant de l’unité nationale. Je serai garant de l’unité nationale en réglant définitivement ce problème et en posant le débat de l’unité panafricaine dans la sous-région. Je ferai une approche aux pays voisins du sud pour voir s’il est possible de créer un ensemble plus large.
En neuf ans de présence au gouvernement, avez-vous fait des propositions au président allant dans le sens de règlement de cette crise ?
Il y avait d’abord un problème institutionnel. Dès qu’un ministre des Affaires étrangères s’occupe de ce problème, il pourrait faire de la Casamance une affaire de politique extérieure. Ce n’était ni possible ni bien. J’ai préféré, bien entendu, laisser le ministre de l’Intérieur et celui des Forces armées qui gèrent la souveraineté nationale faire leur travail.
‘Gadio Président, la coopération ne va pas quitter le ministère des Affaires étrangères comme c’est le cas actuellement. Un vrai non-sens, parce que dans toutes les grandes puissances du monde, la coopération est gérée par le ministère des Affaires étrangères. Il faut rendre au ministère des Affaires étrangères sa souveraineté’.
Est-ce que ces ministres vous consultaient ?
On s’informait. Il y a une seule fois un incident à l’Union africaine où quelqu’un a voulu inscrire cette question dans les discussions nous lui avons demandé est-ce que c’était sain de sa part d’avoir une telle approche. Car si toutes les crises étaient inscrites à l’ordre du jour de l’Ua, on aurait un ordre du jour kilométrique de quarante points. Surtout que ceux qui ont voulu soulever le problème avaient une crise dans le nord de leur pays et ils ne voulaient pas qu’on parle d’eux. Je vous garantis que je l’ai réglé en une demi-heure. Le jour où je serai plus à l’aise en étant président de la République et comptable de ce dossier, je dirai aux gens ce que j’ai fait du dossier et mes ébauches de solutions quasiment acceptés par beaucoup de partis impliqués. Ce plan de sortie de crise est entre mes mains, je ne désespère pas d’avoir l’opportunité de régler ce problème.
Mon expérience de dix ans de la résolution des conflits m’a fait comprendre un élément essentiel. La résolution d’un conflit commence par ce qu’on appelle bâtir la confiance. Si elle était perdue, la rétablir et si elle n’a jamais existé la bâtir pour que les acteurs se mettent autour d’une table et chacun pensant que l’autre est de bonne foi et qu’il est venu pour trouver une solution. J’ai vu des situations extrêmement difficiles où on est resté des nuits entières dans un hôtel de Dakar sans dormir avec nos frères de Mauritanie sur un dossier très difficile, mais on a tenu bon.
Chaque fois, je leur disais que l’échec n’était pas une option pour moi, pour le Sénégal et toute l’Afrique. Il faut qu’on réussisse. Alors, si je le fais pour d’autres pays frères, imaginez que je sois en mesure de le faire pour la Casamance. Bien entendu, l’échec ne sera pas une option pour moi. Il n’y aura qu’une seule option : La victoire de l’unité nationale et le retour définitif de la paix. Mais également la reconstruction de la Casamance dans un programme prioritaire, le déminage, la réinsertion des combattants pour les militaires dans des conditions à étudier, bien entendu. S’agissant des civils il faudra étudier leur retour dans leur village d’origine avec un accompagnement grâce à des projets structurant qui leur permettent d’avoir une vie après maquis.
Avec Wade, la diplomatie est résolument tournée vers les pays du Golf. Quelle tournure comptez-vous donner à la diplomatie sénégalaise ?
Une des contribution que j’ai apportée à l’agenda diplomatique du président de la République, c’est d’avoir travaillé sans relâche pour l’élargissement du partenariat diplomatique du Sénégal. C’est très délicat en diplomatie que de toucher à ce qu’on appelle le socle. Celui de notre diplomatie depuis cinquante ans, c’est bien entendu les relations privilégiées avec la France, l’Arabie Saoudite et le Maroc. Mais en étant ami avec beaucoup d’autres pays et lié aux pays africains. En renforçant ce socle, nous avons ouvert notre pays aux Etats-unis qui ont dit que notre pays était leur meilleur ami francophone. C’est une grande victoire diplomatique. Nous avons fait la même chose avec le Brésil. On oublie souvent de le dire, mais nous avons ramené le Brésil en ouvrant leur ambassade sur instruction du président de la République. Nous avons également posé des actes en proposant l’organisation de la deuxième conférence des intellectuels d’Afrique et de la diaspora au Brésil, après la première édition qui s’est tenue au Sénégal. J’avais presque une relation d’amitié avec le président Lula et avec son ministre des Affaires Etrangères qui était également un grand ami.
