Un ami a l'habitude de dire que le seul véritable problème de l'Alternance demeure dans la façon dont les différents chargés de la communication du régime du Président Wade ont eu à gérer et gèrent encore cette question cruciale. C'est une opinion assez répandue. Le Président Wade, ne l'oublions pas, est le Président qui a eu la chance mille fois historique et la très lourde responsabilité de conduire le Sénégal en ce début du troisième millénaire ou XXIe siècle, siècle des vitesses numériques et du développement époustouflant des technologies de l'information et de la communication. La globalisation se manifeste justement avant tout à travers de nouvelles inventions comme l'Internet par exemple. Une information qui tombe à Bombay est à la minute relayée dans le reste du Monde y compris à Grand Yoff dans le tumulte du cybercafé du coin. Jusqu'a quel point cet outil qu'est l'Internet est utilisé en faveur des bons points de l'Alternance? Des efforts semblent se dessiner ces derniers temps avec la campagne électorale qui bat son plein. Le camp présidentiel s'est mis dans l'arène des sites web après avoir longtemps tergiversé.
La CIS de France fait de son mieux avec un portail qui offre paradoxalement son espace à des auteurs foncièrement anti-Wade.Esprit d'ouverture ou excès de zèle dans l'interprétation du jeu démocratique? Je comprends difficilement que dans ce site des cadres du PDS, on soit si généreux à l'égard du journaliste Soro Diop au point de donner un écho retentissant à ses articles au vitriol contre le régime de l'Alternance. Ce personnage condense par ses opinions personnelles exprimées à travers les pages du journal Le Quotidien toute la haine et les sentiments revanchards d'une faune socialiste reléguée dans les vallées désertes, sèches et chaudes de l'opposition. Son patron entré par effraction en journalisme est plus un mal qu'un bien pour la profession. Le Temps, « père de la patience », finira par étaler un jour toutes les malversations auxquelles cet individu s'est adonné au nom d'une quête folle du bien-être matériel...
Entre temps, des sites comme seneweb et rewmi ont déjà fait beaucoup de dégâts non seulement par rapport à l'image de l'Alternance mais aussi et surtout par un traitement excessivement nocif de la santé des actualités au Sénégal. Ces deux sites ont relayé et relayent encore toutes sortes d'informations défavorables au Président Wade en reprenant des articles de journaux sénégalais et étrangers dont le dénominateur commun se résume en un seul mot: acharnement. Acharnement contre un homme qui est arrivé au pouvoir avec une autre façon de dire et de faire, un autre style, une autre approche, déroutante, dérangeante quelquefois, mais toujours « ouverte »,courageuse et indépendante, une manière iconoclaste, atypique mais avec l'unique et seule ambition d'être performant et le désir ardent de convaincre. Mais la bonne foi et l'intention bienveillante ne suffisent pas, hélas, pour gagner le cœur des vaincus aigris, l'adhésion des maîtres d'hier et de leurs subordonnés. L'Alternance est devenue leur cauchemar et son acteur-en-chef leur souffre-douleur...C'est peut-être de bonne guerre.
Dans l'espace Internet un nommé Souleymane Jules Diop, certainement mal préparé à tout ce qu'il a pu vivre récemment dans le petit paradis qu'était « l'entourage du Premier ministre » s'est attribué le rôle de sniper infatigable sans qu'on ne trouve du côté de la présidence une version comparable. Ce garçon dépasse toutes les limites de la décence et de l'humainement correct dans ses diatribes suicidaires. C'est peut-être sage de ne pas lui avoir trouvé un alter-ego dans le camp présidentiel. Le Sénégal n'a rien à gagner dans des rendez-vous sur le Net où l'invective et les accusations gratuites et très souvent anonymes font flores. Quel décalage entre toutes les insanités déversées sur le pays de la Terranga et la réalité du terrain! Mais alors quel fossé! A t-on idée du préjudice causé au pays par toute cette irresponsabilité dans l'expression de nos états d'âme?
Le site « rewmi » géré par un adepte de l'argent facile procuré par les secrets du Net s'est taillé un espace suivi bon gré mal germais « rewmi » ne se préoccupe pas de « bon français » encore moins de vérité. Il répercute des rumeurs, affiche à la une des titres dangereux pour le pays, se permettant même de changer les titres des articles repris de la presse sénégalaise et étrangère. Quelle imposture! Le législateur laisse faire. L'Internet ne devrait pourtant pas être pris pour un monde du chaos où l'on dénigre, calomnie, agresse dans un délire incommensurable. Ailleurs il est de plus en plus régi par des textes de loi qui s'adaptent à l'évolution du concept. Au Sénégal il devrait en être de même. Les écarts constatés risquent à terme de créer un désordre indescriptible? Les professionnels de l'information et de la communication sont interpellés au même titre que le gouvernement et ses différents partenaires.
