Le récit de Robert Bourgi de son entretien téléphonique avec Karim Wade a révélé le vrai visage du fils du chef de l’Etat, «loin du profil des vrais leaders», c’est-à-dire la capacité à gérer le stress et le courage de faire face aux situations difficiles, si l’on se fie à l’analyse d’Abdoul Aziz Tall, Conseiller en management. Cet ancien du fameux Bureau organisation et méthode (Bom) pense globalement que «l’absence de maturité» de Karim Wade conjuguée avec «la méconnaissance des mécanismes de fonctionnement de l’Administration» ont conduit à ces faits graves.
Quelle analyse faites-vous des révélations de Robert Bourgi relativement à la demande formulée par Karim Wade d’une intervention des forces françaises établies au Sénégal ?
Au-delà de la gravité des faits qui a été dénoncée par tous les patriotes de ce pays et sur lesquels, sans nul doute, les pouvoirs publics, les partis politiques comme les membres de la société civile vont se prononcer, pour réclamer un traitement judiciaire, le récit de Monsieur Bourgi a le mérite de nous révéler le vrai visage de celui que son père a toujours présenté aux Sénégalais comme quelqu’un qui incarne les caractéristiques d’un vrai leader. Tout dans ce récit, qui présente à bien des égards des relents pathétiques, démontre que nous sommes bien loin du profil des vrais leaders.
Selon vous, quels sont les points à travers lesquels Karim Wade ne s’est pas montré à la hauteur ?
À entendre parler M. Bourgi, le premier constat est qu’il avait au bout du fil un homme manifestement paniqué et désemparé. C’est lui-même qui nous dit qu’il a dû l’inviter à faire preuve de calme et de sérénité. C’est la preuve qu’il lui manque un des traits fondamentaux de ce qui fait le leadership, c’est-à-dire la capacité à gérer le stress. C’est aussi un indicateur du courage de l’individu : le leader, de l’avis de tous les spécialistes du comportement humain, doit être avant tout quelqu’un de courageux, capable de gérer ses propres stress et apte à faire face aux situations difficiles. Il doit inspirer confiance et donner l’assurance à ses collaborateurs qu’ils peuvent compter sur son soutien ferme et consistant devant toute épreuve. Ce courage doit avoir comme soubassement l’intégrité et la maîtrise de soi, l’intelligence et l’assurance personnelle. En 1939, lorsqu’il y a eu ce qu’il est convenu d’appeler le bombardement de Dakar, certains talibés avaient invité Serigne Babacar Sy à aller se réfugier à Tivaouane, ce à quoi il avait opposé un niet catégorique en leur rétorquant qu’il ne pouvait pas les diriger dans la prière et dans la fuite. Il y a tout le symbolisme du courage et du leadership.
Qu’est-ce qui explique que quelqu’un qui occupe des secteurs aussi stratégiques dans l’architecture de l’Etat puisse céder si facilement à la panique, au point de formuler une demande aussi grave ?
C’est parce qu’il lui manque aussi un autre trait fondamental dans ce qui fait le vrai leader, c’est-à-dire la maturité. En effet, La maturité, la capacité d’initiative, le dynamisme et le sens de la supervision constituent également des traits dominants d’un leader. Ici l’absence de maturité se conjugue avec la méconnaissance des mécanismes de fonctionnement de l’Administration. On peut en effet se demander à quel titre s’est-il permis de solliciter une intervention étrangère en sol sénégalais, lui dont aucune fonction officielle ne se prête à ce type de requête. Cette démarche qui revêt un caractère purement informel est l’expression avérée d’un manque de maturité, mais aussi et surtout d’une faiblesse de capacité d’initiative.
Peut-on entrevoir d’autres failles dans la démarche de Karim Wade à travers sa requête auprès de Robert Bourgi ?