Donc, j’ai, comme on dit, mes entrées au Brésil qui est un exemple d’autosuffisance alimentaire qui est passé de statut de pays émergent à un pays qui réclame sa place de puissance économique mondiale. Vous savez le rôle que j’ai joué dans les relations avec l’Inde et pour le rétablissement des relations diplomatiques avec la Chine. Le rôle que j’ai joué dans l’élargissement de notre démocratie dans les pays du Golf. Donc, je renforcerai cela si, demain, je suis dans une posture où c’est moi qui doit définir la politique diplomatique du Sénégal. En plus, on va maintenir le paradigme des quatre axes que nous avions défini. Je chercherai encore de façon plus agressive à arriver aux Etats unis d’Afrique. Je le crois fondamentalement. Maintenant, en Afrique de l’Ouest on mettra en peu plus d’élan vers cette poussée panafricaniste, mais nous allons beaucoup être plus réaliste que la dernière décennie. Nous allons partir avec ceux qui sont d’accord et ensuite élargir avec ceux qui hésitent, parce qu’au fond, personne n’est en désaccord avec le projet d’un Etat fédéral africain comme le voulait Cheikh Anta Diop.
La diplomatie économique, concept que nous avions initié et développé, c’est faire de nos ambassadeurs des agents de promotion des investissements au Sénégal. Qu’une ambassade nous coûte deux millions de dollars par an, un milliard, et nous rapporte cent milliards dans le cadre de la coopération serait très bien pour le Sénégal. Et la coopération ne va pas quitter le ministère des Affaires étrangères comme c’est le cas actuellement. Un vrai non-sens, parce que dans toutes les grandes puissances du monde, la coopération est gérée par le ministère des Affaires étrangères. On ne l’ampute pas parce un tel a envie de faire de la coopération. Tous les instruments de la coopération internationale du Sénégal sont pour l’essentiel au ministère des Affaires étrangères. Le petit pourcentage qui échappe c’est la coopération financière et technique qui va au ministère de l’Economie et des finances. Donc, il faut rendre au ministère des Affaires étrangères sa souveraineté dans des domaines précis que sont la diplomatie classique, la politique extérieure et la coopération internationale.
Aujourd’hui, tous les Sénégalais se plaignent du coût de la vie, que leur proposez-vous afin qu’ils retrouvent le sourire ?
Un Sénégalais va d’abord retrouver le sourire s’il arrive à avoir trois repas par jour. Un expert disait que ceux qui n’ont jamais connu la faim en parlent par gentillesse mais ne savent pas de quoi cela retourne. Et il comparait la faim à quelqu’un qui avale une lame de rasoir et qui passe la journée avec cette lame qui lui déchire les intestins. C’est une souffrance énorme.
Avez-vous connu la faim ?
D’une certaine manière, oui. Parce que je ne suis pas né d’une famille riche. J’ai des parents d’une extrême dignité qui ont tout fait pour que j’obtienne les trois repas quotidiens. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. J’ai été au prytanée militaire de Saint-Louis où on a vécu avec beaucoup de sobriété, mais il est arrivé des jours où j’ai expérimenté, disons une nourriture minimale. Je veux dire au total que j’ai vécu dans un environnement qui me permet de savoir ce que la dignité permet aux citoyens en Afrique, c’est-à-dire la solidarité.
Ce qui se passe dans nos banlieues au petit matin où les gens se bourrent de haricot ‘ndambé’ pour tenir jusqu’au soir. C’est un jeûne forcé. Les gens n’ont pas le choix. Ils ne mangeront que le soir et si à cette heure n’y a pas possibilité de manger quelque chose de plus élaboré, ils vont reprendre ce qu’ils avaient pris au petit-déjeuner.
