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Politique

CONTRIBUTION: Perte des valeurs républicaines ou la face sombre de l’Alternance.

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CONTRIBUTION: Perte des valeurs républicaines ou la face sombre de l’Alternance.

Au soir du 19 Mars 2000 se levait, au Sénégal, un vent d’espoir avec l’avènement de l’alternance effective au Pouvoir. Notre pays avait certes connu un changement pacifique à la tête de l’Etat, marqué par le départ volontaire du Président Senghor en 1981 remplacé, constitutionnellement, par son dauphin Abdou Diouf. Mais avec l’accession de Me Abdoulaye Wade à la Magistrature suprême, l’alternance s’était opérée par le biais des urnes. Le peuple décidait, dès lors qu’on lui en avait offert la possibilité, de choisir souverainement ses dirigeants. C’était la première fois que le Parti socialiste, au pouvoir depuis l’indépendance, se retrouvait dans l’opposition. Il s’en était suivi une passation de pouvoir remarquable qui avait frappé les esprits par son déroulement pacifique et son caractère démocratique et moderne.

 

Après sept années de régime « libéral » et bien des turpitudes, l’heure est légitimement au bilan. Un bilan qui fait déjà l’objet de nombreuses controverses, tant il est discuté. Décrié par les uns, loué par les autres. Notre propos, dans cet article, n’est pas de porter un jugement global sur l’action du Président Wade. Mais, sans vouloir donner dans la facilité de la critique et de l’opposition systématique, nous pointons essentiellement quelques uns des aspects négatifs de cette action. Il est à mettre à l’actif du régime wadiste, toute proportion gardée, des points positifs comme la réhabilitation de certaines infrastructures, routières notamment ; la création de nouveaux lycées et des projets d’universités dont l’ouverture est annoncée prochainement ; la promotion des nouvelles technologies et de l’entreprenariat privé ; les points gagnés sur l’alphabétisation, notamment en milieu rural avec le système de la « case des tout-petits » ; le rayonnement international du Sénégal - qui pourrait d’ailleurs se résumer au rayonnement international de son président - ; les efforts et outils mis en œuvre pour favoriser et sécuriser l’investissement à travers l’APIX[1]. Ces faits indiscutables, parce que visibles, sont à verser, en toute objectivité, au crédit du pouvoir de l’Alternance, même s’il faut en relativiser certains.

 

Intéressons-nous aux aspects négatifs de cette gouvernance nouvelle, ou du moins, à certains de ces aspects négatifs. Ceux-là sont, de mon point de vue, bien plus importants dans le bilan, pour leurs conséquences à long terme sur la vie du pays. Il y a, en effet, dans ce bilan, et on s’en passerait bien, des points noirs, très noirs, qui marqueront durablement l’histoire de ce pays. Le plus choquant en est, sans doute, l’affaiblissement – on pourrait même parler de destruction – du système démocratique hérité du régime socialiste, par la perversion encouragée des mœurs politiques. De cette dérive découle, de fait, toute une série de comportements qui constituent une véritable entrave au développement et au progrès social du pays.

 

