DEVISE DU PROGRAMME ECONOMIQUE DE IDRISSA SECK : Savoir, pouvoir, avoir

Le programme économique de l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck, candidat à l’élection Présidentielle de 2007, est chanté sur un air mélodieux et séraphique. Son porte-parole, Omar Sarr a dévoilé la feuille de route que l’édile de Thiès propose aux Sénégalais pour les sortir du « marasme économique qui les étouffe du fait du tâtonnement expérimental dont fait preuve le Président Wade ». Aussi, Idrissa Seck, dont la devise du programme s’articule autour de « savoir, pouvoir et avoir » entend traquer les corrompus et autres adeptes de l’enrichissement illicite.

Omar Sarr, le porte-parole de l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck, candidat à l’élection Présidentielle du 25 février 2007, a éclairé les pans d’ombre qui entouraient le programme économique qu’il propose aux Sénégalais pour les sortir des difficultés qui les assaillent quotidiennement. « Le programme de redressement économique préconisé par Idrissa Seck que nous ne détaillerons pas pour des raisons stratégiques s’articule autour de l’innovation et de la rupture », a déclaré Omar Sarr. Et d’ajouter : « la devise de notre programme économique a pour maîtres mots : le savoir, le pouvoir et l’avoir ».

En effet, dit-il, « il faut promouvoir le savoir qui occupe une place de choix dans l’échelle d’investissement de Idrissa Seck et améliorer les conditions alimentaires et sanitaires des populations, durement éprouvées par la conjoncture économique actuelle pour qu’elles puissent impulser les changements ». Faisant de la croisade contre l’enrichissement illicite son cheval de bataille, le maire de la cité du rail promet d’instaurer le culte de l’avoir obtenu à la fin du processus de tout travail noble sur la base de la production et de la vente des biens.

De l’avis de Omar Sarr, il urge de rompre d’avec la politique de la main tendue érigée en règle d’or par les actuels tenants du pouvoir, qui, prétextant une supposée solidarité, ont fini de cultiver une façon moins noble pour acquérir de l’argent ». À l’en croire, l’édile de Thiès qui incite les Sénégalais à travailler bien et à ne jamais gaspiller, bannira le vol et l’enrichissement illicite. Aussi, martèle le conférencier : « contrairement au modèle de développement figé conçu en solo par le Président Wade, le candidat Seck propose au peuple un modèle dynamique et perpétuel qui partira de la base vers le sommet ».

En effet, soutient-il, « avec l’avènement de l’alternance, le malheur de notre pays, c’est d’être piloté par un Président de la République, qui non seulement bâtit son projet tout seul, mais aussi ignore totalement que le point central doit être mis sur le compte de l’individu. Résultat : le chef de l’Etat qui ignore qu’il ne sert à rien d’engager dans une entreprise de maïs s’il ne sera jamais vendu, a réussi la triste prouesse historique d’avoir mis à genoux tout le tissu industriel de notre pays en l’espace de six années ».

Convaincu que le décollage de notre pays passe inéluctablement par une bonne maîtrise de l’eau, une politique agricole et pastorale renforcée et la protection des aires maritimes, le candidat Seck promet de mettre fin à la pauvreté ambiante qui étrangle le peuple, car, le taux de croissance ne primera plus sur l’intérêt des populations ».