‘J’ai fait les mouvements de gauche, ce qui m’a donné une bonne expérience et une bonne éducation politique. J’ai aussi travaillé avec un régime libéral sans en être un avec le style qu’on connaît et enfin, j’ai vécu dans des systèmes politiques où il y avait les conservateurs. Je suis pour l’efficacité, qu’on arrête de faire des promesses et qu’on opte pour des engagements’
Avez-vous des solutions pour eux ?
Absolument, parce qu’encore une fois l’agriculture permet de nourrir nos compatriotes. Il a toujours était question de l’abondance dans l’agriculture. C’est-à-dire qu’on compte la quantité produite par les différentes spéculations, alors que l’enjeu n’est pas là. L’enjeu c’est la stratégie agricole au Sénégal pour régler la question de ce que certains appellent une famine non reconnue. Vous avez la moitié des Sénégalais qui ne mangent pas à leur faim ou qui n’ont pas une nourriture appropriée. Arrivés au pouvoir nous allons présenter notre plan de développement de l’agriculture. Et ce ne sera pas un plan quantitatif, mais qualitatif. Nous sommes dans une phase où les candidats s’épient les uns et les autres. Et chaque fois que vous lancez une bonne idée d’autres se l’approprient. C’est le peuple sénégalais qui m’intéresse et non les autres candidats c’est pourquoi je vais leur présenter notre plan global pour libérer les énergies.
On a l’impression que vous intéressez les autres candidats.
C’est Dieu qui l’a fait. Surtout quand vous êtes une source d’idées novatrices. Parce que je ne suis dans aucun carcan ni doctrinaire ni idéologique. J’ai fait les mouvements de gauche, ce qui m’a donné une bonne expérience et une bonne éducation politique. J’ai aussi travaillé avec un régime libéral sans en être un avec le style qu’on connaît et enfin, j’ai vécu dans des systèmes politiques où il y avait les conservateurs. Je suis pour l’efficacité, qu’on arrête de faire des promesses et qu’on opte pour des engagements. Notre engagement sera de dire aux Sénégalais en 2012 : Voici ce que nous pouvons faire pour le pays.
S’agissant de l’électricité, nous ne dirons pas aux citoyens que nous avons deux ou six mois pour régler le problème. Mais nous disons qu’il faut rompre avec le plan Takkal. Honnêtement tous les experts sont unanimes à dire que tout ce qui est fait dans la précipitation va coûter forcément plus cher ce qui est planifié intelligemment. On a une petite accalmie qui nous ramène de temps en temps dans le temps de ce que nous appelons la terreur des coupures d’électricité. Sur tour cela, nous allons développer notre vision. Mais le problème, quand nous avons parlé de dévolution dynastique, d’autres candidats s’y sont intéressés, mieux, ils ont revendiqué la paternité. Fin
Réalisé par Georges Nesta DIOP, Pierre Edouard FAYE (Walf Tv) ET Charles Gaïky DIENE)
52 Commentaires
Ali Baba
En Janvier, 2012 (04:11 AM)N'importe Quoi
En Janvier, 2023 (23:14 PM)He Can Do A Good Job
En Janvier, 2012 (04:38 AM)Mpcl Seneweb
En Janvier, 2012 (05:58 AM)Borom Touba
En Janvier, 2012 (06:01 AM)Soumayakar
En Janvier, 2012 (06:06 AM)la résolution des conflits m’a fait comprendre un élément essentiel.
La résolution d’un conflit commence par ce qu’on appelle bâtir la confiance.
Si elle était perdue, la rétablir et si elle n’a jamais existé la bâtir pour que les
acteurs se mettent autour d’une table et chacun pensant
que l’autre est de bonne foi et qu’il est venu pour trouver une solution.
cheikh Tidjane Gadio
Jopoiuk
En Janvier, 2012 (07:10 AM)Samake Marabout
En Janvier, 2012 (07:31 AM)MRLD MRLD MRLD MRLD
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ET NE TARDEZ PAS A DECOUVRIR LA PAGE DES JEUNES SENEGALAIS SOUTENANT DR. ABDOURAHMANE SARR
PERSONNELLEMENT J'ETAIS MEMBRE DU PS, MAIS JE VIENS DE VIRER.