Je pense, toujours me fondant sur le récit de M. Bourgi, que son interlocuteur n’a pas révélé une grande capacité à communiquer. M. Bourgi a même parlé à un moment donné d’incohérence dans ses propos. Or, un leader doit savoir communiquer efficacement. Il est en effet établi que l’essentiel de ses activités tourne autour de la communication ou se fait par la communication. Par conséquent, il doit le plus possible réduire l’écart pouvant exister entre ses idées et la compréhension que ses interlocuteurs ont de son message. Il doit être en mesure de s’exprimer en public. Quand il le fait, rien dans son attitude ne doit laisser apparaître crainte ou désolation, sauf dans des circonstances où l’évènement l’exige. Dans ce cas précis, on a le sentiment que M. Bourgi avait au bout du fil un homme qui inspirait plutôt la pitié pour ne pas dire autre chose.
Et pourtant, dans une conférence de presse, le porte-parole du président de la République a démenti ce qui n’était au début que les propos d’une journaliste de l’Express ?
Cela me conduit à évoquer un autre trait caractéristique, c’est-à-dire la franchise et l’honnêteté qui sont également des traits dominants d’un bon leadership. Certains managers agissent toujours ou presque, d’une manière fausse, de sorte qu’on n’est jamais sûr qu’ils disent toute la vérité ou seulement une partie de la vérité. C’est une attitude intrigante qui conduit à la réduction du degré de confiance de leurs interlocuteurs. L’idéal est de dire la vérité, quitte à refuser de répondre quand on ne veut pas mentir. Autrement dit, on ne doit pas manipuler la vérité dans le seul dessein de satisfaire ses projets. Mais à ce niveau précis, non seulement il aura de la peine à contredire les propos de Monsieur Bourgi, mais même leur préposé à la fonction institutionnalisée et peu valorisante de porte-parole des contrevérités, aura du mal à assumer sa très délicate mission.
54 Commentaires
Me
En Juillet, 2011 (12:45 PM)Mdrrrrr
En Juillet, 2011 (12:49 PM)je propose qu'on l'appele désormais Karim tonton bourgi ! mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!! qu'en pensez vous les gars ? c'est allucinant !
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Man
En Juillet, 2011 (12:50 PM)Mdrrrrrrr
En Juillet, 2011 (12:50 PM)je propose qu'on l'appele désormais Karim tonton bourgi ! mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!! qu'en pensez vous les gars ? c'est allucinant !
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Lagaffe
En Juillet, 2011 (12:52 PM)Bobodiouf
En Juillet, 2011 (12:52 PM)Signe Des Cieux
En Juillet, 2011 (12:53 PM)Senegal Inquiet
En Juillet, 2011 (12:55 PM)Dior
En Juillet, 2011 (12:56 PM)ON LA FOUTU EN TOLE POUR CELA.
DES VOLEURS ET MENTEURS NE DOIVENT PAS DONNER DES LECONS DE MORALE.
Chif
En Juillet, 2011 (12:56 PM)L'heure Est Grave
En Juillet, 2011 (12:59 PM)Louleu Woor Niit Gni Diaang Ci
En Avril, 2022 (09:24 AM)Borom Makana
En Juillet, 2011 (13:03 PM)aucun tacte,aucune classe.
Karim W.
En Juillet, 2011 (13:03 PM)Mamadou750
En Juillet, 2011 (13:04 PM)Moi
En Juillet, 2011 (13:04 PM)Karim tu ne me dois rien et je ne t'enveux en rien mais pour ton bien vraiment trouve toi autre chose car je crois que c'est mieux pour toi tu voix dans un couple il peut pas y avoir de trische si par exemple une file que tu declare l'amour te dit je ne t'aime pas sache qu'elle ne t'aime toi le garcon pour sortir avec elle tu peux utiliser toutes les ruses pour la faire sortir avec toi voir mensonge promesse argent etc
mais sache son manque d'amour pour toi sera manifeste tout pour te dire que le peuple ne te prote pas dans le coeur.............;;
Asuivre
Ams
En Juillet, 2011 (13:23 PM)Mo
En Juillet, 2011 (13:24 PM)Buju Banton
En Juillet, 2011 (13:36 PM)Njaay
En Juillet, 2011 (13:36 PM)L’électricité pour la majeure partie des ménages, c’est la télévision, avec les novelas, pour nos femmes, ménagères ; c’est pour les réfrigérateurs pour garder de l’eau fraiche des aliments, et surtout produire de la glace pour le petit commerce ; ce sera aussi pour les ventilos pour rafraichir les pauvres âmes qui dorment dans des chambres exigües et mal aérées ….
