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Politique

CHEIKH TIDIANE KANE, ANCIEN COMMISSAIRE CENTRAL DE DAKAR SORT DE SA RESERVE RADIATION DES POLICIERS EN 1987, CONFIDENCES DE L'ANCIEN DIRECTEUR DE LA SECURITE PUBLIQUE FEU SADIBOU NDIAYE, POLICE MUNICIPALE...

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CHEIKH TIDIANE KANE, ANCIEN COMMISSAIRE CENTRAL DE DAKAR SORT DE SA RESERVE RADIATION DES POLICIERS EN 1987, CONFIDENCES DE L'ANCIEN DIRECTEUR DE LA SECURITE PUBLIQUE FEU SADIBOU NDIAYE, POLICE MUNICIPALE...
Le fait est rare pour passer inaperçu. Un policier qui lève un coin du voile pour parler de la Police. Nous l’avons acculé pendant longtemps pour faire partager son expérience avec la jeune génération de flics. Pour apporter son témoignage, son éclairage sur une histoire récente de notre pays. Après avoir longtemps refuse d’accéder à notre demande, Cheikh Tidiane Kane, ancien commissaire central de Dakar et commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle au moment de la radiation en 1987, a accepté, «par amitié et par sympathie» de revenir un peu en arrière. Dans le premier jet de cette interview, il ressasse ce passé troublant qu’a vécu la police : la radiation. Une voix autorisée, d’autant plus qu’à l’époque, il était commissaire central de Dakar et on le considéra même comme l’homme de main de Jean Collin. Entretien avec un super flic, qui se plaît à citer Marc Aurèle, Epictète, Sénèque, Corneille, Montesquieu… Et qui dit aimer sa ville, «comme Camus aimait Oran !»

Commissaire, présentez-vous à nos lecteurs.

Par tempérament, j'évite d'être au-devant de la scène médiatique, surtout après ma retraite, au terme d’une carrière assez particulière que vous connaissez. Simplement, je puis dire qu'après un détour par l'enseignement comme professeur de lycée en 1970 à Kaolack, au moment où je tentais à faire une Maîtrise, feu Momar Diao, ancien gouverneur, devenu directeur de la Sûreté nationale, m'a conseillé de faire acte de candidature au concours d'entrée à la Police. Perspective qui s'offrait pour la première fois aux universitaires. L'amitié qui le liait à mon père et l'insistance de celui-ci, que je vénérais profondément, ont eu raison de mes réticences. Ainsi, en octobre 1971, je rejoignais 5 autres candidats, de futurs collègues, dont les commissaires Pape Samba SY et Moustapha Sarr dit Toto, de grands noms de la Police.

Dans quelle région avez-vous démarré?

A ma sortie de l'E.N.P en 1972, j'ai été l'adjoint de feu le commissaire Balla SY, qui m'avait adopté comme son fils, en guidant mes premiers pas au Service régional de la Sécurité publique de Diourbel. Quelques mois après, j'ai été muté à Thiès (chez moi) pour y remplacer le commissaire Sarr qui était promu dans une division très sensible de la Sûreté de l'Etat au ministère de l'Intérieur. En 1974, j'ai été nommé commissaire du 1er arrondissement de Thiès, nouvellement créé ayant à l'époque ses quartiers dans l'ex-police spéciale des chemins de fer. Le commissariat central dont dépendait cet arrondissement était dirigé par le doyen Mahi Hamet WANE sur qui je reviendrai, tant il impressionnait par sa forte personnalité. Il fallait opérer un reflux de la délinquance dans la ville qui connaissait une recrudescence du banditisme induite par une forte poussée démographique.Dès la fin de 1975, je rejoignais le commissariat de Tivaouane où mon passage a été bref. Séjour entrecoupé par un stage à l'Ecole Nationale Supérieure de Police de St Cyr au Mont d'Or (en France) où j'ai eu l'occasion de rencontrer le célèbre commissaire Robert Broussard à l'époque chef de la célèbre Brigade Antigang. Je signale que je suis né à Tivaouane et j'y ai effectué mes études primaires et coraniques. Ainsi, les liens étroits entre mon père et Jamil SY se sont beaucoup exprimés pendant la radiation et je rends hommage au vénéré Serigne Abdoul Aziz SY, à l'actuel Khalife, Serigne Mansour SY et à Serigne Abdoul Aziz Junior, qui n'ont ménagé ni leur peine, ni leurs prières pour moi. Revenu de St Cyr au Mont d'Or, on me nomme à Mbour, un poste de choix qui m’a été confié malgré mon âge, sur proposition de l'ancien DG Ibrahima Wone, à qui je serai toujours reconnaissant pour m'avoir à chaque fois manifesté sa confiance. Après 3 années, j'ai été affecté à Dakar, mutation qui m'avait à l'époque «troublé», car Dakar était le cauchemar des jeunes commissaires quand, comme pour mon cas, ils ont duré en «province». Ensuite le commissariat du Plateau était réputé sensible, par la gestion et les missions, car implanté au cœur des plus grands services de l'Etat. J'ai pu toutefois m'y adapter et une fois le grade de commissaire principal acquis, j'ai été quelques mois plus tard chef du service de la Sécurité publique dans la région de Ziguinchor.

