Aveu d’impuissance ou simple oubli de la part du chef de l’État, en tout cas la question s’impose au regard de l’importance de ces sujets. En réalité, à la place de réponses concrètes sur des questions essentielles telles que le coût de la vie, la lancinante question de l’homosexualité qui alimente et intéresse particulièrement les sénégalais ou encore la durée du mandat présidentiel... l’opinion à encore eu droit à du réchauffé.
L’histoire retiendra...le peuple sénégalais aussi qu’en cette veille de célébration de notre 53 anniversaires de notre accession à l’indépendance, le président de la République s’est encore donné à son exercice favori. Promettre, encore promettre et toujours promettre semble être le credo de la gouvernance Macky Sall. Pas même le plus petit bilan n’a aussi été fait au sortir de sa première année de magistère. Avec le patron de l’exécutif, c’est silence radio sur le panier de la ménagère de plus en plus dégarni. Plombé qu’il est par la cherté des denrées de consommations courantes telles que le sucre, le riz, l’huile et tout ce qui va avec.
COÛT DE LA VIE. Aujourd'hui le dépit et la déception sont maîtres mots chez bon nombre de nos compatriotes. Il faut le dire, le bilan fait par l'ancien premier ministre et patron du parti Rewmi campe bien le décor triste et morose d'un Sénégal qui se cherche encore le nouveau pouvoir. Peut être bien que Idrissa Seck ne veut pas être comptable d'un échec cuisant qui se profile à mille lieues. A moins que nos autorités changent de fusil d'épaule et puissent s'atteler enfin aux vrais maux qui gangrènent toute une société. Notre président s'est encore signalé par un manque terrible de solutions face aux urgences des populations. Sinon, rien ne saurait justifier qu'un volet aussi important que le social, premier opposant premier des régimes de Diouf et Wade soit presque élaguée dans un discours d'une vingtaine de minutes. Surtout quand on sait que ce sont des engagements que le président avait pris lors de la campagne électorale pour la présidentielle.
HOMOSEXUALITÉ. Dans les grand-places, les chaumières et autres lieux publics de rencontre, le sujet est sur tout les lièvres. La position de Macky Sall était attendue sur la lancinante question de l'homosexualité depuis que des imams et d'autres organismes anti homo, ont fini d'en faire leur propre combat dans un pays foncièrement croyant. En faux fuyant, le chef de l'Etat, a littéralement zappé la question. Le sujet est certes sensible et mais semble ne pas avoir beaucoup d'importance à ses yeux. Même pas les multiples alertes dans la presse relative à la question de l'homosexualité, n'ont pu amener Macky à se déterminer pour ou contre. Encore une grosse déception pour ces sénégalais qui s'attendaient à ce que ce débat soit clos et définitivement. D'autant que la presse avait fait état d'un projet de loi qu'on s'apprêtait à soumettre aux parlementaires pour étude. Outre ces sujets, c'est encore le flou total sur beaucoup de questions qui restent des préoccupations populaires.
MANDAT PRÉSIDENTIEL. C'est encore le suspens sur la durée du mandat présidentiel. Le président de la République n'a pas réitéré sa ferme volonté affichée il y'a quelque temps à ramener son mandat de sept à cinq ans. La classe politique attend avec impatience ce dénouement. Hormis Idrissa Seck ou les responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), le sujet est d'une délicatesse, telle que les alliés de Benno Bokk Yaakaar (BBY) font preuve de beaucoup de prudence pour l'heure. Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho... oublient-ils de rappeler à leur allié de président cet engagement essentiel, au risque de faire du Wax Waxett, mystère et boule de gomme. Quoi qu'il en soit, le constat est la et bien amère, le gâteau empoisonné servi aux uns et autres par le par le président semble bien prendre le dessus sur la liberté d'opinion de ces leaders qui, jadis ne badinent jamais avec ces questions de principe...
7 Commentaires
Ndiaye Lo
En Avril, 2013 (08:47 AM)mais vraiment j'attendais rien de lui sur l'homosexualité, on s'en fou des homosexuels ce n'est pas une préoccupation pour nous, ils sont libres de s'envoyer à l'air ce n'est pas notre probléme tant que c'est pas dans l'espace public
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En Mars, 2024 (19:49 PM)Coalition Diomaye : 59, 27%
Apr/Benno : 23, 86%
Pur : 8, 11%
Coalition Khalifa Sall : 4, 53%
Le Reste : 4, 23 %
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En Mars, 2024 (02:46 AM)Aux legislatives, BBY a eu 1.500.000 voix contre 1.000.000 pour Yewwi. Si tu enleves les voix du PDS, de taxawou, et des autres, ex-pasteg n'aurait meme pas 300.000 voix. Comme t vous pouvez croire que BDF qui a moins de charisme et leadership que Sonko pourrait arrivait 1er avec 60%. Vous etes des malades.