Ces pauvres âmes habitent dans des maisons louées, où il n’y a aucune norme d’aisance : bâtiments construits sur des surfaces de 150 m3 où le constructeur ne peut laisser de la place dans sa conception à la lumière et à l’aération. C’est le courant qui s’occupera de cela, pour mettre de ventiler les trois pièces et de les éclairer… Ne pas fournir de l’électricité à ces populations c’est leur privé de lumière et de ventilation, même dans la journée.
Mais le problème n’est pas à ce niveau, car il est vraiment élémentaire pour le commun des sénégalais, tout comme moi… Pourquoi au Sénégal on a des problèmes d’électricité, alors que les gens paient régulièrement leur facture d’électricité ? La SENELEC vent à perte, comment cela peut il se faire, quand le pauvre habitant qui habite dans un quelconque bidonville sait que son boutiquier se sucre sur son dos, alors pourquoi pas la grande SENELEC ? Et cela depuis combien d’année.
Les socialistes n’avaient pas réglés ce problème, et cela a été l’une des causes de la coalition de tous les sénégalais pour les faire quitter le pouvoir. L’arrivée des libéraux semble cristalliser le problème et faire encore plus reculer les sénégalais dans les ténèbres ?
Cette grande inconnue qu’est la SENELEC, quelle est son rôle dans l’économie de ce pays ? Qu’est ce qu’il sert aux régimes en place ? Pourquoi, chaque fois que les populations après « un y’en a marre » complet (bizarre, j’avais voulu évité cette expression nouvelle et qui traduit une mal aise profonde, mais voilà, il y en avait pas plus fort, lol !) descendent dans les rues cassent tout sur leur passage, les solutions sont trouves dans la semaine qui suit ?
La SENELEC a toujours eu de bons clients sénégalais à l’instar de la SEAR, pourquoi attendre maintenant pour revenir à elle et signer ce contrat. Et surtout un contra win win, surtout pour nous autre sénégalais, avec ce bénéfice substantiel, qui ne va plus dans d’autres poches…
Car le problème de cette société s’était bien cela, les bénéfices qu’elle pouvait faire sont détourner ailleurs, dans d’autres comptes différentes de celles de la société. Va-t-elle suivre les destins de l’ex Régit des chemins de fer du Sénégal, ou de BUT Sénégal ? C
A suivre…..
Diobalman
En Juillet, 2011 (13:43 PM)Verite
En Juillet, 2011 (13:46 PM)Mad
En Juillet, 2011 (13:50 PM)En ce qui concerne l appel de Karim à l armée francaise, je condamne plutôt nos forces de l ordre, en particulier les policiers, à qui on donne l ordre de taper le peuple qui souffre déjà. Je pense que la prochaine fois, ce sera le tour des policiers qui obéissent à ces guignols qui dirigent le pays.
Beug Sarew
En Juillet, 2011 (13:52 PM)Il y a que le vent a tourné depuis ce 23 juin où un soulèvement populaire a contraint Abdoulaye Wade à retirer un projet de révision constitutionnelle. Vieux routier des arcanes politiques africaines, Robert Bourgi a compris que Wade a commencé, dès ce jour, à perdre le pouvoir. Marqué par son long flirt avec Wade père et fils, il cherche aujourd’hui à débarquer du navire qui tangue, en prenant un soin particulier à marteler qu’Idrissa Seck, Macky Sall et Ousmane Tanor Dieng sont tous ses amis. Sait-on jamais, il faut ménager l’avenir… Aucun argument du vieux crocodile du marigot politique françafricain ne saurait justifier ce revirement brutal. Du temps de sa splendeur, Karim Wade lui a fait tout fait subir sans qu’il n’ait jamais posé d’acte de rupture. A l’occasion du décès de Karine, épouse de Karim, en avril 2009, il a appelé celui-ci pour lui passer Idrissa qui voulait présenter ses condoléances. Karim Wade a refusé de prendre au téléphone l’ex-Premier ministre de son père, en dépit de l’insistance de « Tonton ». Humiliation ne peut être plus grande.