Donc à la veille de la rébellion?

En effet, l'avènement du MFDC en décembre 1982 m'a trouvé déjà en poste en Casamance. La sécurité publique y a trouvé le rôle qui était le sien dans la prévention, le maintien et le rétablissement de l'ordre républicain. Même si, au demeurant, tout n'était pas parfait. Nos services, malgré la modicité des moyens, ont fourni le maximum de prestations. De lourds sacrifices ont été consentis par le personnel, parfois au péril de leur vie. Dans cet hommage, je confonds nos frères d'armes de l'époque, ainsi que toutes les forces qui oeuvraient pour la préservation de la paix et de l'ordre public en Casamance.

Qui était le Gouverneur de la Région au moment de l'éclatement de ces événements?

Le Gouverneur Moussa NDOYE, aux côtés de qui j'ai eu le plaisir de servir et sous son autorité, était le chef de l'Exécutif régional. Administrateur chevronné et pétri d'expérience, il coordonnait les opérations de maintien de l'ordre avec souplesse, tact et sérénité, le tout avec un sens aigu de la collaboration avec tous les acteurs impliqués dans cette mission de paix. A ce jour, nos relations sont restées très fraternelles.

De Ziguinchor, vous avez été «catapulté» commissaire central de Dakar

En effet, et a l'époque où je venais d'être nommé à Dakar, j'avais gravi tous les échelons du grade de commissaire principal. Le problème se situait plus au niveau de mon âge (38 ans) que du grade. Au lendemain de la passation de service, le DG de la Sûreté d'alors, m'encourageait au téléphone pour me rappeler ces mots du Cid de Corneille «Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années». De 1984 à 1987, j'ai été à la tête du commissariat central de Dakar, jusqu'à la radiation des policiers, intervenue brutalement pour stopper ma trajectoire.

Avec un «background» aussi impressionnant, vos décorations pour états de service satisfaisants, avec un niveau de culture générale très apprécié, comment en est-on arrivé à ce « cataclysme » qui vous a pris de court et ayant provoqué la fameuse radiation des policiers?

Il est pénible d'évoquer ces événements et les effets collatéraux qu'ils ont entraînés. Je préfère ne pas m'y attarder, réservant mes commentaires et autres considérations dans des Mémoires que je suis en train d'esquisser. Ceci étant, il est dit dans le Saint Coran : «Rien ne nous atteindra en dehors de ce qu'Allah a prescrit pour nous». Ensuite, si la Toute Puissance d'un homme, quel qu'il soit, a décidé de sévir avec force, je renvoie à la Sourate La Vache où il est dit quelque part : «Inalekhouwata lilahi djamiha» (la force, c'est Moi. C'est Moi qui donne la force). Sous ce rapport de la prédestination, les victimes que nous avons été pendant six ans, ont opposé la foi, soutenus par nos parents, nos épouses très courageuses, des proches, etc. De plus, ce coup du destin reflète le caractère imprévisible des choses (de la cime à l'abîme), et dans une vie, tout peut continuer ou s'arrêter brusquement. Bref, en résumé quel que soit le pouvoir qu'on exerce, la Roche Tarpéienne n'est jamais loin du Capitole . Au demeurant, le sage Marc Aurèle, philosophant sur les épreuves de l'existence humaine, s'était ainsi exprimé : «Quoi qu'il t'arrive, cela t'était réservé de toute éternité, que grâce à l'entrelacement des causes, cet événement fut filé dans la trame de ton existence». Une telle réflexion est une bonne consolation pour les désillusions qui marquent l'existence, elle est au demeurant, une énigme insoluble.