L'utilisation massive des moyens de l'Etat à des fins de renforcement du parti au pouvoir et la dévalorisation de certains symboles de la République participent de ce recul démocratique sans équivalent dans notre histoire politique. Ces symboles, en principe aune de l’excellence de l’élite d’un pays, sont détournés de leurs objectifs institutionnels initiaux et transformés en monnaies d'échange, banalisés, servant ici à s'allier un opposant supposé influent, là à récompenser un inconditionnel ayant oeuvrer de toutes ses forces pour s'attirer les grâces du maître tout-puissant ; ou encore à procéder à des promotions de rattrapage dans le but de neutraliser des aigris potentiellement nuisibles. Les doigts des mains et les orteils réunis ne suffisent plus pour compter le nombre de directeurs, de conseillers, d’ambassadeurs itinérants, de ministres, ministres délégués, ministres d’état et autres ministres-conseillers de tous poils. Ces derniers seraient d’ailleurs tellement nombreux au Palais qu’il se raconte que le Président ne les reconnaît pas tous ! La nomination la plus spectaculaire, et hélas la plus caricaturale, est sans doute celle de cette responsable des femmes PDS, intervenue au cours d’un bureau politique transformé en congrès. Cette « brave » militante, après s’être illustrée dans une de ces envolées dithyrambiques sur la personne et l’œuvre du Président Wade, s’était vue notifier, dans un grand élan de générosité, par ce dernier, accessoirement patron du parti, la décision d’en faire un ministre. Ministre délégué auprès du Premier ministre! Un Premier ministre qui était probablement aussi surpris, par ce coup d’éclat, que le reste de l’assistance et qui a dû avoir une pensée reconnaissante pour ses parents pour l’avoir mis à l’école jadis. La nouvelle promue a en effet la particularité d’être sans diplômes, ce qui n’a pas échappé au maître des lieux qui, pour bien montrer à tout le monde qu’il n’en avait cure, lui avait lancée dans la foulée : « si tu avais eu le Baccalauréat, je t’aurais nommée Premier ministre!». Le titulaire du moment a dû apprécier. Le ministre de l’Agriculture est lui-même très peu gâté en la matière mais, peu importe, il n’en demeure pas moins l’un des membres les plus influents du régime. A ceux qui auraient averti Me Wade, décidé à promouvoir cet homonyme de l’illustre poète président, que celui-ci n’avait pas été loin dans les études - sans doute pour lui ravir sa place promise - le maître aurait rétorqué, sans sourciller, qu’il préférait la fidélité à toute autre considération. Quel drôle d’exemple pour les plus jeunes qui pensaient jusqu’ici que l’Ecole était l’ascenseur incontournable pour devenir un acteur majeur dans le pays. Alors, qu’on se le tienne pour dit ! Pour ceux qui en doutait encore, c’est maintenant officiel : au pays de Senghor, il suffit désormais d’avoir le bac, voire beaucoup moins, pour accéder aux plus hautes fonctions. Aux orties licences, maîtrises, doctorats, masters, titres d’ingénieur et autres agrégations ! Soyez rompus à l’art du dithyrambe ; ne craignez pas la mauvaise foi et la langue de bois ; ne vous offusquez pas de devoir mentir en toute connaissance de cause ou renier vos propres opinions… et à vous les honneurs de la République !

 

Cette déliquescence des valeurs, à laquelle nous assistons dans notre pays, aura des conséquences probablement très difficiles à évaluer à l’heure actuelle mais, de toute évidence, elle est symptomatique d’un recul certain.

 

Le gouvernement issu du remaniement de Novembre 2006 compte pas moins de 41 ministres pour un pays de la taille du Sénégal qui, en toute objectivité, n’en a guère besoin que d’une quinzaine ou d’une vingtaine tout au plus. Et pour caser tout ce monde, il a fallu procéder à un bricolage de l’entité gouvernementale qui frise le ridicule. Ainsi l’on a procédé à des créations et, pire, à des duplications de départements ministériels qui heurtent le bon sens. On note ainsi la présence dans ce gouvernement d’un ministre de l’Hydraulique et d’un ministre de l’Hydrographie, chacun gérant un ministère plein, non délégué ni rattaché à un autre super ministère. Un ministre de la Coopération international et un ministre de la Coopération internationale décentralisée. Autre fait ahurissant, ce gouvernement compte trois ministres des transports, sans lien formel : un titulaire des Transports maritimes internationaux, un des Transports terrestres et maritimes intérieurs et un préposé aux Transports aériens. L’Urbanisme et l’Habitat, d’une part, le Logement et la Construction de l’autre, sont éclatés en deux départements indépendants. Il en est ainsi du ministère en charge de l’Assainissement et celui de l’Environnement. On peut multiplier les exemples du genre qui font du Sénégal un cas unique sur le continent. Le plus étonnant c’est que ses concepteurs sont conscients du caractère surdimensionné de cette formidable usine à gaz. Pourtant ils le justifient sans craindre la risée. M. le Premier ministre Macky Sall, maître d’œuvre de cette architecture gouvernementale, n’a-t-il pas reconnu devant le patronat sénégalais le caractère singulièrement pléthorique de son gouvernement ? Et le numéro deux du PDS d’ajouter, pour justifier cette superstructure qui pèse sur les frêles épaules du contribuable sénégalais, que ce choix de nommer des ministres inutiles de facto était dicté par une « volonté d’apaisement ». Mais apaiser qui ? Serait-on tenté de lui demander. Le pauvre jeune chômeur sans avenir, soumis au cruel dilemme de l’alternative Barça ou Barsakh [2], ou cette horde d’hommes et de femmes corrompus dont l’engagement en politique ne rime qu’avec intérêt personnel et qui sont prêts à toutes les bassesses pour récupérer un bout de gâteau ?