L’acte de rupture posé ce 6 juillet, par un déballage cruel, est intervenu dans un contexte très défavorable à la famille présidentielle. Affaiblis sur le plan intérieur, les Wade sont de plus enplus isolés sur la scène internationale. La veille de la sortie de Robert Bourgi, Alain Juppé, chef de la diplomatie française, a asséné à Wade père une charge très peu diplomate, l’invitant à s’appliquer lui-même la leçon de démocratie qu’il était parti donner à Kaddafi à Benghazi. Quelle récompense pour le seul chef d’Etat africain parti à Benghazi escorté par deux avions militaires français pour délivrer le message de l’Occident ! Au cœur des secrets de la Françafrique, Robert Bourgi sait que le projet de réforme constitutionnelle rejeté le 23 juin a aligné la diplomatie française sur la ligne dure des Américains : Wade doit terminer son mandat en 2012 et partir du pouvoir avec son fils. La fin est donc imminente et toutes les fins de règne donnent lieu à ce spectacle pathétique de passagers qui quittent le navire pour échapper au naufrage. Jacques Chirac nous apprend dans ses Mémoires que rien dans la vie d’un homme politique n’est plus dûr que ce moment où le pouvoir le quitte et, avec lui, tous les fidèles, courtisans et autres amis de circonstance soucieux de ménager le futur. Ainsi sont les amitiés du pouvoir : elles ne survivent pas en dehors des ors, lambris et dorures des palais.
Quel prochain président du Sénégal fera confiance à Robert Bourgi ? Même dans la mafia, on n’abandonne pas un « frère » menacé. On gagne ou meurt avec lui comme le veut le code d’honneur.
Beug Sarew
En Juillet, 2011 (13:52 PM)Il y a que le vent a tourné depuis ce 23 juin où un soulèvement populaire a contraint Abdoulaye Wade à retirer un projet de révision constitutionnelle. Vieux routier des arcanes politiques africaines, Robert Bourgi a compris que Wade a commencé, dès ce jour, à perdre le pouvoir. Marqué par son long flirt avec Wade père et fils, il cherche aujourd’hui à débarquer du navire qui tangue, en prenant un soin particulier à marteler qu’Idrissa Seck, Macky Sall et Ousmane Tanor Dieng sont tous ses amis. Sait-on jamais, il faut ménager l’avenir… Aucun argument du vieux crocodile du marigot politique françafricain ne saurait justifier ce revirement brutal. Du temps de sa splendeur, Karim Wade lui a fait tout fait subir sans qu’il n’ait jamais posé d’acte de rupture. A l’occasion du décès de Karine, épouse de Karim, en avril 2009, il a appelé celui-ci pour lui passer Idrissa qui voulait présenter ses condoléances. Karim Wade a refusé de prendre au téléphone l’ex-Premier ministre de son père, en dépit de l’insistance de « Tonton ». Humiliation ne peut être plus grande.
L’acte de rupture posé ce 6 juillet, par un déballage cruel, est intervenu dans un contexte très défavorable à la famille présidentielle. Affaiblis sur le plan intérieur, les Wade sont de plus enplus isolés sur la scène internationale. La veille de la sortie de Robert Bourgi, Alain Juppé, chef de la diplomatie française, a asséné à Wade père une charge très peu diplomate, l’invitant à s’appliquer lui-même la leçon de démocratie qu’il était parti donner à Kaddafi à Benghazi. Quelle récompense pour le seul chef d’Etat africain parti à Benghazi escorté par deux avions militaires français pour délivrer le message de l’Occident ! Au cœur des secrets de la Françafrique, Robert Bourgi sait que le projet de réforme constitutionnelle rejeté le 23 juin a aligné la diplomatie française sur la ligne dure des Américains : Wade doit terminer son mandat en 2012 et partir du pouvoir avec son fils. La fin est donc imminente et toutes les fins de règne donnent lieu à ce spectacle pathétique de passagers qui quittent le navire pour échapper au naufrage. Jacques Chirac nous apprend dans ses Mémoires que rien dans la vie d’un homme politique n’est plus dûr que ce moment où le pouvoir le quitte et, avec lui, tous les fidèles, courtisans et autres amis de circonstance soucieux de ménager le futur. Ainsi sont les amitiés du pouvoir : elles ne survivent pas en dehors des ors, lambris et dorures des palais.
