DES LIBÉRAUX DE THIES EN TOUTE OBJECTIVITÉ : «Que faire si le Conseil constitutionnel rejette la candidature de Me Wade, 29 jours avant le scrutin de 2012» ?

Nombreux sont les libéraux thiessois qui, face à la question posée par l'ancien Premier ministre Idrissa Seck, relative à la candidature du président de la République, ont préféré se prononcer, en toute objectivité, avec courage, sans calcul politicien. Ainsi, Cheikh Wade, ancien Coordonnateur départemental des élections à Thiès, conçoit-il la question de la recevabilité ou non de la candidature du Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Abdoulaye Wade, comme «une chose sérieuse, un problème national». 
Trouvant la question de son «frère» Idrissa Seck «préoccupante», il se demande : «Que faire si le Conseil constitutionnel rejette la candidature de Me Abdoulaye Wade, 29 jours avant le scrutin de 2012 ? Combien de fois la Cour a débouté des requêtes du Pds, de la coalition Sopi ou du pouvoir ? L'indépendance de notre justice ne faisant aucun doute». 
Pour cette raison, un autre militant de la première heure, Saliou Wade, pense que «la question doit être posée sans passion, en dehors de toute polémique et avec raison». 
Le Secrétaire général de l'Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) de Thiès, Oumar Djigo, lui, n'entend pas faire dans la langue de bois. Il demande purement et simplement «l'exclusion de Idrissa Seck du Pds». 
Nombreux sont, aujourd'hui, les militants libéraux de Thiès, anciens compagnons du Secrétaire général national, «ayant fait preuve sans faille de patriotisme de parti», dont les sacrifices sont restés vains jusqu'ici, comme ils le rappellent, qui craignent «une seconde mort». Toutefois, ils gardent toujours l'espoir pour avoir appris, disent-ils, de Me Abdoulaye Wade, «de ne jamais abandonner», même s'ils disent ignorer ses efforts.