Down
En Avril, 2013 (09:03 AM)P.assane Faye
En Avril, 2013 (09:26 AM)<< Ceux sont Wade le bandit tenace et Macky le voyou en formation qui ont foutu Idrissa Seck à Rebeuss. Leur plan B, qui a échoué, consistait à monter une mutinerie pour liquider physiquement l'ancien Premier Ministre Idrissa Seck dans sa cellule. Mais moi, c'est le traître Macky Sall qui m'a détruit en m'envoyant dans l'enfer de la prison sénégalaise >>. C'est sur ces propos virulents et accusateurs que Salvy commence l'enregistrement de son 15eme CD intitulé "le père et les fils adoptifs"
<< Idrissa Seck, a raison de clamer haut et fort "avoir été liquidé par son père adoptif au profit du fils biologique" mais il avait juste oublié de dire que, c'était avec la grande complicité de Macky Sall qui tenait coûte que coûte à lui voler son destin présidentiel. Idrissa est tout sauf bête car, à sa sortie de prison, il avait pu reconstituer le film du complot mené contre lui et dénicher tous les complices. Il faut vous y attendre, à chaque période propice, il tapera là où ça fera le plus mal. Idy est un baroudeur ambitieux qui n'aime pas perdre. L’épisode de 2004 arrêtant les chantiers de Thiès sur un "rapport" du Ministre de l’Intérieur de l’époque Macky Sall et bien d’autres péripéties, sont des actes que idy a en travers de la gorge >>.
Le Maire de Thiés ne "pardonnera" jamais au candidat Macky d'avoir rompu le pacte et battu campagne à l’intérieur du pays pendant que lui Idrissa Seck, affrontait tous les jours les forces de l’ordre entre la Place de l’Indépendance et la Place de l’Obélisque.Idy regarde Macky comme celui qui lui a ravi le palais. Aujourd’hui plus que jamais, Idy garde toujours son ambition de diriger les destinées du Sénégal. De plus, il n’accepte toujours pas le fait que Macky Sall, son subordonné sous l’ère Wade, soit devenu Président par défaut.
Salvy explique qu'Idrissa sortant d'une longue période monstrueuse où il a subi un gigantesque complot d'Etat, fera son propre procés le moment venu. Il fait ensuite allusion au rôle qu'a joué Macky Sall dans le passé notamment lors des déboires judiciaires d’Idrissa Seck en rappellant le discours que Macky alors Premier Ministre, a tenu devant le corps diplomatique international au « Méridien Président » où il a signé "l’exécution politique" d'Idrissa Seck.
Toujours en 2007, blanchi par la justice, Idrissa Seck décide de se présenter comme candidat du parti politique Rewmi qu’il a créé. Coup de théâtre! Macky, revient encore à la charge en convoquant la presse à la Primature pour vilipender Idy. Il informe que des instructions ont été données au ministre de l’Intérieur de ne pas accorder de récépissé au parti Rewmi.
Aujourd'hui, les dernières déclarations de Idy, étant considérées comme des manœuvres de provocation de la part d’un homme politique en mauvaise posture, on comprend délors les réactions nerveuses des partisans du chef de l'Etat qui estimaient que leur Boss Macky était blanc comme neige.
Idy, en choisissant de jongler sur un terrain très glissant qu'est l’éthique politique s'expose aux faucons de Macky qui vont lui demander de rendre compte de sa gestion des chantiers de Thiès et de celle des fonds politiques. Le véritable enjeu pour Idrissa Seck, c’est de jouer à fond la carte de la provocation pour taper là où ça fait mal afin de rafler les locales de 2014 qui détermineront les présidentielles de 2017 à venir.
Dans ses schémas, il s’agit de poser son leadership en tant que première force politique de l'opposition.
Salvy dit : <
Il s’agit aujourd'hui pour le potentiel adversaire de Macky, de rétablir une certaine confiance du peuple qu’il avait perdue et de rattraper une page de l’histoire politique du pays qu’il avait ratée.
On lui reprochait son isolement. Il a pleuré et cela, les Sénégalais y sont sensibles. Pour la première fois, il envoie un message d’humilité, de rapprochement mais surtout un message à la classe politique en se definissant comme chef de l’opposition .
Idy aime tirer sur tout ce qui bouge, le maire deThiès dira à propos de Abdoul Mbaye surnommé "le Blanchisseur-des-beaux-quartiers" : << je ne réponds pas à un simple exécutant >>. Il a tenu aussi à réifier le Ministre du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo qui affirmait sans ambage que les caisses de l’Etat étaient vides .
Les sorties d’Idy qui requinquent ses troupes signifie que l'heure est à la remobilisation pour les échéances de 2014 et 2017.
Salvy conclut en disant que l'avantage d'Idy sur Macky est d'avoir fait la prison et que la prison forge un homme.
Pape Assane Faye
Consultant en Gestion
Gaffo
En Avril, 2013 (09:27 AM)Alybaba
En Avril, 2013 (12:09 PM)Résumé
En Avril, 2013 (12:29 PM)Boy Gueryé
En Avril, 2013 (13:34 PM)Participer à la Discussion