L'interconnexion entre les médias traditionnels et les nouveaux devraient nous servir à positiver notre savoir faire, à relayer et à mettre en exergue tout ce qui se fait de positif en Afrique. En lieu et place nous assistons à une « procession du mal » qui consiste à s'autoflageler sur le Net en inventant au besoin l'horreur et l'ignominie, juste pour faire mal à l'adversaire, qu'il soit politique et/ou économique. Le Premier Ministre Macky Sall s'est récemment indigné de constater que « ce sont nos propres médias qui détruisent l'image de leur pays ».Dans le cas du Sénégal la reprise par les sites « rewmi » et « seneweb » de tous les éléments négatifs passés par les médias français sur le Président Wade ou sur le Sénégal est révélatrice d'une complicité tacite entre ces moyens de communication français et des commanditaires identifiés. Mais le jeu est clair: dans les médias occidentaux en général, français en particulier, c'est l'argent, moins que les idéologies ou les programmes de gouvernance qui prime lorsqu'il s'agit de s'immiscer dans les actualités politiques africaines. Les médias français qui se savent suivis par les africains de tous bords et de toutes conditions monnayent sans scrupule les contenus des sujets politiques qui touchent au continent et orientent les autres selon l'image qu'ils souhaitent véhiculer de l'Afrique et de ses autochtones: des êtres qu'il faut à peine prendre au sérieux. Les clichés sont têtus! Au lieu de s'inscrire dans une perspective de les réduire à néant nous tendons la main pour les pérenniser.
Le Président Abdoulaye Wade est un symbole. Celui d'une Afrique décompléxée.A ce titre il gène. Tous les leaders africains qui nourriront les mêmes ambitions pour l'Afrique connaitront les mêmes obstacles auxquels il fait face aujourd'hui. Mais pour lever ces obstacles ses actions et sa vision doivent être sous-tendues par des stratégies de communication nationale et internationale dont les élaborateurs et exécutants devraient être avant tout des sujets pour qui l'Alternance a été le fruit d'une longue attente et pas « un accident ».
Combien de « scandales » ont été inventés par des journaux? Combien de situations ont été crées par des patrons de presse confortablement installés dans leur petit coin « orientant » et « désorientant » à longueur de journée? Combien de milliards ont-ils malhonnêtement gagnés en « fabriquant » des opinions défavorables? En tirant sans discontinuer à boulets rouges sur le Président? Ce beau monde sait bien de quoi je parle!
Mais les chargés de la communication présidentielle ou même de l'Etat du Sénégal en sont-ils conscients? Maîtrisent-ils les exigences d'une communication moderne? Ont-ils un background riche et une expérience distinguée à même de leur permettre de saisir les contours des enjeux de la géopolitique et des relations internationales? Pour s'occuper de la communication d'un homme de la dimension du Président Wade et d'un Etat comme le Sénégal, il faut tout cela et autre chose encore mais il faut aussi partager les angoisses et les inquiétudes du Président, il faut l'aimer, il faut avoir été avec lui avant. C'est important!
Des cadres sénégalais comme Ndiogou Wack Seck répondant à ces critères auraient pu dès l'avènement de l'Alternance éviter intelligemment à Wade les chantages d'affairistes embusqués dans les collines de la presse mais aussi faire face sans trop de pertes aux détracteurs naturels « in » et « outside ».
Au vu de tout ce qui précède et de tous les croisements et imbrications qu'implique la mondialisation, le second mandat du Président Wade ne devrait plus souffrir des impairs qui ont failli entacher les résultats du premier qui sont des plus nobles: jamais le Sénégal n'a connu une telle conjugaison au présent du verbe construire. Les chantiers de Dakar qui feront de notre capitale une ville enviée sont visibles à mille lieux du pays. Ils suffisent pour indiquer la voie à suivre lors du second mandat, mandat de continuité et de consolidation. Une seule recommandation, Monsieur le Président: reprenez en mains votre communication comme vous avez eu à le faire avec le PDS au moment où on n'y croyait plus. Le Présent vous a donné raison, l'Avenir est entre vos mains.
Dans l'espace Internet un nommé Souleymane Jules Diop, certainement mal préparé à tout ce qu'il a pu vivre récemment dans le petit paradis qu'était « l'entourage du Premier ministre » s'est attribué le rôle de sniper infatigable sans qu'on ne trouve du côté de la présidence une version comparable. Ce garçon dépasse toutes les limites de la décence et de l'humainement correct dans ses diatribes suicidaires. C'est peut-être sage de ne pas lui avoir trouvé un alter-ego dans le camp présidentiel. Le Sénégal n'a rien à gagner dans des rendez-vous sur le Net où l'invective et les accusations gratuites et très souvent anonymes font flores. Quel décalage entre toutes les insanités déversées sur le pays de la Terranga et la réalité du terrain! Mais alors quel fossé! A t-on idée du préjudice causé au pays par toute cette irresponsabilité dans l'expression de nos états d'âme?