Vous savez, parler de la radiation c'est réveiller des plaies qui se sont cicatrisées avec le temps. Quand une carrière à mi-parcours bien remplie est frappée par un coup du destin, c'est normal qu'on l'évoque de temps à autre. Mais c'est la condition humaine qui est ainsi faite. cela dit, ce problème de radiation dont vous faites état fait suite à des péripéties judiciaires dans lesquelles des agents étaient impliqués. L'affaire Baba Ndiaye dont on a beaucoup parlé à l'époque...

C'était quoi cette affaire Baba Ndiaye?

C'est l'affaire disant que Monsieur Baba Ndiaye a été arrêté pour vol et recel, d'après ce que j'en sais parce qu'à l'époque des faits, en 1983, j'étais à Ziguinchor. Il est mort dans les structures du commissariat central dans des conditions, d'après ceux qui ont porté plainte, suspectes, de tortures comme on a d'ailleurs l'habitude d'ailleurs de dire. Bref, l'affaire a suivi son cours, on a interpellé des policiers qui, à l'époque, dirigeaient l'enquête jusqu'à ce que cela débouche sur leur condamnation. Mais l'agent judiciaire de l’Etat avait interjeté appel pour eux mais, les policiers ont été très mécontents du sort qui leur a été réservé.

Ils ont été condamnés à quelle peine ?

Je crois qu'il y a eu beaucoup de sursis. Je ne me souviens plus très bien.

Ils étaient combien ces policiers?

Cinq, je crois. J'avoue que moi-même, ça m'a trouvé dans mon bureau. Le commissaire du Plateau qui suivait l'affaire au niveau du Palais de justice m'a informé. j'ai ensuite informé moi-même mes supérieurs de ce qui s'est passé. Les policiers ont, entre temps manifesté leur mauvaise humeur. Et dès le lundi suivant, ils ont refusé d'aller au travail.

La manif, c’était quel jour ?

C'était vendredi 10 avril que ça s'est passé. Et dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 avril, des tracts ont circulé pour dire qu'ils ne sont pas d'accord sur ça etc. Et il s’en est suivi une marche malgré notre interdiction. Et le ministre et le Dgsn, c’est normal, a l’époque Ibrahima Wone et Amsata Sall, n’étaient pas contents parce que, nous les chefs, nous avions été pris de court. On ne pensait pas que le mouvement pouvait avoir une telle ampleur.

Et vous, en tant que commissaire central qu'est-ce que vous avez fait pour retenir vos hommes?

D'abord des déplacements sur tous les arrondissements avec mes collègues commissaires de police pour les sensibiliser que l'Etat et les autorités sont en train de régler ce problème et qu'il ne sert à rien de manifester une mauvaise humeur. Il y a l'agent judiciaire de l'Etat, il y a le ministre, il y a les autorités qui y sont et donc personne ne laissera tomber ces policiers. Mais une décision de justice est une décision de justice. Il fallait laisser la procédure suivre son cours, le reste maintenant, en amont, les autorités vont régler ce problème. Je crois qu'ils m'ont écouté. Il y a eu beaucoup d'état d'âme chez eux et voilà ce qui s'est passé. C'était regrettable quand même, c'était malheureux, mais franchement, on aurait pu ne pas en arriver là. Et la suite, c'est plusieurs d'années de galère, comme vous le savez.

Les premières sanctions sont tombées quand?

Les premières sanctions sont tombées dès le mardi 14 avril quand on a dit que le ministre quittait, et avec lui, le DGSN

Ils ont sauté sur le coup !

Tout à fait, Ils ont sauté sur le coup. Moi, dans un premier temps avant qu’on ne me radie j’ai atterri au service d’inspection. Quelque temps après, le ministre m’a fait une confidence très affectueuse en me disant : « ce n’est rien, mais reste pour le moment à l’Inspection des services, on verra après ». Mais c’est le soir même qu’on l’a relevé, etc. Donc voilà où nous en sommes et je pense que cette affaire a été grossie démesurément. Au moment où nous nous attelions à interdire aux policiers de marcher, en demandant que les gendarmes ne viennent pas et qu’on nous laisse faire, les gendarmes sont finalement venus sur instruction des autorités. Il a failli même y avoir un bain de sang à la place de l’Indépendance. Je pense aussi que les autorités ont estimé que c’était trop et qu’il fallait vraiment tuer ce mouvement dans l’œuf et donc sanctionner lourdement.