Quel prochain président du Sénégal fera confiance à Robert Bourgi ? Même dans la mafia, on n’abandonne pas un « frère » menacé. On gagne ou meurt avec lui comme le veut le code d’honneur.
Karimette Kékette
En Juillet, 2011 (13:53 PM)"Au secours ma France, les bougnoules sont fâchés et veulent trucider mes compatriotes gaulois"
"Vite vite vite avant que ces sauvages nous bouffent"
Kerewan
En Juillet, 2011 (13:53 PM)Ce minable de Karim a vendu les secrets d´etat a la france,par ce que karim est un Francais
Nous avons beacoup á faire pour etre independant.
Beug Sarew
En Juillet, 2011 (13:53 PM)Il y a que le vent a tourné depuis ce 23 juin où un soulèvement populaire a contraint Abdoulaye Wade à retirer un projet de révision constitutionnelle. Vieux routier des arcanes politiques africaines, Robert Bourgi a compris que Wade a commencé, dès ce jour, à perdre le pouvoir. Marqué par son long flirt avec Wade père et fils, il cherche aujourd’hui à débarquer du navire qui tangue, en prenant un soin particulier à marteler qu’Idrissa Seck, Macky Sall et Ousmane Tanor Dieng sont tous ses amis. Sait-on jamais, il faut ménager l’avenir… Aucun argument du vieux crocodile du marigot politique françafricain ne saurait justifier ce revirement brutal. Du temps de sa splendeur, Karim Wade lui a fait tout fait subir sans qu’il n’ait jamais posé d’acte de rupture. A l’occasion du décès de Karine, épouse de Karim, en avril 2009, il a appelé celui-ci pour lui passer Idrissa qui voulait présenter ses condoléances. Karim Wade a refusé de prendre au téléphone l’ex-Premier ministre de son père, en dépit de l’insistance de « Tonton ». Humiliation ne peut être plus grande.
L’acte de rupture posé ce 6 juillet, par un déballage cruel, est intervenu dans un contexte très défavorable à la famille présidentielle. Affaiblis sur le plan intérieur, les Wade sont de plus enplus isolés sur la scène internationale. La veille de la sortie de Robert Bourgi, Alain Juppé, chef de la diplomatie française, a asséné à Wade père une charge très peu diplomate, l’invitant à s’appliquer lui-même la leçon de démocratie qu’il était parti donner à Kaddafi à Benghazi. Quelle récompense pour le seul chef d’Etat africain parti à Benghazi escorté par deux avions militaires français pour délivrer le message de l’Occident ! Au cœur des secrets de la Françafrique, Robert Bourgi sait que le projet de réforme constitutionnelle rejeté le 23 juin a aligné la diplomatie française sur la ligne dure des Américains : Wade doit terminer son mandat en 2012 et partir du pouvoir avec son fils. La fin est donc imminente et toutes les fins de règne donnent lieu à ce spectacle pathétique de passagers qui quittent le navire pour échapper au naufrage. Jacques Chirac nous apprend dans ses Mémoires que rien dans la vie d’un homme politique n’est plus dûr que ce moment où le pouvoir le quitte et, avec lui, tous les fidèles, courtisans et autres amis de circonstance soucieux de ménager le futur. Ainsi sont les amitiés du pouvoir : elles ne survivent pas en dehors des ors, lambris et dorures des palais.
Quel prochain président du Sénégal fera confiance à Robert Bourgi ? Même dans la mafia, on n’abandonne pas un « frère » menacé. On gagne ou meurt avec lui comme le veut le code d’honneur.
