La libération de Khalifa Sall était actée depuis juillet dernier. Mieux, Macky Sall en avait même déjà informé le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour, et Aminata Mbengue Ndiaye. Malheureusement, révèle Le Témoin dans sa livraison de ce mardi, le décès d'Ousmane Tanor Dieng, survenu le lundi 15 juillet en France, a grippé la machine.
Mais, rapporte encore le journal, le président de la République en sera dissuadé par certaines personnes, notamment ses proches collaborateurs, qui lui ont fait savoir qu'une libération de Khalifa Sall, dans le contexte du décès de Tanor, pourrait compromettre la succession au Parti socialiste (Ps).
En effet, Macky Sall voulait gracier l'ex-maire de Dakar au lendemain de la victoire du Sénégal contre la Tunisie en demi-finale de la Can 2019 en Égypte. Pour respecter la dignité de Khalifa Sall, le chef de l'État ne voulait pas, non plus, le libérer en même temps que les détenus élargis de prison à la veille de la Tabaski.
4 Commentaires
Julom
En Octobre, 2019 (10:15 AM)Elol
En Octobre, 2019 (11:47 AM)Guilé De Ndangalma
En Octobre, 2019 (15:30 PM)Alors là, celui qui a écrit l'article prend les sénégalais pour des imbéciles. Mettre qqu'un en prison pour des raisons politiques, avec une procédure judiciaire hors normes, le déchoir de tous ses mandats électifs, pour le libérer après + de 2 ans et demi de détention et après avoir atteint ses objectifs électoraux, et parler de 'respecter sa dignité'?
Je ne suis pas buveur, mais je ne crois pas que 'sangara moy ndéyou gnawteef", mais plutôt "gnakeu doylou moy ndéyou gnawteef". Parmi les buveurs, il y a des menteurs, des voleurs mais aussi des gens dignes et véridiques. Par contre tous les "gnakeu doylou", on peut leur faire faire et dire des choses que la morale réprouve. Au Sénégal, on a l'impression qu'au moins 95% des journalistes appartiennent à la catégorie des "gnakeu doylou".
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