Le site « rewmi » géré par un adepte de l'argent facile procuré par les secrets du Net s'est taillé un espace suivi bon gré mal germais « rewmi » ne se préoccupe pas de « bon français » encore moins de vérité. Il répercute des rumeurs, affiche à la une des titres dangereux pour le pays, se permettant même de changer les titres des articles repris de la presse sénégalaise et étrangère. Quelle imposture! Le législateur laisse faire. L'Internet ne devrait pourtant pas être pris pour un monde du chaos où l'on dénigre, calomnie, agresse dans un délire incommensurable. Ailleurs il est de plus en plus régi par des textes de loi qui s'adaptent à l'évolution du concept. Au Sénégal il devrait en être de même. Les écarts constatés risquent à terme de créer un désordre indescriptible? Les professionnels de l'information et de la communication sont interpellés au même titre que le gouvernement et ses différents partenaires.
L'interconnexion entre les médias traditionnels et les nouveaux devraient nous servir à positiver notre savoir faire, à relayer et à mettre en exergue tout ce qui se fait de positif en Afrique. En lieu et place nous assistons à une « procession du mal » qui consiste à s'autoflageler sur le Net en inventant au besoin l'horreur et l'ignominie, juste pour faire mal à l'adversaire, qu'il soit politique et/ou économique. Le Premier Ministre Macky Sall s'est récemment indigné de constater que « ce sont nos propres médias qui détruisent l'image de leur pays ».Dans le cas du Sénégal la reprise par les sites « rewmi » et « seneweb » de tous les éléments négatifs passés par les médias français sur le Président Wade ou sur le Sénégal est révélatrice d'une complicité tacite entre ces moyens de communication français et des commanditaires identifiés. Mais le jeu est clair: dans les médias occidentaux en général, français en particulier, c'est l'argent, moins que les idéologies ou les programmes de gouvernance qui prime lorsqu'il s'agit de s'immiscer dans les actualités politiques africaines. Les médias français qui se savent suivis par les africains de tous bords et de toutes conditions monnayent sans scrupule les contenus des sujets politiques qui touchent au continent et orientent les autres selon l'image qu'ils souhaitent véhiculer de l'Afrique et de ses autochtones: des êtres qu'il faut à peine prendre au sérieux. Les clichés sont têtus! Au lieu de s'inscrire dans une perspective de les réduire à néant nous tendons la main pour les pérenniser.
Le Président Abdoulaye Wade est un symbole. Celui d'une Afrique décompléxée.A ce titre il gène. Tous les leaders africains qui nourriront les mêmes ambitions pour l'Afrique connaitront les mêmes obstacles auxquels il fait face aujourd'hui. Mais pour lever ces obstacles ses actions et sa vision doivent être sous-tendues par des stratégies de communication nationale et internationale dont les élaborateurs et exécutants devraient être avant tout des sujets pour qui l'Alternance a été le fruit d'une longue attente et pas « un accident ».
Combien de « scandales » ont été inventés par des journaux? Combien de situations ont été crées par des patrons de presse confortablement installés dans leur petit coin « orientant » et « désorientant » à longueur de journée? Combien de milliards ont-ils malhonnêtement gagnés en « fabriquant » des opinions défavorables? En tirant sans discontinuer à boulets rouges sur le Président? Ce beau monde sait bien de quoi je parle!
Mais les chargés de la communication présidentielle ou même de l'Etat du Sénégal en sont-ils conscients? Maîtrisent-ils les exigences d'une communication moderne? Ont-ils un background riche et une expérience distinguée à même de leur permettre de saisir les contours des enjeux de la géopolitique et des relations internationales? Pour s'occuper de la communication d'un homme de la dimension du Président Wade et d'un Etat comme le Sénégal, il faut tout cela et autre chose encore mais il faut aussi partager les angoisses et les inquiétudes du Président, il faut l'aimer, il faut avoir été avec lui avant. C'est important!
Des cadres sénégalais comme Ndiogou Wack Seck répondant à ces critères auraient pu dès l'avènement de l'Alternance éviter intelligemment à Wade les chantages d'affairistes embusqués dans les collines de la presse mais aussi faire face sans trop de pertes aux détracteurs naturels « in » et « outside ».
Au vu de tout ce qui précède et de tous les croisements et imbrications qu'implique la mondialisation, le second mandat du Président Wade ne devrait plus souffrir des impairs qui ont failli entacher les résultats du premier qui sont des plus nobles: jamais le Sénégal n'a connu une telle conjugaison au présent du verbe construire. Les chantiers de Dakar qui feront de notre capitale une ville enviée sont visibles à mille lieux du pays. Ils suffisent pour indiquer la voie à suivre lors du second mandat, mandat de continuité et de consolidation. Une seule recommandation, Monsieur le Président: reprenez en mains votre communication comme vous avez eu à le faire avec le PDS au moment où on n'y croyait plus. Le Présent vous a donné raison, l'Avenir est entre vos mains.
Abdou Malick Fall, Paris.
Source : cis-online.org
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