Beug Sarew
En Juillet, 2011 (13:54 PM)Il y a que le vent a tourné depuis ce 23 juin où un soulèvement populaire a contraint Abdoulaye Wade à retirer un projet de révision constitutionnelle. Vieux routier des arcanes politiques africaines, Robert Bourgi a compris que Wade a commencé, dès ce jour, à perdre le pouvoir. Marqué par son long flirt avec Wade père et fils, il cherche aujourd’hui à débarquer du navire qui tangue, en prenant un soin particulier à marteler qu’Idrissa Seck, Macky Sall et Ousmane Tanor Dieng sont tous ses amis. Sait-on jamais, il faut ménager l’avenir… Aucun argument du vieux crocodile du marigot politique françafricain ne saurait justifier ce revirement brutal. Du temps de sa splendeur, Karim Wade lui a fait tout fait subir sans qu’il n’ait jamais posé d’acte de rupture. A l’occasion du décès de Karine, épouse de Karim, en avril 2009, il a appelé celui-ci pour lui passer Idrissa qui voulait présenter ses condoléances. Karim Wade a refusé de prendre au téléphone l’ex-Premier ministre de son père, en dépit de l’insistance de « Tonton ». Humiliation ne peut être plus grande.
L’acte de rupture posé ce 6 juillet, par un déballage cruel, est intervenu dans un contexte très défavorable à la famille présidentielle. Affaiblis sur le plan intérieur, les Wade sont de plus enplus isolés sur la scène internationale. La veille de la sortie de Robert Bourgi, Alain Juppé, chef de la diplomatie française, a asséné à Wade père une charge très peu diplomate, l’invitant à s’appliquer lui-même la leçon de démocratie qu’il était parti donner à Kaddafi à Benghazi. Quelle récompense pour le seul chef d’Etat africain parti à Benghazi escorté par deux avions militaires français pour délivrer le message de l’Occident ! Au cœur des secrets de la Françafrique, Robert Bourgi sait que le projet de réforme constitutionnelle rejeté le 23 juin a aligné la diplomatie française sur la ligne dure des Américains : Wade doit terminer son mandat en 2012 et partir du pouvoir avec son fils. La fin est donc imminente et toutes les fins de règne donnent lieu à ce spectacle pathétique de passagers qui quittent le navire pour échapper au naufrage. Jacques Chirac nous apprend dans ses Mémoires que rien dans la vie d’un homme politique n’est plus dûr que ce moment où le pouvoir le quitte et, avec lui, tous les fidèles, courtisans et autres amis de circonstance soucieux de ménager le futur. Ainsi sont les amitiés du pouvoir : elles ne survivent pas en dehors des ors, lambris et dorures des palais.
Quel prochain président du Sénégal fera confiance à Robert Bourgi ? Même dans la mafia, on n’abandonne pas un « frère » menacé. On gagne ou meurt avec lui comme le veut le code d’honneur.
Iso
En Juillet, 2011 (13:54 PM)Beug Sarew
En Juillet, 2011 (13:55 PM)Il y a que le vent a tourné depuis ce 23 juin où un soulèvement populaire a contraint Abdoulaye Wade à retirer un projet de révision constitutionnelle. Vieux routier des arcanes politiques africaines, Robert Bourgi a compris que Wade a commencé, dès ce jour, à perdre le pouvoir. Marqué par son long flirt avec Wade père et fils, il cherche aujourd’hui à débarquer du navire qui tangue, en prenant un soin particulier à marteler qu’Idrissa Seck, Macky Sall et Ousmane Tanor Dieng sont tous ses amis. Sait-on jamais, il faut ménager l’avenir… Aucun argument du vieux crocodile du marigot politique françafricain ne saurait justifier ce revirement brutal. Du temps de sa splendeur, Karim Wade lui a fait tout fait subir sans qu’il n’ait jamais posé d’acte de rupture. A l’occasion du décès de Karine, épouse de Karim, en avril 2009, il a appelé celui-ci pour lui passer Idrissa qui voulait présenter ses condoléances. Karim Wade a refusé de prendre au téléphone l’ex-Premier ministre de son père, en dépit de l’insistance de « Tonton ». Humiliation ne peut être plus grande.