JE RECHERCHAIS DU CONCRET AU LIEU DE FAIRE LECHE-CUL A CERTAINS PARTIS
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Walabook
En Janvier, 2012 (07:44 AM)MOI JE VOTERAI POUR LUI
Jazzier
En Janvier, 2012 (08:48 AM)VOTONS GADIO POUR UN CHANGEMENT RADICAL DU SYSTEM AU SENEGAL
Où Sont Les Solutions.
En Janvier, 2012 (08:58 AM)Vide
En Janvier, 2012 (09:05 AM)Max
En Janvier, 2012 (09:06 AM)Aliou
En Janvier, 2012 (09:10 AM)Vive le Président WADE
Vive le Sénégal
Opinion
En Janvier, 2012 (09:23 AM)Khelmourafet
En Janvier, 2012 (09:26 AM)Khelmourafet
En Janvier, 2012 (09:29 AM)Khelmourafet
En Janvier, 2012 (09:32 AM)Opinion
En Janvier, 2012 (09:43 AM)Khelmourafet
En Janvier, 2012 (09:46 AM)Opinion
En Janvier, 2012 (09:50 AM)Opinion
En Janvier, 2012 (09:53 AM)Patisco
En Janvier, 2012 (09:54 AM)wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Khelmourafet
En Janvier, 2012 (09:56 AM)Mbour
En Janvier, 2012 (09:57 AM)Cette étape est très importante, car vous ne pourrez pas débarquer dans un pays civilisé ou "tout va bien" et fomenter votre coup d’état avec succès. Il faut de la misère et de l’exploitation.
vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Cheikh Seck
En Janvier, 2012 (09:58 AM)je vais voter pour gadio
tous ceux qui parlent pour ne rien dire ont peur
mais les sénégalais conscients seront s'il plait a dieu avec gadio ou avec des gens comme lui
Khelmourafet
En Janvier, 2012 (09:59 AM)Opinion
En Janvier, 2012 (10:01 AM)Khelmourafet
En Janvier, 2012 (10:03 AM)Khelmourafet
En Janvier, 2012 (10:06 AM)Opinion
En Janvier, 2012 (10:08 AM)Khelmourafet
En Janvier, 2012 (10:11 AM)Walabook
En Janvier, 2012 (10:16 AM)Maintenant j'ai un candidat et un bon candidat.
GADIO aura mon vote.
Fippu Diok Jotna
En Janvier, 2012 (10:26 AM)LA CANDIDATURE VALIDEE DE WADE EST DEJA ENREGISTREE.
SENEGALAIS PREPAREZ VOUS A UNE TRES LONGUE ET TRES DURE BATAILLE CONTRE LE COUP D'ETAT RAMPANT ET DEBOUT DE WADE ET COMPAGNIE.
@ Gadio.
En Janvier, 2012 (10:27 AM)Boucl
En Janvier, 2012 (10:31 AM)Khelmourafet
En Janvier, 2012 (10:50 AM)Opinion
En Janvier, 2012 (10:53 AM)Slim
En Janvier, 2012 (10:54 AM)Lyns
En Janvier, 2012 (10:56 AM)Rone66
En Janvier, 2012 (11:17 AM)Rone66
En Janvier, 2012 (11:18 AM)Rone66
En Janvier, 2012 (11:22 AM)Le Lion
En Janvier, 2012 (15:21 PM)Meuz
En Janvier, 2012 (15:24 PM)Beurre
En Janvier, 2012 (15:26 PM)Le Pakao
En Janvier, 2012 (15:29 PM)Pro
En Janvier, 2012 (15:32 PM)Le Roi
En Janvier, 2012 (15:35 PM)Belier
En Janvier, 2012 (15:39 PM)Le Baol
En Janvier, 2012 (15:45 PM)Mouton
En Janvier, 2012 (15:51 PM)Faycal
En Janvier, 2012 (16:09 PM)Participer à la Discussion