« Ce qui est arrivé est très malheureux parce que Fada est un fils du parti, il a grandi dans le parti et il ne connaît que le parti. Si cela ne tenait qu’à moi, Modou Diagne Fada ne quitterait pas le Pds ». Ces mots de Pape Samba Mboup en disent long sur sa préoccupation devant la « mauvaise passe » que l’enfant de Darou Mousty traverse actuellement au sein de sa propre formation politique. Pour le chef de cabinet du président de la République, il existe au Pds des « forces centrifuges » qui veulent pousser l’ancien ministre de l’environnement à la démission. Mais, faisant sienne l’assertion d’un penseur français selon qui « en politique, on procède par addition et non par soustraction », celui que certains considèrent comme le chef des faucons du palais estime que Kébémer (fief de Fada) est un bastion historique du Pds et que la seule bataille qui vaille actuellement est celle de l’union de toutes les forces du Sopi pour une réélection triomphale de Me Wade dés le premier tour de la présidentielle de février 2007. Interrogé sur la sortie des libéraux de Darou Mousty qui, sous la houlette de Thierno Lô, ont demandé l’exclusion pure et simple de Fada du Pds, Pape Samba Mboup déclare que le président de la République sait où se trouve son intérêt. En clair le chef de cabinet de Wade pense que ce dernier tranchera en toute connaissance des réalités sur le terrain. M Mboup estime également que la démarche de Karim pour convaincre Fada à rester dans le parti est noble « car en veille d’élections aussi capitales, un parti qui veut gagner ne doit pas procéder à des exclusions ».
« Les élections ne se seront pas reportées »
En parlant des prochaines joutes électorales, le chef de cabinet du président de la République jure qu’elles se tiendront à la date prévue. A en croire Pape Samba Mboup, c’est l’opposition sénégalaise qui, pour cause d’impréparation, fait circuler de fausses rumeurs sur un éventuel report des élections. Allant plus loin dans les railleries contre les opposants au régime de Wade, le faucon du palais ajoute : « ces gens n’existent plus ». M Mboup estime en outre qu’en dépit des « soubresauts » constatés lors des renouvellements, le camp présidentiel est prêt. Et même si les élections se tenaient aujourd’hui, elles consacreraient, selon lui, une large victoire de Wade et de ses partisans.
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