L’acte de rupture posé ce 6 juillet, par un déballage cruel, est intervenu dans un contexte très défavorable à la famille présidentielle. Affaiblis sur le plan intérieur, les Wade sont de plus enplus isolés sur la scène internationale. La veille de la sortie de Robert Bourgi, Alain Juppé, chef de la diplomatie française, a asséné à Wade père une charge très peu diplomate, l’invitant à s’appliquer lui-même la leçon de démocratie qu’il était parti donner à Kaddafi à Benghazi. Quelle récompense pour le seul chef d’Etat africain parti à Benghazi escorté par deux avions militaires français pour délivrer le message de l’Occident ! Au cœur des secrets de la Françafrique, Robert Bourgi sait que le projet de réforme constitutionnelle rejeté le 23 juin a aligné la diplomatie française sur la ligne dure des Américains : Wade doit terminer son mandat en 2012 et partir du pouvoir avec son fils. La fin est donc imminente et toutes les fins de règne donnent lieu à ce spectacle pathétique de passagers qui quittent le navire pour échapper au naufrage. Jacques Chirac nous apprend dans ses Mémoires que rien dans la vie d’un homme politique n’est plus dûr que ce moment où le pouvoir le quitte et, avec lui, tous les fidèles, courtisans et autres amis de circonstance soucieux de ménager le futur. Ainsi sont les amitiés du pouvoir : elles ne survivent pas en dehors des ors, lambris et dorures des palais.
Quel prochain président du Sénégal fera confiance à Robert Bourgi ? Même dans la mafia, on n’abandonne pas un « frère » menacé. On gagne ou meurt avec lui comme le veut le code d’honneur.
Beug Sarew
En Juillet, 2011 (13:56 PM)Il y a que le vent a tourné depuis ce 23 juin où un soulèvement populaire a contraint Abdoulaye Wade à retirer un projet de révision constitutionnelle. Vieux routier des arcanes politiques africaines, Robert Bourgi a compris que Wade a commencé, dès ce jour, à perdre le pouvoir. Marqué par son long flirt avec Wade père et fils, il cherche aujourd’hui à débarquer du navire qui tangue, en prenant un soin particulier à marteler qu’Idrissa Seck, Macky Sall et Ousmane Tanor Dieng sont tous ses amis. Sait-on jamais, il faut ménager l’avenir… Aucun argument du vieux crocodile du marigot politique françafricain ne saurait justifier ce revirement brutal. Du temps de sa splendeur, Karim Wade lui a fait tout fait subir sans qu’il n’ait jamais posé d’acte de rupture. A l’occasion du décès de Karine, épouse de Karim, en avril 2009, il a appelé celui-ci pour lui passer Idrissa qui voulait présenter ses condoléances. Karim Wade a refusé de prendre au téléphone l’ex-Premier ministre de son père, en dépit de l’insistance de « Tonton ». Humiliation ne peut être plus grande.
L’acte de rupture posé ce 6 juillet, par un déballage cruel, est intervenu dans un contexte très défavorable à la famille présidentielle. Affaiblis sur le plan intérieur, les Wade sont de plus enplus isolés sur la scène internationale. La veille de la sortie de Robert Bourgi, Alain Juppé, chef de la diplomatie française, a asséné à Wade père une charge très peu diplomate, l’invitant à s’appliquer lui-même la leçon de démocratie qu’il était parti donner à Kaddafi à Benghazi. Quelle récompense pour le seul chef d’Etat africain parti à Benghazi escorté par deux avions militaires français pour délivrer le message de l’Occident ! Au cœur des secrets de la Françafrique, Robert Bourgi sait que le projet de réforme constitutionnelle rejeté le 23 juin a aligné la diplomatie française sur la ligne dure des Américains : Wade doit terminer son mandat en 2012 et partir du pouvoir avec son fils. La fin est donc imminente et toutes les fins de règne donnent lieu à ce spectacle pathétique de passagers qui quittent le navire pour échapper au naufrage. Jacques Chirac nous apprend dans ses Mémoires que rien dans la vie d’un homme politique n’est plus dûr que ce moment où le pouvoir le quitte et, avec lui, tous les fidèles, courtisans et autres amis de circonstance soucieux de ménager le futur. Ainsi sont les amitiés du pouvoir : elles ne survivent pas en dehors des ors, lambris et dorures des palais.