 

L’engagement militant n’est plus un sacerdoce, un don de soi pour son pays, un moyen de participer à la gestion des affaires de La Cité ; il est désormais un tremplin, un métier pouvant se substituer à un parcours scolaire ou professionnel brillant. Faire de la politique est devenu un moyen d’enrichissement et de promotion sociale, dès lors qu’on est prêt à faire le sacrifice de son honnêteté et même, parfois, de sa dignité. C’est également un repère défensif pour délinquants économiques en tous genres qui y voient un moyen, presque sûr, d’échapper durablement à la justice.

 

Cet apaisement qu’invoquait M. Sall, pour vendre son attelage gouvernemental plus qu’improbable, a-t-il une réelle valeur ajoutée pour le peuple sénégalais, au nom duquel il était recherché ? Rien n’est moins sûr. Bien au contraire, l’histoire de l’Humanité a montré que les tensions sociales et la contestation du pouvoir établi pouvaient avoir quelque vertu. En tout état de cause, pour se construire et se consolider, une démocratie a besoin de moments de contestation et de lieux de contre-pouvoir ; tenter de le dénier, quel qu’en soit le dessein, est anti-démocratique Aucune aspiration de stabilité et de paix sociale ne saurait justifier l’œuvre de destruction de l’opposition à laquelle nous avons assisté ces derniers mois. Et tout cela savamment monté, planifié et orchestré par le Chef de l’Etat lui-même. Appeler l’opposition à entrer au gouvernement, à moins de quatre mois d’échéances électorales majeures, en jouant sur la forte inclination de la classe politique à vouloir profiter des fastes de la République et sur la fragilité des principes des politiciens sénégalais, fut assurément un très mauvais service rendu à la Nation. La tragi-comédie qui nous a été servie, dans le cadre des supposées retrouvailles du leader du PDS et de son ancien Premier Ministre et « f ils » maudit, restera dans l’histoire politique de notre pays comme une tâche sombre ayant contribuer fortement au dégoût et à la méfiance des citoyens à l’égard des politiques. Le Président Wade, fût-il secrétaire général national de son parti et candidat aux présidentielles, n’aurait jamais dû fomenter pareilles manœuvres. Certes, il a réussi des coups de maître qui illustrent, une nouvelle fois, un aspect de sa personnalité qui lui valut le sobriquet de Ndiombor[3]. Il a neutralisé une partie de son opposition et déstabilisé durablement l’autre partie. A l’approche des élections, c’était forcément bon pour lui. Mais, il est un devoir moral qui incombe à celui qui est désigné comme étant le garant des institutions d’un pays : celui de penser d’abord à l’intérêt général avant de penser aux intérêts particuliers et partisans, et bien avant les siens propres.