Les gendarmes sont arrivés combien de temps après ?

Dans la semaine même, le mercredi 15 avril. Moi je crois bien que j’étais avec le colonel Guèye, paix à son âme. Il est venu me voir , il m’a expliqué et j’ai compris et il m’a dit « vraiment mon frère, faites votre travail, moi en tout cas, je suis tranquille». Mais je vous dis, pour montrer la bonne foi de tout le monde, chacun va déposer son arme sans réagir donc ce mouvement-là personne ne le souhaitait, c’est arrivé comme ça , il faut l’accepter. Bon maintenant, j’étais reste tranquille chez moi comme tous les autres commissaires en attendant que les commissions dont les autorités ont parlé à la radio se réunissent pour refaire la police selon eux. Et le Ministère de l’Intérieur est revenu entre-temps à Jean colin qui en a assuré l’intérim.

En prenant ces mesures de radiation hâtivement le 14 avril 1987, est-ce qu'il n'y avait pas une volonté dissimulée de liquider la Police et de dégraisser la fonction publique sous le diktat de la Banque mondiale ?

Beaucoup de spéculations ont suivi ces mesures d'autant plus graves qu'elles concernaient la Police, bras séculier de l'Etat qui a servi depuis toujours le pouvoir politique avec loyauté et dévouement. Ceux qui ont décidé de sanctionner avec la main lourde et injustement porteront cela sur leur conscience, comme l’oeil de Caïn de Victor Hugo.

La radiation, comment l’avez-vous vécue en tant que commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, homme de confiance de ses supérieurs, au moment où tout le monde s’attendait à votre promotion ?

Je n’étais pas très affecté hein par un tel destin ou un tel sort. Vous savez, dans la carrière d’un policier ou tout simplement d’un fonctionnaire, il y a des hauts et des bas qu’il faut intégrer. La dimension entre la cime et l’abîme. J’ai mis cela sur le compte du destin même si c’était injuste pour mon cas. Je l’ai vécu avec ma famille, mon père particulièrement, auquel j’ai souvent pensé, qui l’a vécu dans sa chair, dans son sang. Mais passées les premières périodes, on s’en est remis à Dieu. Qui dans le Saint Coran, dans la sourate «la vache» nous dit que « rien ne vous atteindra que Je n’ai prescrit » et ayant grandi à Tivaouane, portant le nom de Cheikh Tidiane Sy, ma famille étant très liée à Tivaouane, j’ai pu, avec la foi, surmonter tout ça. Seulement, je n’ai pas pu pardonner, ceux qui à tort ont licencié les gardiens de la paix. Ces gens qui, sous la pluie, en mauvais temps, de nuit et de jour, se sont réveillés un beau jour pour se voir radiés injustement. Ceux qui ont décidé de cela, ceux qui étaient derrière cela pour détruire la carrière des gens, des commissaires valables que je connais comme Cheikh Oumar Diédhiou, Brahim Fall, Mamadou Alassane Samb, devenu secrétaire général d’une commune par sa compétence, Boubacar Sadio, qui a fait les classes prépa en France. Ces gens-là on les radie un beau jour pour dire qu’ils ne valaient plus rien après qu’ils avaient atteint le grade de principal, il y avait autre chose que ça dans cette affaire.

On a dit qu’on a profité des mesures de radiation pour régler des comptes, que ça a été utilisé politiquement

Il y a eu beaucoup de versions. Celle que je retiens, c’est qu’on a dit qu’il y avait une « intelligentsia » policière qui avait infiltré le corps, ça, je le laisse à ceux qui l’ont véhiculé. Ils ont eu à l’université de Dakar à se frotter au groupe trotskyste-maoïste, donc ce sont eux qui ont déstabilisé la police et l’ont pollué.

On pensait à qui notamment ? Au commissaire Toto Sarr ?

Non, non, Toto Sarr, non, pas lui…

Ces commissaires de police « de gauche », c’étaient qui alors ?