Quel prochain président du Sénégal fera confiance à Robert Bourgi ? Même dans la mafia, on n’abandonne pas un « frère » menacé. On gagne ou meurt avec lui comme le veut le code d’honneur.
Diayimbam
En Juillet, 2011 (13:56 PM)Massar
En Juillet, 2011 (13:57 PM)Ha Aziz
En Juillet, 2011 (13:57 PM)Le gus oublie que nous l'avons connu et qu'il est très loin d'être un modèle de rectitude.
Maye nou thiep way.
Tekk
En Juillet, 2011 (14:00 PM)Lengs
En Juillet, 2011 (14:05 PM)Kerewan
En Juillet, 2011 (14:20 PM)Lagaffe
En Juillet, 2011 (14:32 PM)Eh oui? Comme dirait le poète, c’était alors dans une période que les moins de 30 ans n'ont pas connu. Ce Abdou Aziz Tall est non seulement un des "gourous" du PS, mais un voleur et fieffé menteur. Et c'est bizarre.Avec tout de matraquage médiatique, d'anciens filous du régime passé en profite pour nous rappeler qu'ils sont encore vivants et "disponibles "pour revenir aux affaires.Nous ne sommes pas AMNÉSIQUES et nous ne sommes pas nés hier dé.Nous vous connaissons BIEN.Si vous n’êtes pas pires que les alternoceurs, vous n’êtes en tous cas pas meilleurs.Au contraire. Je me répète, mais il le faut: ON VOUS CONNAIT
Amin
En Juillet, 2011 (14:39 PM)farba senghor kooku moom dof purela
karim wade PD LA Fils a papa li ma thiy khamoul woon ndekete tappete bou reyla waaw may laadj taappet noumouy djiitee reew
cheikh tidjaan sy conseille la woon bou mouboutou bou Congo khool leen foumou moujee
Sousmane Ngom moofi woroon abdoulaye wade moone woon khaalissou PDS bi am na si walla ba wade neko na niow niou waate si teere yaalla bi waaw kou roussoul di fene meuna organigre ay èlèction you woore yaakaaroumako
Bro
En Juillet, 2011 (15:16 PM)ERREUR FATALE!!
Bill
En Juillet, 2011 (15:25 PM)Lengs
En Juillet, 2011 (15:30 PM)Internaute
En Juillet, 2011 (15:47 PM)Mamita
En Juillet, 2011 (15:57 PM)Dof dou werr dé tané rek
Lengs
En Juillet, 2011 (16:36 PM)Diayimbam
En Juillet, 2011 (16:38 PM)Khaly
En Juillet, 2011 (16:43 PM)Internaute
En Juillet, 2011 (16:58 PM)Oubékou
En Juillet, 2011 (16:58 PM)Étant donné que l'après Wade a bel et bien commencé, tous ceux qui ont mis dans la tête de Karim Wade qu'il pouvait diriger un jour le Sénégal devraient aussi payer les pots cassés.
Wa salam
Sathiééyyyyy
En Juillet, 2011 (17:34 PM)RECHERCHE un sathie PAPI DIOP (PAPA IBRAHIMA DIOP) ami d'AZIZ à DAKAR et ex de POUPETTE, il étudiait à Montpellier et trainait avec CHEIKH ANTA. Il est à Dakar là.
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Excusez moi les non concernés.
Sans
En Juillet, 2011 (18:00 PM)Etudiante
En Juillet, 2011 (19:46 PM)Oumar Elymane Toure,ades,pds
En Juillet, 2011 (11:49 AM)Awakanesall
En Juillet, 2011 (13:12 PM)Participer à la Discussion