 

Rien n’est plus légitime, pour un chef d’état démocratiquement élu, que de briguer une seconde fois les suffrages de ses concitoyens et de vouloir être reconduit dans cette noble fonction. Même si cette légitimité décroît avec l’âge - pour des raisons biologiques évidentes -, tant que la loi l’admet, c’est un droit qu’on ne peut contester au Président Abdoulaye Wade. On peut aussi comprendre que l’intéressé s’y emploie de toutes ses forces. Ce qui est moins compréhensible, c’est l’absence de discernement dans les méthodes pour parvenir à ces fins. Le Président Wade n’avait sûrement pas besoin de déstabiliser l’opposition en corrompant ouvertement des hommes et des femmes aux mœurs politiques plus que légères, avec des maroquins et des strapontins qui sonnent creux. Il n’avait pas, non plus, besoin de renier publiquement ses propres accusations de détournement de deniers publics à l’encontre de son ancien Premier Ministre qu’il a affirmé, du reste, avoir sanctionné par erreur sur la base d’informations non fondées et sans preuves. Il mettait ainsi ouvertement en cause les conclusions de l’enquête de l’IGE[4] sur ce dossier ; alors que tout le monde sait, l’intéressé lui-même l’a avoué publiquement, qu’il a puisé dans les fonds publics – fussent-ils politiques. Wade n’avait sûrement pas besoin de rabaisser sa personne à ce niveau pour casser une coalition politique et neutraliser un opposant. Cette fameuse déclaration faite devant les journalistes du monde entier dans l’enceinte du Palais de la République, fut une atteinte grave à l’image et à la sacralité de la fonction présidentielle.

 

Ce comportement est d’autant plus choquant qu’il aurait suffit au leader de PDS de pratiquer une communication plus sobre et moins narcissique et de mettre en avant les changements opérés depuis son élection en 2000 pour séduire une partie de l’électorat ; le reste étant à conquérir par le jeu des alliances électorales, dans un cadre politique sain. Les coups tordus et les tripatouillages mafieux ne doivent pas être l’apanage de ceux qui ont le devoir d’incarner la neutralité des institutions de la République. Le bilan économique et social du défunt régime socialiste était à un point catastrophique qu’il suffisait de bien peu pour faire mieux et convaincre le peuple sénégalais qu’on méritait encore sa confiance. En lieu et place, une démarche mesquine de perversion morale est adoptée par les tenants du pouvoir « libéral » pour se maintenir. Et tout y passe : les deniers publiques, les symboles institutionnels, l’honneur et la dignité des hommes et des femmes, le respect de lois. Tous les moyens sont bons. Seul le résultat compte.

 

L’un des facteurs emblématiques de cette dérive républicaine est la magnificence de l’argent roi. L’argent est devenu le ferment incontournable des rapports humains dans ce pays. Il est présent partout, dans les esprits comme sur les corps. Il est le lubrifiant absolu qui permet de détendre des mécanismes complexes, autrefois gouvernés par des valeurs et des principes intangibles. Aujourd’hui, ces principes sont foulés au pied et relégués au rang de confort intellectuel qu’on prête volontiers aux expatriés nostalgiques, « déconnectés des réalités du pays». Ces enveloppes et chèques de millions, de notoriété publique, distribués à tour de bras dans les allées du pouvoir, et qui font courir tant de monde, ont contribué à enfoncer le Sénégal dans le club peu enviable des pays les plus corrompus au monde. La simplification par l’argent est devenu un moyen de parvenir à ses fins dans bien des domaines et, pire, une règle établie et convenue du plus grand nombre. Ce n’est certes pas un fait nouveau dans notre pays, convenons-en, mais le phénomène est amplifié dans des proportions dantesques depuis l’avènement de l’Alternance. Ces pratiques existaient bel et bien sous le régime socialiste mais elles étaient plus subtiles et moins étendues. Un leader politico-religieux, proche du pouvoir d’aujourd’hui et celui d’hier, le reconnaît d’ailleurs volontiers, en faisant le parallèle avec le chat et la souris, admettant que tous deux sont des voleurs, à la différence près que l’un opère de nuit et l’autre en plein jour. Edifiant ! Ajoutons à cette intéressante métaphore que le voleur de jour est plus gros et qu’il s’attaque à des morceaux plus volumineux, d’ordinaire dans le panier de la ménagère. Une différence de taille.

