Le chef de l'État a consulté des spécialistes du continent africain pour préparer son très attendu discours de vendredi à Dakar. Pour la première fois depuis son élection, François Hollande se rend en fin de semaine en Afrique subsaharienne. Il prononce vendredi à Dakar un discours, avant de se rendre à Kinshasa pour le Sommet de la francophonie. Son intervention est très attendue au Sénégal: «Cinq ans après, que doivent attendre l'Afrique et les Africains du deuxième discours de Dakar?»s'interrogeait mercredi le site Seneweb.
Le pays garde en effet en mémoire la polémique suscitée par Nicolas Sarkozy en 2007, qui avait notamment déclaré que «l'homme africain n'était pas assez entré dans l'histoire». François Hollande n'est pas connu pour être très versé dans les affaires africaines, où il ne s'est rendu qu'une fois, lors d'un stage à l'ENA. Mais le président entend parler à l'Afrique «avec de nouveaux mots», comme l'a annoncé la ministre déléguée à la Francophonie, Yamina Benguigui, lors d'une conférence de presse jeudi 3 octobre.
«François Hollande prenait des notes» Pour trouver ces «nouveaux mots», François Hollande a rencontré lundi six intellectuels africains lors d'une réunion de travail à l'Élysée, comme le relatait Le Lab mercredi. Parmi eux, le congolais Elikia M'Bokolo, directeur du centre d'études africaines à l'EHESS. «Nous lui avons tour à tour fait part de ce que nous pensions être les attentes des Africains à son discours. François Hollande était très intéressé et prenait beaucoup de notes», sourit Elikia M'Bokolo. «Je pense que François Hollande ne doit pas venir rectifier le discours de Nicolas Sarkozy, il doit venir avec son propre discours.» Un conseil que semble avoir entendu l'Élysée, qui affirmait mercredi que le discours de Dakar ne serait en aucun cas une réponse à celui de Nicolas Sarkozy. «Il s'agit de porter une vision de l'Afrique et de la manière dont on souhaite qu'elle se développe», a-t-on souligné.
«Je lui ai suggéré de relire le discours d'Obama à Accra, au Ghana, où le président américain saluait la vitalité démocratique du pays. François Hollande devra trouver un équilibre entre saluer la démocratie sénégalaise et critiquer les défaillances congolaises. C'est selon moi cet équilibre qui sera le plus intéressant à analyser», poursuit le chercheur. Le président s'est aussi entretenu avec Sidiki Kaba, avocat sénégalais et président d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH). Était aussi présent Mamadou Diouf, directeur des African Studies au sein de la prestigieuse université new-yorkaise Columbia, présenté par Seneweb comme «le Guaino africain de Hollande».
12 Commentaires
Prems
En Octobre, 2012 (23:39 PM)Ras L'bol
En Octobre, 2012 (23:55 PM)Quant à nous, on n'en a rien à f... Ce ne sont pas leurs "discours de Dakar" qui nous feront gagner nos "thiebou djeunes" quotidiens.
Quant à Hollande il ferait bien d'aller s'occuper de ses bonnes femmes à défaut de pouvoir faire baisser le chômage dans son pays.
Lewis-s
En Octobre, 2012 (02:09 AM)Cet homme dominé par sa femme ou concubine !!
Cet homme qui fait la promotion de mariage homo ! sous la pression du lobby homo
Son gouvernement est infesté de franc-maçon !
Cet homme se prosterne devant le lobby sioniste !
Web
En Octobre, 2012 (02:30 AM)Kumax
En Octobre, 2012 (02:42 AM)Famille De Victime Du Joola
En Octobre, 2012 (06:00 AM)LES FAMILLES DE VICTIMES FRANCAISES attendent du Président Hollande qu'il tienne ses engagements concernant UNE JUSTICE INDEPENDANTE en FrANCE ET QUE LES DROITS DE L'HOMME NE SOIENT PAS BAFOUES.
Dix ans presque jour pour jour après le naufrage du ferry sénégalais Le MS/Joola, les proches des 22 victimes françaises attendent toujours une réponse de la justice pour mettre fin à leur marathon procédural et faire "leur deuil". Engagées dans un bras de fer depuis l'information judiciaire pour homicides involontaires et non assistance à personnes en péril ouverte à Evry le 1er avril 2003, les familles des victimes françaises espèrent un renvoi devant un tribunal des responsables sénégalais de l'époque. Le Joola a chaviré de nuit, le 26 septembre 2002, au large de la Gambie, alors qu'il reliait Ziguinchor à Dakar. Il y a eu 64 rescapés et 1.863 morts et disparus, selon le bilan officiel, ce qui en fait une des pires catastrophes maritimes de l'Histoire.
NON A L'HYPOCRITIE pour seul prétexte les intérêts économiques et politiques. Le combat des familles françaises est celui de toutes les familles de victimes.....
Africanspirit
En Octobre, 2012 (07:16 AM)Z
En Octobre, 2012 (07:28 AM)Basta La France à Fric
En Octobre, 2012 (08:33 AM)Thadé
En Octobre, 2012 (09:00 AM)Panafrik
En Octobre, 2012 (11:12 AM)@panafric
En Octobre, 2012 (16:50 PM)Participer à la Discussion