Moi, j’ai milité un peu, après passé ce truc… je ne pense pas… Des gens comme Samba Sy, qui était major de notre promotion, il était directeur de l’administration pénitentiaire, je reconnais sa valeur, tout comme celles des autres que j’ai cités. En réalité, il fallait se départir de certains, on l’a fait, ceux qui l’ont fait le porteront sur leur conscience.

Commissaire, à la suite de ces événements de 1987, il ya eu aussi la mort brutale de l'ancien D.S.P Cheikh Sadibou Ndiaye. Le connaissiez-vous bien?

Il y a eu entre feu Sadibou Ndiaye et moi une subordination directe. Son nom doit être inscrit au Panthéon de l'histoire de la Police sénégalaise qu'il a marquée par ses qualités professionnelles et morales exceptionnelles. Il était d'une courtoisie exquise. Je me souviens qu'au soir du 13 avril (quand l'ordre est venu de laisser les commissariats à la gendarmerie, plein d'amertume, il m'a confié : «Cheikh, toi et moi en tout cas, nous serons sacrifiés». Ces paroles ont été prémonitoires, car son destin a été tragique. J'ignore les circonstances de sa disparition et une nébuleuse l'entoure toujours. Il ya eu beaucoup de commentaires mais tout comme la radiation, les autorités de l’époque portent cela sur leur conscience.

Il y a aussi la mort « mystérieuse » à Bagdad du commissaire Bâ en charge du fameux dossier de la loi sur l'enrichissement illicite Je n'ai pas eu à servir sous les ordres de cet ancien qui avait la réputation d'un policier chevronné. Il est passé 2 ou 3 fois me voir à Ziguinchor où il avait de la famille. Sur son décès en terre irakienne où il était en mission semble-t-il, je ne suis pas plus avancé que vous.

Où en est la réintégration de la police municipale dont on a tant parlé? J'ai toujours soutenu que la police municipale n'avait aucun sens face à la demande sécuritaire de plus en plus forte des populations, d'où la nécessité de procéder à une réintégration définitive. A ce jour, cette mesure n'est pas effective et prive le pays d'éléments qui, en nombre et en qualité, fourniraient à la sûreté nationale un appoint précieux en termes de lutte contre la délinquance, la criminalité et l'invincibilité qui polluent dangereusement nos mœurs. II y va de l'intérêt de la nation, quand cette police municipale compte en son sein des commissaires éminents tels que Cheikhou Oumar Diedhiou, Boubacar Sadio, qui a dirigé avec courage et abnégation la coordination des policiers radiés, Birahim Fall, Mamadou Alassane Samb, Pape Alassane Diop et j'en passe. C'est une perte énorme pour la police nationale où auparavant leur loyauté, leur compétence et leur dévouement n'ont jamais été démentis.




2 Commentaires

  1. Auteur

    Douball

    En Février, 2013 (22:19 PM)
    comme je vois je suis pour le moment le seul a commenter tout ce que vous venez de relater.Mr. le commissaire tout ce que vous avez dit est une pure verite moi j`ai pas ete radie mais j`avais a l`epoque decider de quitter la police pour cause de l`humilliation qui venait de nous etre faite.J`ai pas pu suporter cette honte et j`ai quitte,je vis aujourd`hui loin du pays depuis 1990 et je remercie Allah le tout puissant.A cause du commissaire Sarr toto qu`on ne m`a pas radie a l`epoque je profite de ce moment pour le remercier de tout coeur.Que Dieu le garde pendant lontemps en vie.Je ne vais jamais l`oublier.Il m`avait prier de ne pas quitter la police mais je savais que ma place n`etait plus a la police et j`ai quitte le pays pour tanter l`avenir.Je viens d`avoir son contact je le sonne apres ce message Mr.Sy que Dieu vous garde vous avez du diom et c`est une fierte.Je suis l`un des policiers qui a pour la grande promotion des Sarr samba sy Diedhiou etc une grande admiration.Seul Dieu est Grand.Wa salam
  2. Auteur

    Douball

    En Mars, 2013 (23:20 PM)
    je suis heureux de savoir que tu as eu connaissance du commentaire de l`ex commisssaire Cheikh tidiane Kane que J`ai toujours admire.Magne, il ya des hommes bien que physiquement absents continuent et continueront à vivre eternellement dans le coeur de leurs semblables.La radiation des policiers a ete une erreur de l`histoire mais celle ci nous jugera.Salam
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