Le conseil de la République pour les affaires économiques et sociales a ouvert hier sa première session ordinaire pour l’année 2006. Il apportera au cours de cette session qui prend fin le 28 avril sa médiation sur la crise à l’université.
Le Conseil de la République offre sa médiation sur la crise qui secoue l’université Cheikh Anta Diop. Au cours de sa première session ordinaire pour l’année 2006 ouverte hier, Me Mbaye Jacques Diop et ses collaborateurs vont se pencher, jeudi prochain, sur le thème : « l’université face aux mutations du millénaire ». « Le Sénégal s’est doté d’une université depuis 1959. Le moment est venu d’examiner plus à fond les questions liées à l’université dans son fonctionnement, la pédagogie, l’intendance », analyse Me Diop.
Selon lui, un « large débat sera initié aussi bien avec les enseignants que les étudiants, les parents et les syndicats ». Il s’agira, pour le conseil de la République, d’avoir un message « approfondi avec les acteurs pour voir les problèmes et les remèdes à apporter ». Les conseillers auditionneront, dans ce sens, le ministre de l’Éducation, le Pr. Moustapha Sourang.
La session sera bouclée le 28 avril. D’autres thèmes seront abordés et feront l’objet d’une analyse approfondie, selon Me Diop. Il s’agit, entre autres, des thèmes suivants : « Bonne gouvernance dans le Nepad, l’assainissement dans la gestion durable de l’environnement et de la santé publique, quelle politique sportive pour le Sénégal ? ».
Les conseillers ont renouvelé leur bureau. Amadou Ady Guèye, Aïssatou Thiam Aw et Nafissatou Ngom Loum ont été élus vice-présidents à l’issue d’un vote à bulletin secret. Les postes de secrétaires élus reviennent à Woré Sarr, Aïda Diongue, Alioune Diagne Mbor et Mamadou Makhtar Mbacké.
À côté des 10 commissions de travail existantes, 3 autres, ad hoc, ont été créées. Ce sont : les grands chantiers du chef de l’État, Genre et droits des femmes, le mécanisme d’évaluation des pairs dans le Nepad. Elles sont dirigées respectivement par Jean Negry, Yaye Gnagna Fall Bâ et Famara Senghor.
Me Diop, explique que cela est lié à une volonté de réagir « efficacement » sur ces questions.
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