L’Alliance des forces de progrès a exprimé sa conviction, au sortir de sa réunion de bureau politique, que le régime du président Abdoulaye Wade ne peut seul faire à une crise que le parti de Moustapha Niasse dit « multisectorielle ». C’est à partir de ce constat les progressistes expriment leur adhésion au dialogue nationale souhaité par le président de la République, conformément à la position exprimée par les partis membres de la Coalition Bennoo Siggil Sénégal, qui regroupe les principales formations de l’opposition.
L’Afp estime cependant que « les préalables exigés sont « la traduction concrète et effective des priorités du peuple sénégalais, en matière de gouvernance démocratique, de transparence et de rigueur dans la gestion du bien public et des ressources nationales, dans le respect des dispositions de la Constitution et dans le respect dû aux Sénégalais, dans l’exercice de leurs droits en tant que citoyens d’un pays libre et souverain ». Cette rencontre, qui doit être menée par toutes les composantes de la nation sénégalaise sans exclusive, ne doit pas cependant dépasser deux mois, précisent les camarades de Moustapha Niasse. Ils soulignent que « pour sûr, la durée du dialogue devrait être circonscrite dans un calendrier qui ne dépasserait pas quelque huit semaines. Le processus de décisions, les conclusions et les changements escomptés par les Sénégalais devraient bénéficier de mécanismes réels qui garantiraient leur application programmée, datée, contrôlée et évaluée ». Les progressistes soulignent en effet que le dialogue, une des vertus du peuple sénégalais, ne peut pas être le prétexte à « un simulacre de recherche d’un consensus fondé sur l’artifice et la ruse politique ».
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