 

Cette triste réalité met notre pays, de fait, dans une situation de coupe réglée. En effet, les grands oubliés de ce "Sénégal émergeant" sont bien ceux qu'un homme politique français appela les « gens d'en bas ». Pour exister et subsister dans notre pays, il faut être du système ou y disposer d’appuis solides. De la longueur du bras de chacun dépend sa survie dans un pays où l’on voit s’étaler, au revers des chantiers poussiéreux et chaotiques des « Grands Travaux », la misère et la désolation des pauvres gens. Pour profiter des bienfaits du système, le donnant-donnant est le protocole de rigueur. Il faut avoir des choses à proposer si l’on veut obtenir quelque chose. Cela vaut pour le simple fonctionnaire du service public comme pour le Magistrat suprême ; pour l’entrepreneur dans la nébuleuse des marchés publics ; pour les juges, les journalistes, les forces de l’ordre et j’en passe… Ceux qui n’ont rien à proposer, n’ont rien en contrepartie. Ils sont éjectés, exclus, condamnés à quémander leur pitance à qui veut bien leur venir en aide, de préférence au vu et su de tout le monde : c’est important d’étaler sa générosité à la face du monde. Les pauvres ne comptent pas et ne jouissent d’aucune considération. Les nouveaux riches sont vaniteux et imbus de leur personne ; la plupart sont des escrocs corrompus ou des détourneurs. C’est ainsi au Sénégal.

 

A ceux des partisans du régime actuel qui se gargarisent des réalisations de Me Wade, il serait intéressant de poser une question simple : à qui profite tout cela ? On voit certes des chantiers partout... à Dakar ; on entend tous les jours les milliards investis çà et là ; mais qui sont les réels bénéficiaires de toutes ces initiatives? On peut même se demander si ces réalisations contribuent réellement au développement du pays, tant le Sénégalais lambda a du mal à voir dans tout ce capharnaüm le moindre impact positif sur sa situation personnelle présente et future. Certaines des routes construites ou refaites depuis 2000 sont déjà dans un état de dégradation larvée, voire effective. Tel est le cas, notamment, de certains tronçons de l'axe Fatick-Kaolack. Les raisons de ce délabrement prématuré sont sans doute à chercher dans la façon dont sont menés l'exécution, le contrôle et le suivi des travaux, pour ne pas dire les appels d'offres préalables à ces projets. Sans passer pour un Nostradamus, il n'est pas interdit, en effet, de prédire que ces routes et autres réalisations, présentées comme de formidables moteurs de développement, seront d'ici quelques années dans un état qui leur enlèvera cette vertu supposée. Il n'est d'ailleurs pas exclu que, dans un avenir proche, il faille remobiliser des sommes considérables pour les re-réhabiliter, tant ces infrastructures auront été, comme toujours dans notre pays, mal conçues et mal entretenues.

 

Tout compte fait, on peut vraiment douter des bénéfices, sur le long terme, des actions positives du régime de Wade, tant les quelques réalisations écran masquent mal la culture de la médiocrité et le grand gâchis des valeurs initiés par ce régime. Le pire dans tout cela c’est que, sept ans après, le peuple sénégalais, toujours plus souffrant, floué et déçu, semble d’avance privé des moyens de réitérer cet acte de souveraineté qui l’avait conduit à se défaire du régime d’Abdou Diouf. Cette fois-ci, les dés semblent pipés et l’hypothèse d’un statu quo est plus que réaliste. Hélas !

 

 

 

Par Mara BANGATH

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Ingénieur Informaticien

Chef de Projet Télécom

Yvelines FRANCE

 

Email : [email protected]

 

Paris, Février 2007

 



[1] Agence de Promotion de l’Investissement et des Grands Travaux

[2] L’Europe ou la mort

[3] Lièvre en ouolof. Ce surnom lui avait été attribué par le Président Senghor évoquant son esprit rusé.

[4] Inspection Générale de l’Etat



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