« Le départ d’Idrissa Seck est-il une fuite en avant, pour s’aménager un nid de repos en France, et ainsi, s’éviter un second séjour carcéral ? La décision prise par Wade de dissoudre ces différentes collectivités au moment où, pour ne pas gêner les discussions ou négociations menées, secrètement, entre lui et son fils putatif Idrissa Seck, pour la reconstitution de la grande famille libérale, n’est-il pas synonyme d’un échec de ces pourparlers secrets ? D’ailleurs, le Chef de l’Etat a-t-il attendu ce moment pour prendre une telle décision ? Pourquoi pas avant ? N’est-ce pas là, une manière d’influencer la justice (les magistrats) dans la délibération de l’affaire des Chantiers de Thiès, prévue dans quelques jours ? Ou bien, Wade serait-il convaincu qu’Idy va être blanchi, et ainsi, tente de le provoquer pour le pousser encore au combat ? » C’est à cette foultitude de questions que nos interlocuteurs, dans l’entourage d’Idrissa Seck, veulent qu’on leur apporte des réponses. En tout cas, selon ces mêmes personnes : « C’est un Idy, très serein, qui a reçu avec désintéressement la nouvelle des dissolutions des collectivités locales citées. C’est sans surprise qu’il a reçue cette nouvelle, comme s’il s’y attendait. Et pour, dit-il, ne pas gêner la justice, Idrissa Seck n’a pas voulu faire de déclaration relativement à cette nouvelle donne ». En lieu et place, c’est son porte-parole Oumar Sarr qui a soutenu que : « Houppou, dou takha goor, def loumou waroul woon def » (L’intimidation ne nous poussera jamais à la génuflexion). Concernant son retour sur Paris que des observateurs assimilent à une fuite, ses proches soutiennent que « Idy a raté son vol avant-hier, sinon, il serait parti depuis lors. Et c’est, seulement, hier qu’il a pu repartir. Il a promis d’être là, trois jours avant la délibération de la commission de la Haute Cour de Justice, prévue le 21 mai 2008. Tout le reste n’est que médisance ». Suffisant pour une autre source proche de lui d’asséner : « Wade se joue de lui, mais il n’y aura jamais de retrouvailles entre eux. Qu’il le prenne pour dit et reprenne la voix, pour le bonheur de Rewmi. Sinon, Wade le tuera politiquement. Ce qui intéresse le Pape d Sopi, c’est son fils. Et son remplacement au pouvoir par ce dernier est la seule chose qui le hante ».
AD/FC
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