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Politique

DERRIERE LES MENACES ET LES ACCUSATIONS: « Wade veut contourner les élections », selon la Ld/Mpt

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DERRIERE LES MENACES ET LES ACCUSATIONS: « Wade veut contourner les élections », selon la Ld/Mpt

La Ligue démocratique/Mouvement pour le parti et le travail (Ld/Mpt) est de plus en plus sévère contre le régime du président de la République, Me Abdoulaye Wade. Elle a estimé, lors de la réunion de son Comité central d’hier, dimanche 26 février, que les accusations et les menaces dont fait l’objet l’opposition, ne sont rien d’autre qu’une diversion. Les responsables jallarbistes ont demandé à l’Etat d’essayer de régler le problème du processus électoral, des étudiants, du monde rural, des Ics, des enseignants, entre autres, en lieu et place des invectives et autres menaces contre l’opposition et la société civile.

Après une lettre ouverte salée adressée au président de la République, par ailleurs, secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds) vendredi 24 février dernier, la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti et le travail (Ld/Mpt) a commencé à conjuguer au passé les menaces et les accusations dont son leader, Abdoulaye Bathily a fait l’objet. Elle déclare plutôt s’intéresser aux dysfonctionnements du processus électoral et autres problèmes qui assaillent la population sénégalaise. Elle a estimé lors de sa réunion de Comité central d’hier, dimanche 26 février que les déclarations du président de la République, Me Abdoulaye Wade, de Alioune Sow et de leurs alliés ne sont rien d’autre qu’une diversion. « Ces menaces et ces accusations sont, désormais, derrière nous. Il faut que la question sur le processus électoral soit réglée. Me Abdoulaye Wade veut contourner les élections. C’est ce qui explique les prétextes et les boucs émissaires », a déclaré le porte-parole et député de la Ld/Mpt, Famara Sarr à l’occasion du point de presse qui a clôturé leur rencontre. Selon lui, « la Ld/Mpt opte pour la sérénité et va faire face avec les autres partis de l’opposition pour que les objectifs qu’ils se sont fixés soient atteints ». Famara Sarr a, par ailleurs, souligné que « l’opposition est en train de se mobiliser et ne se laissera pas divertir. Dès lundi (aujourd’hui, Ndlr), elle va organiser une conférence dédiée aux problèmes du processus électoral et compte, sur la même lancée, rencontrer le gouvernement ». La résolution qui a sanctionné la réunion des responsables jallarbistes a signalé que « le comité central a constaté que les commissions d’inscriptions les ont rendu très laborieuses pour décourager ceux qui veulent s’acquitter du devoir civique de voter et les laisser à ceux qui en profitent pour attendre des perdiems du régime, du pouvoir pour le faire ». Ce communiqué a, en outre, indiqué que « la campagne arachidière calamiteuse dans laquelle le régime est en train de plonger les paysans à un niveau de paupérisation qui n’a jamais été atteint dans notre pays. En effet, faute de financement suffisant, ils sont en train de brader leur récolte à des prix dérisoires dans les loumas. Ceci illustre une fois de plus l’incurie et l’incompétence du régime de Abdoulaye Wade ».

« ACCUSATIONS GROTESQUES »

Bien qu’ayant conjugué cette question au passé, les membres du comité central ont tenu à faire remarquer que « ces accusations grotesques ont pour objectif d’isoler et de discréditer la Ld/Mpt et son leader, d’inciter à leur agression et de justifier l’instrumentalisation éventuelle de la justice contre Abdoulaye Bathily. Mais aussi, de trouver un bouc émissaire aux échecs du régime dans plusieurs domaines, en particulier à l’université et enfin affaiblir l’opposition dont la dynamique unitaire continue de troubler le sommeil de Abdoulaye Wade ». Le comité a rappelé que « contrairement à Abdoulaye Wade qui a toujours prôné la manipulation des organisations sociales en particulier les syndicats d’étudiants et d’élèves, la ligne de la Ld/Mpt a toujours été pour l’indépendance totale des organisations sociales de tout parti politique et de tout gouvernement ».

Les membres de l’instance centrale de la Ld/Mpt tiennent le président de la République, par ailleurs, secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds) directement et personnellement responsable de tout ce qui pourrait arriver à leur secrétaire général, Abdoulaye Bathily.

 



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